9 juillet 1961.
Dès le lever du jour, il fait déjà une chaleur à crever. Albert est ouvrier chez Michelin. Suzanne coud ses robes elle-même. Gilles, leur cadet, se passionne pour un roman de Balzac. Ce jour-là, la télévision fait son entrée dans la famille Chassaing. Tous attendent de voir Henri, le fils aîné, dans le reportage sur la guerre d’Algérie diffusé le soir même. Pour Albert, c’est le monde qui bascule.
Saura-t-il y trouver sa place? Réflexion sur la modernité et le passage à la société de consommation, En vieillissant les hommes pleurent jette un regard saisissant sur les années 1960, théâtre intime et silencieux d’un des plus grands bouleversements du siècle dernier.
Avec pudeur et un amour profond de ses personnages, Seigle raconte la douleur intime d’un homme qui n’a plus la force de continuer. Dans un style limpide, avec un souci du détail matériel et psychologique qui ne sont jamais pesants. Au passage, dans une sorte de post-face à la fiction, l’auteur réhabilite la ligne Maginot, si souvent moquée, et ses combattants qui repoussèrent les allemands en 40, pour rien, parce que l’Histoire n’a retenu que la débâcle sur l’autre front, le vrai, selon les manuels. Dans ce livre, la colère est enveloppée dans une torpeur estivale, la chaleur accablant les corps et exacerbant les états d’âme. Une belle œuvre sur la mémoire, l’oubli, les remords, le progrès et la transmission.
Le roman de Jean-Luc Seigle est une tragédie murmurée, l’histoire d’une fin annoncée, d’un héritage impossible. A travers la grand-mère usée par les travaux de la ferme, le père silencieux, la mère à genoux devant la société de consommation, le narrateur recompose un temps soigneusement gommé pour faire place à la production rutilante, à l’électroménager dernier cri, au jambon sous plastique.
Un livre que j’ai lu presque d’une traite, qui m’a presque fait pleurer, même si dés le départ l’issue semble écrite on garde toujours un petit espoir, alors foncer dans votre bibliothèque préférée et réserver ce roman.
Bonjour anatole.Jean-Luc Seigle un très bon écrivain que j’adore j ai lu « la femme à la mobylette » Et puis les larmes coulent, qu’on soit homme ou femme. bonne journée cordialement Thierry
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C’est vrai que c’est bien écrit, c’est assez fort en émotion.
A pluche.
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Je ne connaissais pas cet écrivain, mais le résumé donne envier de le lire!
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Tu peux y aller, c’est assez prenant.
A pluche.
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<j'ai lu Je vous écris dans le noir de cet auteur et j'ai apprécié sa façon d'écrire et de se mettre à la place d'une femme; ça m'avait bluffé! Je lirais donc ce livre prochainement! Bisous!
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C’est un bon auteur, mais je dirais qu’il ne faut pas trop abuser pour ne pas avoir le moral à zéro.
A pluche.
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Un beau livre en effet, bises
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C’est une belle découverte, il ne faudrait pas se contenter que ce genre de roman malgré tout.
A pluche.
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Je crois que ce n’est pas le moment que je lise ce genre de bouquin… J’ai eu si peur pour mon Toto (plaque de verglas en voiture vendredi minuit, dégringolade de 4 à 5 mètres), que j’ai la tension qui a fait un bond. Et je me sens mal depuis…
Bonne journée
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Alors la voiture elle a pris un mauvais coup, mais le Toto y va bien j’espère ?
L’aubépine est un régulateur cardiovasculaire, calme le système et régularise la tension, faire une décoction de baies: 10g/litre.
A pluche.
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Toto n’a rien, car heureusement la voiture après un tête à queue est descendue l’arrière en premier et n’a pas fait de tonneau… Samedi dans la nuit récupération de Toto. Dimanche Voiture extraite à l’aide d’un agriculteur fort aimable. Lundi garagiste pour vérifications, puis carrossier pour devis. Je suis à pied depuis lundi (Toto a ma voiture pour aller bosser)
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C’est bien la marche à pieds mais pas durant l’hiver.
A pluche.
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Tant que j’ai un toit au-dessus de ma tête…
Bonne soirée
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