Le Dernier des Auvernois

Septembre 1939. Le bûcheron Vincent Auvernois est mobilisé comme des millions de jeunes Français. Il quitte sa femme, ses deux enfants et sa grand-mère. Pour cette dernière, que l’on surnomme la  » Marie-des-Bois « , le calvaire qu’elle a déjà connu à deux reprises lors des conflits de 1870-1871 et de 1914-1918 recommence. C’est de nouveau l’attente, l’angoisse. Vincent se bat d’abord sur la ligne Maginot. Puis c’est juin 1940, l’invasion, la débâcle pour l’armée française, des millions de civils en fuite sur les routes de l’exode… Blessé au cours d’un combat, Vincent Auvernois parvient à échapper à la captivité et à regagner son pays natal, la Franche-Comté. Il ne tarde pas à subir la dure réalité de l’Occupation. Situé en bordure de la ligne de démarcation qui coupe la France en deux, le village de Chissey connaît bientôt l’afflux de gens traqués par la Gestapo : Alsaciens et Lorrains qu’Hitler voudrait germaniser, prisonniers de guerre évadés, Juifs terrorisés. Avec la complicité de sa grand-mère, le jeune bûcheron aide les persécutés à rejoindre la zone libre. Tout se passe bien jusqu’au jour où Vincent est dénoncé aux nazis. Contraint à s’enfuir, il rejoint un maquis dans la montagne. Commence alors pour le dernier des Auvernois une extraordinaire aventure qui complète deux précédents ouvrages d’André Besson, La Marie des Bois et Alexandre le Vannier, dans lesquels André Besson s’est inspiré d’événements vécus par sa famille. Un roman saisissant sur une époque que l’on ne doit pas oublier !

51lbCM8TJUL._SX317_BO1,204,203,200_

Pour ce dernier roman, nous voila à la veille de la guerre 39/45 avec Vincent le dernier des Auvernois, et pour tout vous dire on a l’impression que l’histoire se répète, la guerre, les traitres, les délateurs, et les fourbes.

Si vous avez aimé les deux précédents ouvrages, vous aimerez celui-là qui est du même genre.

Publicité

6 réflexions sur “Le Dernier des Auvernois

  1. Voilà qui me rappelle le scénario d’une longue série télévisée française. Un sujet toujours délicat à traiter tant que des acteurs de cette période, et même leurs enfants,seront encore vivants….

    J’aime

    1. Oui comme toutes les périodes où il y a eu des guerres la vérité n’est pas toujours bonne à entendre, mais ce n’est pas une raison pour en faire payer le prix aux enfants qui n’y sont pour rien.
      A pluche.

      J’aime

  2. C’est certainement très intéressant ! J’ai la chance que mon père m’ait raconté sa vie durant cette période. Je peux ainsi mieux comprendre cette époque et avoir de la fierté pour mon ascendant…

    J’aime

Les commentaires sont fermés.