À quelques kilomètres de Nevers sur les bords de la Loire, trois jeunes désœuvrés, Tonio, Bruno et Hercule rêvent d’échapper à leur sort d’éternels perdants. Après avoir volé un rouleau de cuivre à leur ami ferrailleur qu’ils échangent contre une vieille Mercedes, Tonio décide de voler le corps de Bernadette Soubirous qui demeure telle la Belle au bois dormant dans un cercueil de verre au cœur de l’église Saint-Gildard à Nevers.
Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir ce film qui est sorti en 1991, mais il y a une scène qui a été tournée à la Charité sur Loire.
Ce dimanche nous avons fait une petite promenade sur les bords de Loire, départ du faubourg qui est une petite île au milieu du fleuve et descente jusqu’à l’entrée nord de la ville dans une petite forêt alluviale qui a été le théâtre d’un crime macabre en 2009.
En chemin, on peut remarquer les fameux plots qui bordent la N7 et qu’on aperçoit dans le film, un ancien bâtiment des PTT du temps de sa splendeur, un arbre mort avec un tronc en brique, la cheminée d’un ancien four et nous arrivons dans la petite forêt alluviale avec une petite excursion sur les plages du bords de Loire. Nous sommes dans la Réserve Naturelle Val de Loire.
Le bâtiment semble inoccupé mais pas par tout le monde, cela grouille de frelons asiatiques.
Un arbre cheminée.
La maison d’habitation est quelques dizaines de mètres plus haut, certainement une issue donnant sur la Loire.
Quelques cormorans et un intrus, qui saura mettre un nom dessus ?
Voila nous sommes arrivés sur les plages du bord de Loire, en passant devant le reste d’un patrimoine industriel encore debout, mais qui ne nourrit plus aucune bouche.
Anatole M 
La cheminée doit être celle de l’ancienne scierie, et plus précisément de sa machine à vapeur baptisée « Henriette », à présent visible au Musée de la Machine Agricole de Sailt-Loup. J’espère que les autorités locales veillent mieux sur cette réserve naturelle que celles du Sancerrois, surtout à Veaugues…
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Effectivement, c’est l’ancienne scierie, dite de Vauvrilly, qui fonctionnait jusque dans les années 1920 avec des machines à vapeur. Pour la réserve naturelle je dirais qu’elle n’est pas beaucoup mieux lotie que celle de Veaugues, on y trouve des tas de gravas, des glacières, des tas de branches, ce qui est vraiment dommage sachant à 2km il y a une déchetterie.
A pluche.
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Quand je vois des friches industrielles, ça m’émeut… et me rempli de tristesse… Surtout quand je sais que ces industries ont disparu…
Bonne journée à toi… La charité sur Loire encore un bled que j’ai traversé du temps où je sillonnais la France en tous sens…
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Avant d’avoir le contournement de la Charité sur Loire, il fallait longer le fleuve sur la N7, juste à coté du chemin que nous avons emprunté, cela ne me rajeunit pas 🙂
A pluche.
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avec le regretté Yves Afonso disparu le 21 janvier….
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Cela nous rajeunit pas quand même 🙂
A pluche.
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Il s’appelle Sanchez assis cul par terre… 🙂
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Je connais pas le film et découvre le lieu grâce à toi. C’est jolie, terrible ce meurtre. Et saleté de frelons. bises
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J’ai prévenu la mairie pour qu’ils contactent les propriétaires du bâtiment mais je n’ai pas de nouvelle.
Pour les meurtres en ce moment c’est plus calme chez nous dans la région 🙂
A pluche.
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