La chicorée.

Cette plante annuelle, bisannuelle ou vivace atteint jusqu’à 1 mètre de hauteur. Très commune dans les prés, les lieues incultes et les bords des chemins, elle est répandue dans tout l’hémisphère nord. On la cultive pour ces racines et la production de salades ou d’endives. Ces feuilles en rosette, d’aspect semblables à celles du pissenlit sont profondément divisées en lobes écartés ou renversés. La tige porte de maigres rameaux rigides qui forment avec elle un angle obtus. Elle s’illumine à la fin de l’été d’élégants capitules composés de fleurs toutes en languettes, d’un tendre bleu pâle. La plante laisse s’écouler à la coupure un latex blanc très amer.

Ici c’est un pied de salade qui a survécu à l’hiver et qui est actuellement en fleur.

C’est une plante médicinale qu’on préconise en cas de rhumatisme et qui lorsqu’elle est consommée sous forme d’infusion calme la soif des diabétique sans provoquer de transpiration secondaire et elle régularise aussi la diurèse (élimination des urines).

Chicorée
Chicorée.

Sources: Petit Larousse des plantes Médicinales.

Petit Larousse.

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Dans le collimateur du chef (1).

En fouillant dans mes archives j’ai retrouvé un vieux texte qui date des années 2010, je l’avais déjà publié sur mon ancien blog qui n’existe plus et je l’ai découpé en deux parties, la suite arrivera la semaine prochaine.

J‘ai eu une époque un peu délicate durant ma fin de carrière et je me défoulais en couchant du texte, ici c’est une fiction, toutes ressemblances avec des événements ayant existé seraient fortuites.

Vous l’aurez sans doute compris je suis dans le collimateur de mon chef et l’autre jour au retour de tournée j’ai trouvé un mot sur ma position de travail dont je reproduis le texte ici même.
Anatole.
Il n’a pas été possible de rester pour vous rencontrer à cause d’un problème d’organisation mais je tiens personnellement à vous dire que demain matin notre collaboratrice Mlle Nikam viendra vous accompagner sur la distribution dans le but de surveiller votre travail et signaler les anomalies qui pourraient se présenter.
Vous voudrez bien rester courtois et aimable envers elle.
Merci.
Et c’est signé: le chef.

Pour rappel des événements, la semaine passée j’ai été sanctionné pour absence irrégulière sur ma position de travail, alors que j’étais dûment mandaté par le syndicat pour représenter un des leurs.
Je n’ai pas besoin de vous dire que je commence à être fatigué, les conditions de travail qui se dégradent, les intempéries qui se rajoutent à tout cela il n’en faudrait pas beaucoup plus pour faire péter la poudre ou le couteau à désosser.
J’ai donc signer ma fin de vacation, une nouvelle fois avec des dizaines de minutes supplémentaires et j’ai repris le chemin de la maison paisiblement à pieds.
La nuit portant conseil, je me suis dit que demain matin serait une nouvelle journée et qu’il ne fallait pas m’inquiéter.
6 heures le réveil vient de sonner et le rituel habituel peut démarrer, mis en route la machine à café, rasage et passage sous la douche pendant que le jus coule à travers le filtre, un bon quart d’heure plus tard je sers le petit noir dans un grand bol ( il me faut toujours un bol de café pour démarrer la journée) ensuite découpage des tartines, éventuellement passage par le grille pain, préparation du bol de lait chocolaté (encore un habitude) pendant que le bol chauffe dans le four à micro-ondes, petite couche de beurre et confiture pour
agrémenter le petit déjeuner.
La suite n’a que peu d’intérêt et je vous passe le détail sur mon passage au milieu des manchots.
7 heures, prise de service.
Je ferais l’impasse aussi sur le déroulement de la préparation à la distribution, la demoiselle Nikam est bien là comme prévu, elle prend des notes et regarde sa montre, vient par dessus mon épaule lorsqu’elle ne comprend pas ce que je fais, mais je reste courtois parce que j’ai des consignes.
Après 2 heures et demi de préparation la voiture est chargée, il a fallu que je trouve une solution « pratique » pour caser la charge de travail, préparer les paquets en fonction de la tournée et surtout faire une place pour mettre la collaboratrice.
9 heures 35, départ vers mon univers de travail, le moment que je préfère, c’est celui où je m’élance tel un fidèle destrier, faire qu’au retour les 340 usagers auront eu le plaisir de me voir, ou seulement la voiture et que les 3 m3 qui occupent l’arrière de la voiture auront retrouvé un peu d’espace libre.
Nous voilà donc sur le chemin de l’aventure, la distribution se déroule sans encombre, la statue de Saint Martin sculpté dans le mur de l’église nous fait signe en passant avec son bâton comme à son habitude et nous voilà partis dans les chemins un peu plus obscurs au fin fond des chaumes, alors la tu peux crier, personne pour t’entendre, sauf peut-être les cormorans qui font sécher leurs ailes sur les bords de Loire. En passant devant l’étang du gué du roy qui annonce le retour vers le centre bourg nous découvrons avec amusement une maman ragondin qui cherche un peu de nourriture sur les berges accompagnée de sa marmaille.
Puis passage par la maison de l’éclusier, le bruit de l’eau qui s’échappe des portes fait un bruit d’enfer, il ne faudrait pas tomber dans le bief surtout certain jour où le canal commence à friser sur les bords.
Jusque là nous avons échanger peu de mots, je suis d’un naturel peu expansif et il me faut sonder pas mal avant de me confier, donc pour le moment nous en restons juste aux expressions d’usages pour le boulot qui nous est demandé.
Viens maintenant le passage où par beau temps j’arrive à un point dominant le val de Loire, je peux parfois découvrir le Morvan sous la neige alors qu’ici le sol n’est même pas blanc.
Après cette petite excursion sur les hauteurs, il nous faut reprendre le chemin de la distribution qui pour l’instant a été suivi à la lettre.
Nous voilà dans une grande rue d’environ un kilomètre et demi qui n’a pas grand intérêt pour l’histoire si ce n’est qu’elle porte le nom d’une rue chaude et célèbre de Paris. Mais je ne suis pas d’humeur à plaisanter aujourd’hui.
La suite de la distribution se passe sans grande difficulté, les petites cours et autres impasses font de cette distribution de petits exercices pour le maniement de l’automobile.
Le deuxième bourg est lui plus concentré, il y a encore quelques activités, un boulanger et un troquet qui donnent un peu de vie dans ce village, ensuite vient la distribution des écarts comme on les appellent dans le jargon postal, ces petites maisons qui sont isolées au fin fond d’un chemin, sur une île entre la Loire et le canal et puis il y a aussi les maisons bourgeoises qui ont été construites il y a bien longtemps et dont les héritiers ont bien du mal à tenir les deux bouts pour faire l’entretien, ce sont des petits châteaux, la plupart ont dû vendre les dépendances pour pouvoir garder les bâtiments centraux.
Ensuite après être passé par cette noblesse il nous faut aller rejoindre les bords du canal encore une fois où l’on trouve les anciennes maisons des ouvriers des fours à chaud qui ont été revendues, elles se ressemblent presque toutes, puis vient la dernière usine en service sur la tournée qui prépare des aliments pour bestiaux, où parfois se dégage des odeurs de tourteaux brûlés.
Dire au revoir au canal et poursuivre en reprenant le chemin vers l’intérieur des terres, la brosse, le tureau, les taureaux, la croix rouge, les loges, les chamignons où nous avons eu l’occasion de voir Marcel qui est un chat tout roux, son propriétaire me fait bien rire lorsqu’il appelle son chat à haute voix.
Après le petit passage dans ses hameaux, il nous faut reprendre comme prévu dans l’itinéraire de distribution (que j’ai suivi à la lettre et c’est important) le passage par les réaux qui sont deux petits étangs alimentés par quelques sources et surtout par les eaux de pluie qui viennent des bois environnants.
Vous l’aurez remarqué c’est un paysage varié qui change au fil de l’avancement de la distribution et en fonction des saisons il est vraiment différent.


La suite la semaine prochaine…

Le Pic épeiche

Nous avons eu la visite de ce couple de pic épeiche dans notre châtaignier. L’épeiche, comme tous les pics, est un oiseau solitaire et assez individualiste la plus grande partie de l’année. Ce n’est que pour la reproduction au printemps qu’il recherche et tolère un partenaire, le temps de mener à bien une nichée unique. Ensuite chacun repart à sa solitude. Il n’y a aucune tendance au grégarisme chez cette espèce. Lorsque j’ai vu ce couple nous étions à la veille de l’été, cela me semble un peu tard dans la saison pour créer une famille. Impossible de prendre une photo du couple car ils étaient assez turbulents.

Pic épeiche
Pic épeiche.

Vous trouverez plus d’informations sur ce petit oiseau qui met un peu de couleur dans le paysage.

Bouton de serrage en châtaignier.

J’avais dit que pour le tour s’en était fini pour le moment, mais la météo m’a obligé à me réfugier dans le sous-sol alors j’en ai profité pour fabriquer deux boutons en châtaignier dans une latte de parquet qui traîne dans le garage.

Découpage à la scie cloche et ponçage en transformant la perceuse en mini tour. Ensuite après avoir ouvert la place pour glisser un écrou que je l’ai collé à la bi-composant.

Cela me permet de serrer et desserrer à la main sans avoir besoin d’outil.

Celui de la poupée mobile.
Celui du porte outil mobile.

Pour un peu plus de sécurité j’ai ajouter un capot en plastique sur le moteur, c’est un bidon de vinaigre de 5 litres dont j’ai retiré le haut, il y a deux ouvertures sur les cotés pour me permettre de serrer les vis de fixation du moteur.

Capot de protection.

J’ai toujours pas commander le variateur de vitesse mais ce sera peut-être la prochaine chose que je ferais sur ce projet.

Jean Martin, mémoire d’un compagnon tailleur de pierres.

Il y a bien longtemps que je n’ai parlé d’un livre sur ce blog, mais on m’a prêté cet ouvrage sur compagnonnage en France il y a quelques jours.

Jean Martin, mémoires d’un compagnon tailleur de pierres.

Ce livre retrace la vie de Jean Martin, son apprentissage dans le compagnonnage sur les chantiers du Maine et Loire natal jusqu’en Iran, en Egypte, en Grêce, en Syrie et enfin en Haïti. Dès l’instant où Alexandre Grigoriantz l’a rencontré sur le chantier de la Kara Klisa, perdu au fin fond de l’Azerbaïdjan Iranien, il a perçu en lui une âme d’une qualité rare et il a compris que ce français était marqué par un destin exceptionnel.

Vous l’aurez compris c’est un livre pour les gens qui aiment les travaux manuels, si vous passez votre journée devant un écran passez votre chemin.

Cela m’a donné envie de visiter le site des compagnons du devoir.

Petite tortue…

Le petite tortue c’est un papillon de l’ordre des lépidoptères entre 40-50 mm, les ailes rousses avec des taches noires, blanches et crème et une rangée de petites taches bleue près du bord.

Il est largement répandu dans les jardins, campagne cultivée, prairies.

Vous trouverez plus d’information sur ce site.

Ma source d’informations est le Guide des insectes Delachaux et Niestlé.

Les sources.

La fin du tour à laver,…

Voila c’est la fin du tour à laver, après avoir construit la poupée mobile il me restait à faire le porte outil qui doit aussi pouvoir se déplacer pour rester au plus proche de la pièce à tourner.

C’est donc cette partie que nous allons voir aujourd’hui.

Nous voila donc arrivé au bout de la construction, sans plan et avec le matériel à ma disposition actuellement c’est tout ce que je vais pouvoir faire pour le moment, comme je l’ai dit le moteur tourne bien trop vite et je vais devoir mettre en place un variateur de vitesse, mais pour le moment cela ne fait pas parti de mes priorités

Voilà un projet qui m’a occupé durant le confinement, et si l’année prochaine nous devrions remettre le couvert, je m’attaquerais à la suite.

Bricolage à 3 francs six sous…

Une petite idée de bricolage en tombant par hasard sur une vieille chaîne de vélo.

Cet outil sert à dévisser des trucs qui font de la résistance, j’avais un mandrin de perceuse sur un axe qui refusait de bouger. Avec ce morceau de pied de parasol, un petit boulon, son écrou et le morceau de chaîne j’en suis venu à bout.

L’inspiration est venu en regardant ce qui se vend dans le commerce et en copiant ce que certains bricoleurs ont pu fabriquer.

Pour retirer un filtre à huile, un gros boulon récalcitrant, un raccord vissé sur un tube s’est la solution pour trois fois rien.

Suite du tour à laver…

Comme promis la suite du projet de tour à bois à base de moteur de machine à laver, aujourd’hui j’ai continué la construction de la poupée mobile.

J’ai surtout travaillé sur le moyen de déplacer le chariot mobile, il faut qu’il puisse avancer le long des rails et pouvoir être bloqué.

Pour la pointe qui doit pouvoir tourner, je suis en train de recycler le mandrin et son axe d’une vieille perceuse hors service, mais pour le moment c’est encore compliqué.

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J’ai aussi sorti le poste à souder pour finaliser la pointe sur le moteur.

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Prochain bricolage installation du mandrin sur la poupée mobile, ensuite il faudra que je m’attaque à la construction du porte outil mobile.