Le châtaignier.

Le châtaignier peut atteindre 30m de hauteur, ici nous sommes pas loin de 5 ou 6 m et dire que j’ai rapporté ce petit bout d’arbre dans la poche de mon blouson, c’est Gaston qui me l’avait offert un jour que nous avions planté les patates.

Ce sont les Romains qui ont développés la culture de ce véritable « arbre à pain » des pays tempérés et qui a fourni pendant des siècles la nourriture de base de nombreux peuples des régions d’Europe aux sols trop acides pour que les céréales y poussent bien.

Mais le châtaignier est aussi une plante médicinale, contre la coqueluche on peut préparer une infusion avec 30 g de feuilles par litre d’eau.
Les fruits en purée ou braisés, en dehors du fait qu’ils constituent un excellent aliment très nourrissant, sont aussi fort bien tolérés par les estomacs délicats et remédient à la diarrhée bénigne.

châtaignes
feuilles de châtaignier

Sources: Le Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Peut-être que la météo médiocre de l’été aura été bénéfique à ce petit châtaignier et que nous pourrons manger quelques fruits durant l’automne.

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Le laurier.

C’est un petit arbre pouvant atteindre 10m, originaire du bassin méditerranéen, où il se rencontre à l’état naturel dans les bois . Son tronc à l’écorce sombre porte des feuilles persistantes en forme de fer de lance, coriace et légèrement ondulées sur les bords, qui dégagent lorsqu’on les brise un arôme balsamique.

L’usage condimentaire des feuilles de laurier est classique pour parfumer les sauces, les ragoûts, le poisson et les marinade. Elles sont indispensables aux courts bouillons et aux bouquets garnis.

Seul notre laurier sauce est comestible et il ne faut pas le confondre avec les autres plantes comme le laurier-rose, laurier-cerise, laurier-tin ou le laurier d’Alexandrie.

Ce matin j’ai procédé à un petit rafraîchissement de mon laurier, lorsque je l’ai planté il y a quelques années ce n’était qu’une petite bouture qu’on m’avait offert.

Ce pied de laurier à déjà eu les honneurs du blog car avec son bois j’ai remis en état un couteau de cuisine qui est toujours en activité depuis son recyclage.

Laurier
feuilles de laurier

J’ai profité de cette petite taille pour faire provision de feuilles pour la cuisine de cet hiver.

laurier des cuisines

Le laurier est le roi du bouquet garni, il doit être largement utilisé pour les sauces et marinades, pour ses vertus antiseptiques et digestives.

On peut faire des infusions pour favoriser la digestion en plongeant 15 à 30 g de feuilles dans un litre d’eau et confectionner une pommade anti-rhumatismale avec les baies du laurier.

Sources: le Petit Larousse des Plantes Médicinales.

La joubarbe des toits.

C’est une plante vivace qui croît sur les vieux murs, les toits, les ruines et les rochers de la plupart de nos régions, elle est native en Europe.

La joubarbe ressemble à un artichaut miniature: ses feuilles épaisses, grasses, aiguës sont étroitement imbriquées les unes dans les autres.

En été, la rosette s’entrouvre pour laisser jaillir en son centre une hampe florale atteignant jusqu’à 50 cm, couverte de feuilles dirigées vers le haut, terminée par une ample panicule de fleurs rose pâle aux pétales aigus.

Sources: Le petit Larousse des Plantes Médicinales.

Joubarbe.

Au Moyen Âge, on utilisait les feuilles de joubarbe comme émollient sur les blessures. De la familles crassulacées, on l’appelle grande joubarbe, artichaut sauvage ou encore herbe aux cors, pour ses derniers deux ou trois applications de suc suffisent selon une médecine populaire.

La pensée sauvage.

C’est une jolie plante vivace assez commune dans les champs, les vignes et les terres remuées de toutes nos régions.
La plante renferme du mucilage, des saponosides, des flavonoïdes et du salicylate de méthyle, qui lui donne un goût particulier. On utilise soit la plante entière fleurie soit les fleurs seules, les propriétés étant les mêmes.

La pensée sauvage est une de nos meilleures plantes dépuratives à la fois laxative et diurétique. On l’utilise contre les rhumatismes mais surtout contre les maladies de peau, dartres, eczéma, herpès, acné, psoriasis, furonculose.

Ses vertus expectorantes sont mis à profit contre la bronchite et la coqueluche.

Sources: le Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Ces petites pensées se contentent de très peu de terre puisqu’elles poussent dans les cailloux et même entre les joints des pavés.

La mauve sylvestre.

C’est une plante vivace commune dans les décombres, les champs et les bords de chemins. Sa tige dressée porte des feuilles arrondies, plus ou moins divisées en cinq lobes.

Les grandes fleurs présentent trois enveloppes florales: un calicule à trois languettes libres entre elles, un calice à cinq sépales, une corolle à cinq pétales d’un rose pourpré en forme de cœur. Les files des étamines sont soudés entre eux sur toute leur longueur, formant un tube d’où sortent les nombreux styles.

Les petits fruits circulaires, composés de nombreux carpelles sont connus des enfants sous le nom de « fromages ».

On utilise plutôt les fleurs mais un mélange de feuilles et de fleurs peut-être utilisé aussi en décoction, contre la toux et les irritations.

Elle fait partie de la famille des malvacées, sous des noms divers comme mauve sauvage, grande mauve ou encore herbe à fromage.

Photo prise dans la région de Montpellier, par Bb.

En usage externe, les qualités calmantes et adoucissantes de la mauve font merveille contre toutes les irritations et inflammations.

Sources: Le petit Larousse des Plantes Médicinales.