Chemin de Compostelle.

Et oui parfois en parcourant les petites randonnées de village il arrive qu’on se retrouve sur le Chemin de Compostelle, avec nous pas question de faire les 700km qui séparent Namur de Vézelay mais juste un petit morceau.

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C’est une petite sortie qui mélange la promenade en sous-bois et les bords du Canal de la Marne. Nous sommes partis pour un peu plus de 5km, départ en bas de l’écluse de Vraux avec un passage dans le village de Juvigny (Marne).

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Concernant le type de végétation c’est plutôt du genre forêt alluviale, l’hiver le site doit être humide.IMG_2822IMG_2825IMG_2826

En observant bien les berges du canal, vous pouvez remarquer les palplanches qui maintiennent les berges, ce sont des pièges mortels pour la faune sauvage car impossible de remonter sur le bord, chez nous en région Centre nous avons des escaliers qui sont installés sur ces plaques et qui permettent aux animaux de sortir de l’eau avant de mourir d’épuisement. Dans la Marne pas vu ce genre de truc, la copine avec qui nous randonnions ce jour là, a du sortir de l’eau un chien tombé dans le canal qui n’arrivait plus à remonter, elle en a été pour un chaussure mouillé et un secouage de chien humide comme récompense.

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Le camp d’Attila.

C’est l’une des plus anciennes fortifications gauloises du nord-est de l’Europe. Le Camp d’Attila est un oppidum de plaine gaulois. L’enceinte fut construite vers 80 avant JC par le peuple des Catalaunes, qui fondera ensuite la ville de Châlons. Au moyen-âge, un seigneur y construisit une motte castrale pour y implanter un château, simple donjon de bois. Au 18 ème siècle, née une légende selon laquelle la bataille de 451 livrée contre les Huns s’y serait livrée, apparaît alors le nom du « Camp d’Attila ».

L’oppidum se présente comme une enceinte arrondie, fortifiée par un double rempart sur sa presque totalité. Il est bordé au sud par un cours d’eau « La Noblette » ; alimentée par de nombreuses sources, elle a l’avantage d’être toujours en eau et a alimenté aux siècles derniers de nombreux moulins.

L’aire interne, d’environ 550 m par 460 m, avoisine 21 hectares, mais si l’on englobe l’ensemble, remparts et fossé inclus, la superficie totale approche les 30 hectares.

Les remparts, réalisés avec les terres provenant du fossé, sont conservés en moyenne sur 4 à 5 m de hauteur. Ils ont été montés soit avec la craie issue du creusement des fossés (talus massifs) soit avec des poutres entrecroisées tenues par des fiches en fer, les caissons ainsi obtenus étant comblés par la craie et l’ensemble recouvert par de la terre (murus gallicus). Du fond du fossé au sommet du rempart, une pente de dix à douze mètres d’environ 50 à 60° est à escalader pour pénétrer dans l’enceinte. Une palissade en bois, construite sur le sommet du rempart, pouvait assurer la protection des défenseurs.

Quatre accès, situés aux points cardinaux, existent à l’heure actuelle mais de ces ouvertures dans l’enceinte, aucune ne peut être reconnue à coup sûr comme une porte de l’oppidum.

Sources: le camp d’Attila.

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Même durant un court séjour en Champagne on peut marcher sur les traces d’Attila, je pense que la sortie aurait plus d’intérêts au printemps pour profiter de la végétation et de la faune sauvage. C’est un balade facile et on ne devrait pas se perdre puisque qu’on tourne en rond pour rejoindre son point de départ.

Le trolle d’Europe.

Trollius europaeus, le trolle d’Europe, encore appelé trolle de montagne ou boule d’or est une très belle plante vivace indigène appartenant aux Renonculacées. Le trolle d’Europe est une espèce montagnarde, présente au-dessus de 500 m d’altitude dans tous nos massifs français. Il affectionne les prairies humides. Les trolles sont une espèce d’énorme bouton d’or globuleux.

Dans mon potager je suis toujours en train de faire la chasse aux boutons d’or mais je dois avouer qu’en pleine nature je trouve la plante assez sympathique et plutôt jolie.

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C’est encore une petite plante que j’ai pu photographier sur le plateau de Solaison à environ 1500 mètres d’altitude.

Sources: trolle et quelle est donc cette fleur ?

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Le plateau de Solaison.

Une dernière petite sortie sur le plateau de Solaison avant que la météo ne contrarie nos promenades de plein air.

Après avoir été à la cascade du Dard, nous voila partis en direction du col de Solaison, la température n’était pas mal quand on sait que nous étions déjà à 1500 mètres, c’est un beau plateau qui nous permet de découvrir  les sommet de Leschaux, la pointe d’Andey et une magnifique vue sur la vallée de l’Arve.

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Voila encore une belle sortie, merci à nos deux guides qui nous ont fait découvrir ce petit coin de Haute-Savoie.

 

 

Gorges du Bronze et cascade du Dard.

Lors d’une petite escapade en Haute Savoie nous avons pu profiter du beau temps pour faire une petite promenade jusqu’à la cascade du Dard.

Après avoir parcouru quelques mètres la situation semble un peu plus compliquée puisque le sentier est encombré d’arbres couchés.

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C’était une petite balade en pleine nature bien sympathique.

Les Arcandiers…

À quelques kilomètres de Nevers sur les bords de la Loire, trois jeunes désœuvrés, Tonio, Bruno et Hercule rêvent d’échapper à leur sort d’éternels perdants. Après avoir volé un rouleau de cuivre à leur ami ferrailleur qu’ils échangent contre une vieille Mercedes, Tonio décide de voler le corps de Bernadette Soubirous qui demeure telle la Belle au bois dormant dans un cercueil de verre au cœur de l’église Saint-Gildard à Nevers.

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir ce film qui est sorti en 1991, mais il y a une scène qui a été tournée à la Charité sur Loire.

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Ce dimanche nous avons fait une petite promenade sur les bords de Loire, départ du faubourg qui est une petite île au milieu du fleuve et descente jusqu’à l’entrée nord de la ville dans une petite forêt alluviale qui a été le théâtre d’un crime macabre en 2009.

En chemin, on peut remarquer les fameux plots qui bordent la N7 et qu’on aperçoit dans le film, un ancien bâtiment des PTT du temps de sa splendeur, un arbre mort avec un tronc en brique, la cheminée d’un ancien four et nous arrivons dans la petite forêt alluviale avec une petite excursion sur les plages du bords de Loire. Nous sommes dans la Réserve Naturelle Val de Loire.

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Le bâtiment semble inoccupé mais pas par tout le monde, cela grouille de frelons asiatiques.

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Un arbre cheminée.

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La maison d’habitation est quelques dizaines de mètres plus haut, certainement une issue donnant sur la Loire.

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Quelques cormorans et un intrus, qui saura mettre un nom dessus ?

Voila nous sommes arrivés sur les plages du bord de Loire, en passant devant le reste d’un patrimoine industriel encore debout, mais qui ne nourrit plus aucune bouche.

 

Le puceron lanigère.

Dimanche je suis allé faire ma petite balade et sur le chemin du retour j’ai vu qu’il y avait encore quelques mures.

Au milieu de cette végétation sortait le tacot, aujourd’hui, seules trois lignes de voyageurs permettent de desservir le département  du Cher: Paris-Vierzon-Bourges-Montluçon, Paris-Vierzon-Châteauroux et Tours-Vierzon-Bourges-Nevers. Ailleurs, dans le Cher, c’est le car ou la voiture qu’il faut prendre. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Durant toute la première moitié du XXe siècle, le Cher a été littéralement quadrillé par les voies ferrées.

C’est en 1948 que le dernier train prendra ce chemin, depuis ce sont les tracteurs et quelques randonneurs.

Aujourd’hui je décide d’aller remplir un petit seau de mures mais quelle déception quand j’ai vu que le broyeur du paysan était passé. Alors ce sera une maigre récolte, mais quand même deux jolis pots de confitures.

Sur le retour je remarque un jeune Orme qui est orné de drôles de galles.

N’ayant pas mon appareil photo j’ai rapporté une branche pour savoir qui pourrait être responsable de cette chose.

Alors semble-t-il après avoir fait ma petite enquête, l’insecte serait le puceron lanigère de l’orme. Juste au moment de l’apparition des feuilles, au début de mai, les pucerons éclosent et commencent à se nourrir à la surface inférieure des feuilles qui se déploient. Les ponctions d’alimentation provoquent un enroulement des feuilles, qui servent ensuite de lieu de refuge pour les pucerons.

Provoquant ces drôles d’abris sur les branches.

Sources: ici.

Le sac à dos, Lowepro.

Sur la page du vendeur on peut lire :

Le sac sling repensé, avec le Slingshot Edge : sécurisé, élégant, compact et protecteur.

Adapté aux environnements urbains, le Slingshot Edge AW est conçu pour garder à portée de main votre appareil photo compact mais puissant, et permet de ranger facilement et de façon organisée votre tablette, smartphone, écouteurs et autres effets personnels.
Conçu pour être utilisé avec aisance en toute sécurité.
Pivotez le sac vers l’avant, dézippez la poche latérale et accédez à votre boîtier rapidement. L’accès latéral au compartiment principal dissuade également du vol lorsque vous êtes en mouvement.
Restez libre de vos mouvements et bougez avec aisance grâce à un design mince, un revêtement dorsal rembourré et une courroie de stabilisation. Le sac idéal pour une journée d’excursions touristiques, balade photo à pieds ou lors de vos trajets quotidiens.
Conservez votre matériel photo et vos effets personnels protégés.
Le Slingshot Edge inclut un système de cloisons amovibles et repositionnables ainsi qu’une housse de protection intégrée All Weather AW Cover™.
Emmenez vos périphériques avec vous – une poche séparée conçue avec la technologie CradleFit™ protège votre tablette des chocs.
Une large poche pour vos effets personnels vous permet de ranger votre smartphone, vos écouteurs, votre portefeuille, vos clefs, etc.
Une poignée résistante positionnée sur le dessus du sac offre une seconde option de portage.
Restez hydraté tout au long de la journée en utilisant la poche latérale extensible pour garder une bouteille d’eau à portée de main.
Le sac inclut deux courroies amovibles avec boucle rapide pour fixer de l’équipement supplémentaire.
La poche à accès rapide est équipée d’une fermeture allant de l’avant à l’arrière du sac, pour ne rater aucune prise de vue.

Sources: https://www.digit-photo.com/

J’avais un sac bandoulière, bien trop grand pour le matériel que j’ai en ma possession, qui donnait quelques signes de faiblesse, le faux cuir se désagrège et j’avais vu quelques démonstrations sur l’utilisation de ce sac. Donc j’avais mis ce produit dans ma liste des futurs achats à venir et mon anniversaire aidant j’ai pu tester le produit en dur et non pas en virtuel.

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Alors mes premières impressions, c’est bien plus agréable à porter que celui en bandoulière, il se décompose en deux compartiments, celui du bas contient l’appareil photo, on peut y ajouter un deuxième objectif mais un 70/200 tient tout juste, pour s’équiper il faut trouver le truc et ensuite c’est de la rigolade. La poche sur le coté permet d’y insérer une bouteille d’eau de petit modèle, facile à prendre sans enlever le sac mais l’inverse pas évident. Je n’ai pas testé la possibilité d’accrocher un pied, faut pas oublier que c’est moi qui porte.

Le compartiment du haut permet de glisser, son porte-feuille, ses papiers, des batteries de rechange, une tablette,….

Alors oui j’en suis content, faire coulisser le sac pour prendre l’appareil photo avec un tee shirt sous la chaleur ce n’est pas aussi facile que sur les vidéos malgré tout.

En fond de sac il y a une housse de protection contre la pluie qui permet de mettre à l’abri des intempéries.

Ma petite ballade dominicale.

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Une petite variante de ma promenade dans la campagne Berrichonne, cette année en plus de voir beaucoup de guêpes nous avons aussi beaucoup de frelons, plus d’asiatiques que d’européens. On se demande toujours où ils peuvent trouver refuge et c’est souvent à l’automne qu’on voit ces grosses boules suspendues en haut des arbres, mais le frelon asiatique comme son compatriote européen ne se gêne pas pour coloniser un vieil arbre creux quand l’occasion se présente.

Alors que je marchais tranquillement sur ce chemin de terre, j’ai remarque un va et vient en direction de ce vieil arbre, je ne me suis pas éternisé mais le temps que je suis resté devant j’ai vu des dizaine d’insectes rentrer et sortir, un peu comme dans un aéroport un jour où les pilotes ne sont pas en gréve.

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Les plus proches maisons sont à 150/200 mètres, sur la petite carte l’arbre en question est signalé, si par hasard un habitant du village venait à lire ce blog.

Il me semble que cet arbre était un cormier, mais je n’en suis pas certain, en tous les cas il en reste encore quelques fruitiers sauvages sur ce chemin.

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Arrivé devant cette magnifique coulée, je me suis dis qu’il ne faudrait pas rester devant au cas où un animal viendrait à sortir.

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Mais j’ai vite compris que je faisais fausse route.

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Puisque en regardant attentivement l’on peut remarquer que les traces ne sont pas celles d’un animal mais d’un pneu.

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Puisque ce sont les roues de l’arroseur qui laissent ces traces.

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Faut croire que le maïs a été bien irrigué durant la période de sécheresse puisqu’il n’a pas l’air si mal que cela.

Voila quand j’ai mangé les premières mures de l’année j’étais à la moitié de ma petite ballade et le chemin du retour était moins pittoresque puisque j’ai dû emprunter plusieurs routes goudronnées.

Les trous dans la chaussée sont ceux que j’ai trouvé sur le retour, un peu plus de 15cm de diamètre.