La pensée sauvage.

C’est une jolie plante vivace assez commune dans les champs, les vignes et les terres remuées de toutes nos régions.
La plante renferme du mucilage, des saponosides, des flavonoïdes et du salicylate de méthyle, qui lui donne un goût particulier. On utilise soit la plante entière fleurie soit les fleurs seules, les propriétés étant les mêmes.

La pensée sauvage est une de nos meilleures plantes dépuratives à la fois laxative et diurétique. On l’utilise contre les rhumatismes mais surtout contre les maladies de peau, dartres, eczéma, herpès, acné, psoriasis, furonculose.

Ses vertus expectorantes sont mis à profit contre la bronchite et la coqueluche.

Sources: le Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Ces petites pensées se contentent de très peu de terre puisqu’elles poussent dans les cailloux et même entre les joints des pavés.

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10 réflexions sur “La pensée sauvage.

  1. Il existe bien des plantes qui se contentent de bien peu de terre. Prends par exemple les Roses trémières; elles poussent spontanément entre les pavés ou entre le pied des murs et le goudron des trottoirs et, lorsque tu les sèmes ou transplantes dans de la bonne terre, ne veulent rien savoir!

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  2. C’est vrai que la pensée échappe à toutes règles, à toutes lois. Et c’est la pensée qui fait l’homme et qui nous a fait inventer toutes choses… La pensée est sauvage, donc… A quoi pensais-tu avec tes pensées ??? 🙂
    Très bon samedi à toi

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    1. J’ai toujours un petit truc quand tu parles de ton père en commentaire sur le blog, le mien c’était les boutures de géranium qu’il faisait, je me souviens de le voir dans la serre avec son petit bout de bois taillé en allumette pour repiquer ses petites boutures dans des petits pots.
      Un petit voyage dans les pensées sauvages c’est bien mieux que dans l’obscurité 😦
      A pluche.

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      1. Il était jardinier dans une grande maison bourgeoise avec une serre chauffée l’hiver, il me semble qu’il faisait dans les 200 boutures pour mettre aux fenêtres l’été (y a 50 ans de cela).
        Déjà que cela n’ennuie de rentrer l’hiver les 4 ou 5 pieds de dahlias au sous-sol 🙂
        A pluche.

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