Sur les pas du maquis Bernard…

L’occupation allemande dans la Nièvre a été ralentie du fait de l’encombrement des routes et des voies ferrées créé par la débâcle militaire et par l’exode des habitants du nord de la France.C’est le 16 juin 1940 que les troupes allemandes arrivent du nord du département pour être le lendemain à Nevers et passer le 18 dans l’Allier.

L’armistice est signé le 22 juin 1940, mais beaucoup de français n’acceptent pas la capitulation ni la servitude annoncée.

La ligne de démarcation, qui sépare le nord et l’ouest du pays occupé du sud dit ‘libre’ (zone non occupée, surnommée ‘zone nono’), passe au sud du Morvan.

Sous l’occupation, le Nivernais-Morvan constitue une région présentant des caractéristiques idéales pour abriter des maquis. De fait, il en compta 48 au total. Ils participent à des attaques visant la destruction des voies de communications, des lignes téléphoniques et électriques, des outils de production.

Les résistants sont représentés par 2 groupes : les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) très attachées à un patriotisme non radical, et reconnaissant pour chef le Général de Gaulle…… et les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) de sensibilité de gauche, engagés sous l’autorité du général Giraud, ce qui explique certains désaccords.Dans la Nièvre, les FFI sont dirigés par le colonel Roche, et les FTPF par de Champeaux et Roland Champenier.

Sources: Résistance dans la Nièvre.

Ici nous voila sur les traces du maquis Bernard sur la commune de Chaulgnes au lieu dit « la fontaine de Vaux ». Nous sommes entrés dans la forêt des Bertranges et c’est le Morvan qui nous accueille.

Chaulgnes dans le vallon.
Le chemin qui nous emmène jusqu’à la fontaine.
Le seul platane de la forêt des Bertranges, parait-il.

Une petite promenade sans difficulté, la voiture est restée à l’ombre tout le temps de notre expédition, c’était la troisième fontaine de la forêt des Bertranges et la seule que nous n’avions pas encore visitée, l’arbre est un beau spécimen qui vaut le déplacement.

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17 réflexions sur “Sur les pas du maquis Bernard…

  1. Un maquis créé le 6 juin ? ? C’est la stèle des traitres qui ont retourné leur veste au dernier moment après avoir donné les resistants pendant 4 ans ?. … j’aurais aimé un autre texte sur cette stèle

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    1. C’est une stèle en souvenir des résistants qui n’étaient qu’une petite poignée au début (une trentaine), pour en compter jusqu’à 1200 dans le Morvan. et pas une stèle pour les collabos.
      L’organisation de la résistance dans le pays ne s’est pas fait du jour au lendemain et c’est surtout après 1943 lorsque les résistants corses ont déclenché une insurrection qui a libéré leur île avec l’aide de commandos venus d’Afrique du Nord.
      A pluche.

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      1. C’est ce que je disais…on oublie de parler d’avant 1944, de la france rance…d’ailleurs je me demande qui a financé cette stèle mais j’ai l’esprit mal tourné. Une plaie familiale qui ne se refermera pas pour moi.

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      2. C’est après la rupture du pacte germano-soviétique et l’invasion de l’URSS par les troupes hitlériennes, le 22 juin 1941, que la direction du Parti communiste français clandestin représentée par Jacques Duclos décide, sur ordre de l’Internationale communiste, de mettre sur pied une organisation de lutte armée. En effet, en juillet 1941, le PCF, comme les autres partis communistes d’Europe occupée, reçoit un ordre de Moscou de rentrer dans la lutte armée en organisant des détachements de partisans afin d’organiser une guerre de partisans derrière les lignes ennemies et terroriser l’ennemi.
        A pluche.

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  2. Je connais bien la forêt des Bertranges, mais pas ce platane, arbre qu’on ne rencontra jamais en forêt. Au cas où l’exode t’intéresserait particulièrement, j’ai le récit de celui de ma mère. Partis de Cosne, ils ont rallié Chézy (Allier), et traversé la Loire à Decize.

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    1. Ce platane est assez facile à trouver, il y a même un chemin qui part du bourg jusqu’à la fontaine et l’arbre est juste devant. Le but de la visite c’était surtout de voir les fontaines et trouver cet arbre un petit plus.
      A pluche.

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  3. Par chez nous… Il y avait le maquis Quette… et le maquis Gnon… On a ce qu’on peut… D’abord ce n’est pas chez moi, je suis un immigré Parisiano-Niçois…

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