Une petite variante de ma promenade dans la campagne Berrichonne, cette année en plus de voir beaucoup de guêpes nous avons aussi beaucoup de frelons, plus d’asiatiques que d’européens. On se demande toujours où ils peuvent trouver refuge et c’est souvent à l’automne qu’on voit ces grosses boules suspendues en haut des arbres, mais le frelon asiatique comme son compatriote européen ne se gêne pas pour coloniser un vieil arbre creux quand l’occasion se présente.
Alors que je marchais tranquillement sur ce chemin de terre, j’ai remarque un va et vient en direction de ce vieil arbre, je ne me suis pas éternisé mais le temps que je suis resté devant j’ai vu des dizaine d’insectes rentrer et sortir, un peu comme dans un aéroport un jour où les pilotes ne sont pas en gréve.
Les plus proches maisons sont à 150/200 mètres, sur la petite carte l’arbre en question est signalé, si par hasard un habitant du village venait à lire ce blog.
Il me semble que cet arbre était un cormier, mais je n’en suis pas certain, en tous les cas il en reste encore quelques fruitiers sauvages sur ce chemin.
Arrivé devant cette magnifique coulée, je me suis dis qu’il ne faudrait pas rester devant au cas où un animal viendrait à sortir.
Mais j’ai vite compris que je faisais fausse route.
Puisque en regardant attentivement l’on peut remarquer que les traces ne sont pas celles d’un animal mais d’un pneu.
Puisque ce sont les roues de l’arroseur qui laissent ces traces.
Faut croire que le maïs a été bien irrigué durant la période de sécheresse puisqu’il n’a pas l’air si mal que cela.
Voila quand j’ai mangé les premières mures de l’année j’étais à la moitié de ma petite ballade et le chemin du retour était moins pittoresque puisque j’ai dû emprunter plusieurs routes goudronnées.
Les trous dans la chaussée sont ceux que j’ai trouvé sur le retour, un peu plus de 15cm de diamètre.
Bon, se tenir en face d’un tracteur qui a décidé d’aller tout droit n’est pas beaucoup plus favorable que se tenir en face d’un sanglier qui a décidé d’aller tout droit.
Belle balade, Anatole !
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Actuellement il n’arrose plus, et puis la structure d’arrosage se déplace assez lentement, par contre chevreuils et sangliers profitent des chemins préparés. Même un petit chevreuil de 15/20kilogrammes qui arrive à toute allure peut faire mal.
A pluche.
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Une balade riche en observations! A Vesvre, il y a quelques années, nous avons réalisé fin Septembre que nous avions cohabité depuis plusieurs mois avec des frelons qui nichaient dans un trou de mur à 20 mètres de l’accueil. Ton arbre a la silhouette et l’écorce d’un vieux Poirier, mais ses fruits ressemblent plus à de petites pommes. Quant aux trous mystérieux dans la chaussée, je donne ma langue aux chat!
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Tu as raison c’est sans doute un poirier mort, les petites pommes ont été prise en photo à quelques mètres du nid de frelon de l’autre coté du chemin. Les trous dans la chaussée sont sur la Route Roger Martin du Gard qui mène au château d’Augy.
A pluche.
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Tu n’avais qu’à envoyer ton « super-frelon », pour détruire ce nid d’envahisseurs malintentionnés…
Bonne journée…
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Il est en panne et il n’aurait pas fait le poids en face de ces monstres venus d’Asie.
A pluche.
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Les abeilles votent rassemblement rucher, on comprend pourquoi. On n’entend pas Gérard collomb sur ce sujet migratoire
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Il n’était pas au gouvernement quand il est arrivé en France le frelon asiatique, tout comme la tortue de Floride, le crapaud buffle, l’écrevisse américaine,…
A pluche.
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Cet été j’ai entendu que ça « frelon asiatique ». Comment le distinguer à coup sûr d’un frelon européen, d’un bourdon ou autre ? Les médias en ont fait tout un pataquès surtout parce qu’ils n’avaient rien à se mettre sous la dent. Tant qu’on vient pas les embêter et qu’ils ne gênent en rien la vie quotidienne, y a pas de quoi s’alarmer.
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https://anatolemblog.wordpress.com/2016/12/05/asiatique-ou-pas/
C’est assez facile à distinguer, les frelons sont les fossoyeurs un peu comme nos ramasseurs d’ordures ménagère ou comme les vautours fauves, malheureusement le frelon asiatique s’en prend aussi aux ruchers des apiculteurs qui ont déjà bien du mal à conserver leurs colonies et puis c’est toujours désagréable de ne pas pouvoir rester sur sa terrasse sans être déranger par ces insectes.
Pour les médias c’est une autre histoire qui sort du cadre de ma promenade dominicale 🙂
A pluche.
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Merci pour l’info j’avais oublié les dégâts qu’ils causaient…
A pluche
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