Poissy, années 1988…

C’est en voyant les clichés en noir et blanc d’un blogueur qui se reconnaîtra s’il passe dans le coin que j’ai ressorti des vieilles photographies que j’avais faites en 1988, à cette époque j’habitais un petit coin des Yvelines.

En 1988, je faisais parti d’un club photo, je développais mes bobines dans la salle de bain avant d’aller faire les tirages dans le labo.

A cette époque j’avais un vieux Pentax que j’ai toujours dans un coin, le numérique a depuis changer la façon de prendre des photographies et on ne compte plus le nombre de clichés sur la bobine, c’était si j’ai bonne mémoire souvent jusque 36, maintenant en multipliant les cartes SD on n’a plus de limite.

Presque 35 ans que j’ai pris ses clichés, cela ne va pas me rajeunir.

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Fibulanomiste…

Hier, on m’a offert une bouton de l’ONF.

Comme vous le savez un cadeau ne se refuse pas alors je l’ai mis dans poche et aujourd’hui j’ai fait quelques recherches sur les collectionneurs de boutons.

La définition du fibulanomiste, c’est celui ou celle qui collectionne les boutons de vêtements.

Alors finalement en cherchant un peu dans un tiroir, je me suis rendu compte que j’étais un fibulanomiste sans le savoir.

On en apprend tous les jours 🙂

L’escalier glissant…

C’est un escalier en pierre qui date du début du siècle dernier, autant dire qu’il en a vu quelques paires de chaussures et je vous laisse imaginer ce qu’il a vu d’autre ???
C’est un escalier qui monte et qui descend lorsqu’on le quitte, l’histoire que je raconte ci dessous m’est arrivé lorsque j’étais sur le point de le quitter.
Enfin toujours est-il que cette collection d’une douzaine de marches, agrémentée d’un palier en son milieu voit passer ma paire de chaussures « taille 42 » depuis environ 17 ans et jusqu’à lundi dernier nous avions toujours de bonnes relations. Mais ce lundi, je ne sais pas si ce sont les conditions météorologiques qui l’on mis dans cet état mais voila qu’il s’est rebiffé, il avait bien tenté une ou deux fois de me mettre au taquet mais sans résultat, c’était durant la mauvaise saison hivernal et j’avais mis cela sur le compte du verglas ou de la neige.
Mais maintenant c’est le printemps, comme les autres il aurait du retrouver sa bonne humeur, sa joie de vivre, ce jour là j’ai goûté aux plaisirs du triple Salto renversé, il a réussi à me coller au sol sur le dos du palier après m’avoir fait survoler 3 ou 4 marches, la chute a été malgré tout assez rapide.
Le choc plutôt rude, les conditions climatiques s’était joint à mon malheur pour rajouter un peu plus de plaisir sournois.
Je me suis redressé comme j’ai pu, regardant de tout coté pour savoir si quelqu’un n’avait pas été témoin de ma triste expérience, mais personne à l’horizon, j’aurais pu y laisser ma vie sans que personne ne vienne à mon secours et c’est à ce moment qu’on réfléchit et la question vous tourmente:
Que serait la vie, sans tous les aléas qui parcourent notre existence ?
Enfin je rassure mes lecteurs assidus, je suis bien en vie, je n’ai rien de casser et je n’ai pas perdu mon sens de l’humour, qui selon certains prend parfois des allures caustiques.

A pluche.

L’escalier en question est celui qui donne sur la rue de l’autre coté, l’histoire se passe en 2008 et j’avais déjà publié le texte à cette époque sur un autre espace.

Dépoussiérage des archives…

La varicelle.
Il était une fois, il y a bien longtemps un petit garçon qui était cloitré à la maison parce que sa sœœur lui avait refilé la varicelle.
Un petit rappel des symptômes de cette maladie pour ceux ou celles qui ne l’ont pas attrapée.
Les boutons se présentent sous forme de petites tâches rosées de 3 mm de diamètre environ qui se transforment assez rapidement en petites cloques remplies d’un liquide transparent avec parfois une rougeur autour et de fortes démangeaisons accompagnent cet état.
Les poussées de boutons de varicelle s’étalent par palier : deux ou trois bouton au coucher le soir pour se réveiller avec le thorax rempli de bouton.
Les boutons apparaissent généralement tout d’abord sur le thorax, sur le front puis s’étendent parfois de manière spectaculaire sur les jambes, les bras, le buste.
Au bout de 48h00 après leur apparition, les boutons séchaient et une petite croûte se forme au centre avant de tomber au bout de 8 jours environ.
Enfin toujours est-il que j’étais coincé à la maison quand soudain c’était le remue ménage dehors, les quelques poules que nous avions courraient partout en criant alors qu’elles étaient sagement enfermées dans le poulailler.
Deux chiens de chasse venaient de sauter par dessus le grillage, coursaient les petits volatiles, de la fenêtre je pouvais observer la scène, j’ai appelé maman pour lui dire ce qui se passait, après un rapide coup d’œœil par la fenêtre et devant les dégâts qu’elle pouvait mesurer, elle s’est jetée sur le téléphone pour appeler la police.
Ma petite sœœur pleurait toutes les larmes son corps en voyant toutes les plumes voler et les corps meurtris des pauvres bêtes allongés sur le sol.
Découvrant peu à peu le carnage qui était en train de se jouer, je suis allé dans la chambre des parents, j’ai ouvert l’armoire où mon père rangeait la carabine , j’ai pris l’arme avec la boite de cartouches et je suis allé à la fenêtre.
J’ai ouvert, pointé l’arme chargée en direction des monstres, deux setters, un irlandais et l’autre anglais, j’avais le doigt sur la détente prêt à faire feu, un des chiens dans ma ligne de mire.
Ma mère en communication avec les services de police me disait :
Ne tire pas !!!
à l’autre bout du fil l’agent demandait:
Qui veut tirer ?
Je n’ai pas tiré, toutes les poules sont mortes sauf une qui avait réussi à se cacher dans les feuilles, les chiens sont partis comme ils étaient venus, nous avons retrouvé les propriétaires qui nous ont indemnisé une misère alors que nous avions perdu tous nos volailles, nous n’avons jamais revu les chiens et nous n’avons plus eu de poules à la maison.
Bien plus tard, nous avons eu des pigeons mais c’est une autre histoire.

C’est une véritable histoire, je crois bien que c’est depuis ce moment que j’ai compris que nous ne vivions pas dans le même monde que ces bourgeois et leurs chiens d’outre Manche.

L’ensorceleur…

Avant de sévir sur WordPress.com j’écrivais quelques billets sur blog.fr, c’était surtout la grande période des coups de gueule d’Anatole et puis je postais quelques histoires plus ou moins vraies.

Il m’arrive de me plonger dans mes archives et de retrouver des billets qui me font rire, mais pas toujours 😦

C’était un de ces soirs ou la nuit sans crier gare vous plonge dans le noir sans que vous ne voyez le passage à niveau entre « chien et loup ».
C’était la semaine dernière, ou peut-être celle d’avant, toujours est-il que vers 19h30, un homme qui vend des légumes primeurs est venu sonner à la porte de la maison, phénomène étrange puisque durant le moment où j’ai allumé la lumière du dehors et le temps où j’étais en train de mettre la clé dans la serrure, je l’entendais parler.
Une fois la porte ouverte je découvrais un grand bonhomme, seul qui avait un regard assez singulier, rien de méchant mais juste un peu étrange.
C’était ce genre de commerçant qui parcoure la campagne pour vendre des légumes primeurs et autres fruits, dans un élan de bonté je suis allé voir ce qu’il proposait dans son camion, effectivement il avait de beaux légumes dans des cageots et après m’avoir embrouillé la tête en me donnant les prix au kilogrammes j’ai dit d’accord, pour 25 kg de pommes de terre, 10 kg d’oignons, un cageot de clémentines et deux cageots de pommes et nous avons apporté tout cela au sous-sol dans la brouette, puis soudainement est venu le moment de faire les comptes, et là mon cerveau commence à se remettre en état de marche, ces paroles m’avaient sans aucun doute anesthésiées, en voyant la facture de 172€, c’est a ce moment que j’ai dit: « bin non, cela fait trop cher », rien que pour les pommes il y en avait pour 80€, alors je lui dis qu’à la limite je veux bien prendre les
pommes de terre (37€) quand même et je lui ai dit que c’était quand même le double du prix de mon dernier achat de patates . Donc nous retournons au sous-sol, il reprend sa marchandise tout en secouant la tête et je lui paye ses 25 kg de patates, en lui disant que je m’excusais mais que vraiment c’était trop cher et surtout je trouve l’excuse du conditionnement trop volumineux, il avait l’air déçu quand même le pauvre gars, du coup cela m’a un peu travaillé le soir et j’ai eu du mal à trouver le sommeil.
Lorsque j’ai raconté tout cela à la petite femme qui partage ma vie, elle m’a dit, c’était sûrement : « le vendeur ensorceleur ».
Elle avait bien une petite envie de me taquiner mais comme elle me connaît depuis le temps
qu’elle me supporte, elle s’est abstenue et c’est pour cela que je l’aime.

Saint Léger le petit.

Cette église du XII e et XV e siècle en pierre est composée d’un cœur du XV e et d’une nef construits sur un plan rectangulaire.

La porte occidentale, en plein cintre, est accostée de colonnettes. Celles-ci  sont surmontées de chapiteaux de la fin du XII e siècle, sculptés de feuillages et de crochets aux angles supérieurs et le tympan est décoré de rosaces.

porte d’entrée.

Bénédiction De l’église de Léger le Petit.

Il y a quatre ans, le 8 novembre 1954, à la demande de M. l’abbé de Saint ­Sauveur, une délégation de la commission d’Art Sacré rendait visite à l’église Saint Léger le Petit et en constatait l’extrême délabrement. Fallait-il la restaurer ou la laisser tomber en ruines. ? M. l’abbé de Saint-Sauveur opta courageusement pour la première solution.                                .

Appuyé par Son Excellence Mgr l’Archevêque, il lança un pressant appel autour de lui : Un prêtre, expliquait-il, ne peut se résoudre à voir s’écrouler la maison de la prière à lui confiée. C’est pourquoi je vous tends la main. »

L’appel fut entendu. Des fêtes furent organisées pour trouver des ressources. La municipalité apporta son concours; les paroissiens et de nombreux amis en­voyèrent leurs dons. Les travaux de restauration confiés à M. Herr, architecte, furent entrepris au cours de l’année 1957 et heureusement achevés il y a quelques semaines,

Dimanche dernier, par un soleil magnifique et en présence d’une foule nombreu­se, Son Exc. Mgr Lefèbvre, accompagné de Mgr Signargout et de M. le Chanoine Girard, vicaires généraux, vint bénir l’église complètement rénovée, depuis sa toiture jusqu’à son mobilier. Après avoir expliqué le sens de la cérémonie qui allait se dérouler, Son Excellence procéda à la bénédiction de l’extérieur et de l’intérieur de l’édifice. Au nom de la paroisse, M. l’abbé de Saint-Sauveur salua Mgr l’Arche­vêque de Bourges « que de mémoire d’homme on n’avait jamais vu à Saint Léger ­le Petit « , (de mémoire d’homme vivant). Il fit un bref historique des travaux de restauration et félicita tous ceux qui surent les mener avec tant de goût et dans des conditions parfois si pénibles.

Alors, Son Excellence célébra la messe, devant une foule qui débordait sur le parvis de l’église et qui s’associa avec le plus grand recueillement aux prières du célébrant et aux beaux chants de la chorale de Sancergues. A l’évangile, Mgr Lefebvre ne put cacher sa joie et son admiration devant cette petite église qu’il qualifia, elle aussi, d’église pilote de son diocèse. Il complimenta tous ceux qui avaient contribué à ce beau résultat et spécialement la municipalité de St Léger ­le Petit et son curé. Puis s’appuyant sur l’évangile du jour, il sut tirer, de la para­bole du Festin, de fortes et pertinentes leçons pour la vie chrétienne.

A l’issue de cette cérémonie, un vin d’honneur, offert au château de Madame la Comtesse d’Harcourt, réunit tous ceux qui avaient travaillé à la résurrection de l’église de St Léger le Petit.

Sources: la vie catholique, 86eme année, n°41 du 11 octobre 1958.

l’église de saint léger le petit.

l’église en 2003.

Toujours en fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé ses fichiers que je partage une nouvelle fois.

Depuis la petite église a reçu un nouveau toit et c’est refait une petite beauté, souvent dans ces édifices il nous faut grimper quelques marches, ici ce n’est pas le cas puisqu’il faut les descendre une fois franchi la porte d’entrée (dans mes souvenirs).

Le galinsoga cilié.

Originaire du Mexique, le galinsoga cilié a connu une forte expansion, il est désormais présent pratiquement partout, y compris dans le reste de l’Europe et dans de nombreux autres pays du monde. Il est omniprésent dans la plupart des grandes et petites villes où on le trouve dans les friches, le long des murs, au pied des arbres, sur les trottoirs ou les parkings, dans les jardins, les plates-bandes, les jardinières, le long des voies ferrées, etc. Bref, le galinsoga cilié est devenu une plante envahissante en milieu urbain, même si, compte tenu de sa petite taille, il reste discret.

Toujours la découverte des plantes sauvages des trottoirs de mon petit village, j’ai trouvé ce spécimen, sachant que Mexico se trouve à environ 9000 km d’ici on peut la féliciter pour ce voyage.

galinsoga cilié

galinsoga cilié.

Le galinsoga à petites fleurs a été introduit dés le XVIIIe siècle, depuis l’Amérique du sud par l’intermédiaire des jardin botaniques, ensuite au cours du XIXe siècle, il s’est acclimaté aux cultures maraîchères ce qui a permis sa dispersion à grande échelle, puis en 1920 est arrivé son cousin le calinsoga cilié, ce dernier s’est propagé à son tour et semble avoir repoussé le précédent au point de le rendre rare ou très rare dans de nombreuses villes.

Sources: le guide des plantes des villes et villages, de Gérard Guillot aux éditions Belin.

le guide des plantes des villes et villages.

Strobiles

En botanique, c’est une structure présente sur de nombreuses espèces végétales terrestres porteuses de sporanges densément regroupées le long d’une tige.
Les strobiles sont souvent appelés cônes en lieu et place de glomérules, mais de nombreux botanistes limitent l’utilisation du terme « cône » au fruit ligneux de conifères.

Alors j’ai rencontré les strobiles en allant repérer mon prochain terrain de jeu, ce n’est pas la première fois que j’en vois mais je ne connaissais pas précisément son nom.

Ici vous avez des spécimens de strobiles sur un Aulne glutineux, l’Aulne est utilisé pour reboiser des terres incultes. L’Aulne (comme le saule) est efficace dans le maintien des berges grâce à son système racinaire profond.
Son bois est léger, tendre, mais il tend à se fendre. Une fois coupé, il se colore de rouge à l’air, ce qui lui a valu des superstitions. Ajoutez à cela que l’aulne fut utilisé pour construire des gibets ! Il est réputé imputrescible et durcir au contact de l’eau. On en fit des pilotis à Venise (avec des Ormes également) et des sabots ; de l’écorce et des rameaux, on extrayait la teinture noire des feutres. L’écorce contient des principes fébrifuges. Les Indiens creusaient le tronc de la variété américaine pour en faire des canots.

Sources: http://les.arbres.free.fr et Wikipédia.

Préparation au chaos…

Quand je ne fais pas de recyclage, de bricolage ou même de la réparation, je trouve toujours à occuper mes petites mains, avec ce brouillard givrant les journées de bûcheronnage sont reportées (clin d’œil à J-M).

Durant cette période peu propice, qui voit éclater un peu partout des soulèvements, des conflits on pourrait penser que le chaos va frapper bientôt à notre porte.

Et puis y a toujours au fond de moi cette âme d’enfant et je me rappelle la période où j’étais petit avec la fabrication des lance-pierres, des arcs et des bâtons.

Alors durant ces jours maussades, je me fabrique ces objets du passé au cas ou 🙂

le lot

Sur la gauche, vous avez le lance-pierre, branche de noisetier, chambre à air et morceau de cuir, le bâton de berger 1,40m pratique dans les lieux vallonnés qui peut s’utiliser à deux mains dans les pentes, le bâton de marche avec férule acier pour terrain plutôt plat, le couteau vous l’avez déjà vu sur le blog avec sa housse en cuir, et un petit arc en noisetier, les flèches ne sont pas encore en production.

Le bois utilisé est du noisetier car il est souvent assez droit et quand même assez souple.

Je ne me suis pas aventurer à fabriquer une fronde mais je me souviens étant gosse d’en avoir fait une, l’avantage de cette dernière c’est qu’on n’a pas besoin de caoutchouc, mais faut s’avoir s’en servir.