Que ceux qui suivent le blog depuis un moment savent qu’avant de sévir sur cette plateforme, j’avais un autre blog qui me servait un peu de défouloir, lorsqu’elle a tiré sa révérence j’ai fait une petite sauvegarde des textes que j’avais écrit et lorsque j’ai un petit coup de blues je relis mes histoires.
Alors je vous partage « Mon premier coup de gueule de l’Année 2009 ».
Alors voilà je vous explique brièvement la situation, pour vous mettre dans le bain.
Depuis l’avant veille de Noël, nous sommes en panne de chaudière au bureau (cela fait donc plus de 15 jours), après avoir signalé le problème un gars de la maintenance est venu (deux jours après) pour nous dire que finalement c’est une pièce qui ne fonctionne plus (enfin cela on l’avait compris) et qu’il faut commander la pièce après être passé par toute la hiérarchie pour avoir un accord (ce qui normalement a été fait dans la journée, promis, juré, craché comme on dit).
La première semaine nous l’avons passé avec deux convecteurs (personnel) que des collègues ont apporté ce qui a permis d’avoir une température d’environ 17°C pour travailler c’est un peu juste pour un métier qui ne demande pas un gros effort physique, puisque durant deux heures nous sommes en train de trier, classer et mettre en ordre le courrier qui finira dans votre boite aux lettres un peu plus tard.
Finalement, j’ai pris le téléphone pour dire ce que je pensais de la façon de laisser le personnel dans la merde, parait que le dialogue est un mot à la mode, sur ce le lendemain matin une charmante dame nous a livré 4 radiateurs à bain d’huile, le problème c’est que cela ne fait pas grimper la température et que si l’on branche tout ce sont les plombs qui sautent et là, c’est plus de lumière, plus d’ordinateur, plus de chauffage, etc…
Alors deux jours plus tard, je reprends le téléphone (dont les piles avaient rendues l’âme aussi) et de nouvelles explications sur la situation, alors promesse que si lundi ce n’était pas réparé, la direction ferait l’acquisition de 3 brûleurs à pétrole pour nous réchauffer.
Lundi matin, toujours rien de fait, la chute des températures du week-end y étant pour quelque chose sans doute, voila que nous n’avons plus « que » 10°C et c’est seulement aujourd’hui mardi matin que nous avons vu les trois brûlots dans le bureau, même avec cela nous n’avons pas réussi à faire monter le thermomètre à 15°C.
Et maintenant le meilleur que je garde pour la fin, il paraît que finalement la pièce n’est commandée que depuis deux jours, alors on est pas près d’avoir chaud.
Je vous passe les détails sur « qui » est responsable car vous l’aurez compris:
C’est la faute à pas chance et sûrement pas à mon directeur bien au chaud dans un bureau parisien.
par anatoleM @ 06.01.09 – 19:21:26
Ce serait un événement isolé, on pourrait comprendre, mais quand le faux plafond vous tombe sur la tête avec les morceaux de laine de verre, que le matin vous arrivez au boulot et le local est inondé, que les WC des femmes sont condamnés… je peux dire qu’il y avait de quoi ronchonner 🙂
Et depuis, ca s’est pas amelioré ou alors ils ont fermé ? Ce n’est guère mieux dans certains ateliers qui sont des frigos l’hiver et des fournaises l’été sauf que l’activité est plus physique.
J’aimeJ’aime
Le bureau est en fin de vie, c’est semble-t-il sa dernière année, les agents sont deux fois moins nombreux et l’été s’est toujours le four dans le local, mais les responsables sont heureux; il y a moins de râleurs 😦
A pluche.
J’aimeJ’aime
La vie de fonctionnaire ne serait-elle donc pas le long fleuve tranquille que beaucoup imaginent. A en croire ma factrice, qui attend avec impatience la retraite, c’est bien pire aujourd’hui, avec une gestion du personnel qui va à l’encontre de toute logique, même commerciale, et qui semble n’avoir comme seul but que pousser à bout les agents. Et pourtant, elle fait de son mieux pour garder le sourire.
J’aimeJ’aime
Garder le sourire n’était pas toujours facile, le jour où le plafond est tombé, il y avait un trou béant de 2 m2 au dessus de ma tête et le responsable me répondait quand je lui disais qu’il faisait froid avec le courant d’air et les particules de laine de verre: que je n’avais qu’à mettre un manteau, alors je peux dire que l’envie de lui voler dans les plumes est passé par la tête plus d’une fois.
A pluche.
J’aimeJ’aime
Et oui, on se connait depuis Blog.fr, toi et moi. Mais depuis quelle année ??? Je ne m’en souviens plus…
Très bonne soirée sabbatique… 🙂
J’aimeJ’aime
IL me semble que tu laissais des commentaires en 2009, mais ce n’était pas sous le nom de Zalandeau.
A pluche.
J’aimeJ’aime
Non bien sur, zalandeau est apparu en 2013… Il y a eu nénesse avant (commencé en 2009)… henridelatour cinquantitude encore avant (en 2007), suivi de cinquantefini, cinquantepassé, cinquanteplus, cinquantetquelque,cinquantedouze, il y a eu parallèlement monthléry, sniper (en 2008), amenhotep IV (en 2007)…
Je pense que tu es arrivé quand j’avais nénesse… ???
Très bonne journée à toi, vieux compagnon de route…
J’aimeJ’aime
Exact, c’est Nénesse.
A pluche.
J’aimeJ’aime
Et je me souviens de tes coups de gueules contre la vétusté des locaux… Et aussi … Il me semble… Tu habitais dans un immeuble avant, non ?
Très bonne soirée dominicale
J’aimeJ’aime
J’ai souvent râlé à une époque et encore je n’ai pas tout dit sur le blog mais ils m’ont fait « chier » jusqu’au dernier jour.
Quand j’avais ce blog j’avais déjà ma petite cabane, l’immeuble c’était dans les années 80/90 et j’avais pas d’ordinateur.
A pluche.
J’aimeJ’aime