Mon dernier projet…

Vous le savez maintenant j’ai toujours des idées, parfois des gros délires aussi mais le dernier en date c’est celui de faire un herbier numérique, la condition c’est d’utiliser une solution libre pour construire ce fichier.

Scribus est un logiciel de Publication Assistée par Ordinateur qui fait bien le boulot, qui est libre et traduit en Français, j’ai encore quelques difficultés pour insérer un Index mais trouverais sans doute une solution (si vous avez une idée, les commentaires).

Mon idée ce n’est pas répertorier toutes les plantes mais seulement celles qui colonisent les trottoirs de nos villes et villages, en faire un fichier numérique sous forme de fiches descriptives et dans la foulée mettre en avant celles qui risquent de devenir invasives.

Pour commencer il faut photographier les plantes dans leur environnement, la plante en entier, les feuilles et les fleurs ainsi que les fruits lorsqu’il y en a. Pour ce premier exercice je vais me contenter d’un périmètre de 300 m autours de la maison, ce qui va donner du travail (environ une trentaine de plantes).

Ensuite faire une reconnaissance des plantes en étant le plus précis possible tout en sachant que je ne suis pas botaniste.

Restera à mettre tout cela dans Scribus pour en sortir un livret pdf.

Un aperçu de la page de couverture.

herbier numérique.

Pour le moment c’est un projet qui ne demande qu’à s’épanouir, qui a déjà été fait dans certaines villes comme Bruxelles et en région Parisienne.

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Le mouron rouge.

Le mouron rouge est une petite plante rampante, haute de 10 cm, large de 40 environ. Elle produit de fines tiges presque quadrangulaires portant des feuilles opposées ovales, glabres et sans pétiole, séparées d’assez longs entrenœuds. Les fleurs naissent à l’aisselle de chaque feuille, portées par un long pédoncule floral. Ce sont de petites fleurs aux 5 pétales étalés et réguliers, soudés uniquement à leur base. Les fleurs sont rouge, orangé ou bleu, selon les individus ou selon l’acidité du sol d’après certaines théories, et présentent une gorge pourpre.

mouron rouge.

Les feuilles sont opposées, la tige est carrée, glabre, souple et très ramifiée, la nocivité de la plante est due à sa richesse en saponines, elle n’est pas mortelle et une consommation accidentelle ne nécessite pas d’aller aux urgences, par contre elle est mortelle pour les lapins et les poissons.

Sources: Récolter les jeunes pousses des plantes sauvages comestibles (édition Terran).

mouron rouge.

Une enquête pour anatole…

Alors que je faisais un petit tour du jardin, je remarque une grosse abeille charpentière qui vient fureter autour du nichoir pour mésanges.

L’insecte fait plusieurs fois le tour du logement sans jamais s’introduire dedans avant de prendre la clé des champs, curieux par nature je m’approche du tronc que j’ai transformé en habitation à loyers modérés pour examiner la chose.

nichoir a loyer modéré.

Il semble qu’un locataire se soit installé sans en parler au syndic, au pied du logement je remarque quelques petits tas de sciure et par moment certains copeaux tombent.

tas de sciure.

En levant les yeux je remarque deux petits trous par lequel s’échappe les petits restes de casse-croûte du visiteur et squatteur.

trous d’éjection.

J’ai une petite idée sur l’identité de l’insecte qui fait ses courses à la maison mais pour le moment je n’ai pas encore pu le prendre en flagrant délit de vol de matière première.

J’attends vos idées.

Non, ce n’est pas une taupe dans le jardin…

Non ce n’est pas une taupe qui visite le jardin mais seulement une ou plusieurs abeilles solitaires qui ont décidées de faire leurs nids sur cette partie ensoleillée du jardin.

Je n’ai pas pu faire de photo du locataire car apparemment il était occupé mais j’ai juste aperçu sa petite tête noire lorsqu’une abeille sauvage a voulu s’introduire dans l’orifice.

Pour vous donner une petite idée de la taille il suffit de regarder le bouton de pâquerette sur les clichés.

Ancolie.

Voila une petite plante qui s’est installée seule dans le jardin, le vent ou un oiseau aura facilité son déplacement, toujours est-il que chaque année un nouveau pied revient vous faire la surprise d’une petite floraison.

On prétend que c’est une plante médicinale, mais les graines de l’ancolie contiennent de l’acide cyanhydrique, qui est toxique. C’est cet acide que l’on retrouve dans les noyaux amers d’abricots.
Par ailleurs, la présence de glucosides cyanogènes lui confère des propriétés narcotiques.

On l’appelle aussi selon les régions, Gants de Notre-Dame, Bonne Dame, Cornette, Aiglantine, Galantine, Colombine, Clochette, Manteau royal.

ancolie
Différents stades de floraison.

Au Moyen Âge, l’ancolie commune, surnommée  » bonne-femme « , était considérée comme une plante magique aphrodisiaque.

Sources: Wikipédia, https://doctonat.com/ancolie-plante-medicinale/

Le salsifis.

Il y a pratiquement deux ans j’avais écrit un petit billet sur le salsifis, à cette époque nous étions confinés dans nos maisons et l’attestation de déplacement ressemblait à un document des années 1940 pour la circulation limitrophe.

Pas besoin de me déplacer cette fois puisque les graines emportées par le vent sont venu s’installer dans mon jardin, cette fois c’est en fleur que j’ai pu lui tirer le portrait.

fleur de salsifis
la plante en entier.
en bouton.

Je vous laisse regarder le précédent billet sur cette plante qui peut se manger.

La violette.

J’ai déjà parlé de la violette sur le blog en 2019 aujourd’hui pas de cuisson puisque c’est juste dans une petite salade de plantes sauvages qu’elle se retrouve.

violettes

J’ai donc pris mon courage à deux mains et je suis parti à la recherche de quelques feuilles de plantes sauvages pour faire une petite salade, histoire d’accompagner le petit croque monsieur au Brézain, un fromage fumé de Haute Savoie.

salade sauvage.

Pour concocter ce petit repas de ruminant , j’ai trouvé des pissenlits, de la mélisse, du trèfle, de la pimprenelle, des fleurs de violettes et de pâquerettes et poignée de pignons de pins.

Si vous ne voyez apparaitre aucun billet dans les jours à venir c’est que la salade ne sera pas bien passée.

Cardamine hérissée…

C’est sans doute une petite plante que vous avez déjà rencontrée, la cardamine est une plante annuelle de 10-25 cm ayant un cycle de végétatif sur 3 ou 4 mois. Les petites fleurs blanches disposées en grappes qui s’allongent au fur et à mesure de la floraison en laissant apparaitre les siliques allongées et dressées. ces dernières dés leur maturité et au moindre contact projettent leurs petites graines.

Elle se cueille en hiver de préférence avant la floraison, ensuite les tiges deviennent dures et les feuilles de la rosette disparaissent. Sa saveur de cresson, pas très piquante est si agréable qu’il est possible de la manger seule en salade.

Les feuilles des autres cardamines se ressemblent et toutes sont comestibles, mais attention goûtez les , elles ont un goût plus ou moins piquant, voir amer, leurs fleurs sont souvent préférées.

Hôtel à insectes…

Je vous avais montré il y a quatre ans le petit hôtel à insectes que j’avais construit de mes petites mains, il est toujours debout et aujourd’hui j’ai eu l’occasion de voir une famille de locataire.

Curieux petit insecte, le gendarme fait partie de la famille des pyrrhocoridées. Il est connu sous plusieurs noms comme Pyrrhocoris apterus, le soldat ou encore le suisse. Ces noms font référence aux tenues des gardes militaires rouge-orangé et noir dans les années 1750. Le gendarme est avide de chaleur, ce qui lui vaut d’autres surnoms comme la punaise rouge, le cherche-midi ou la punaise au corps de feu.

Sources: Rustica.

Le soldat constitue un allié précieux pour l’entretien du jardin. Ils aident à protéger le potager et les plantes des insectes nuisibles comme les pucerons, les cochenilles et bien d’autres encore en les mangeant. De plus, les gendarmes ont un rôle important dans la préservation de l’écosystème en aidant les feuilles mortes et les cadavres d’insectes à se décomposer plus rapidement.

Alors leurs construire une petite maison en vaut bien la peine.