ma vie avec les arbres.

Une table, une chaise, une étagère venue de l’autre côté de la planète ou encore du bois de chauffage : dans nos sociétés toujours plus urbaines, nous sommes confrontés à l’arbre d’abord en tant qu’objet.
Déconnectés de la nature, nous avons tendance à oublier qu’il s’agit avant tout d’un être vivant : un être complexe, sensible et fragile, dont il faut prendre soin.

C’est tout le sens du métier de Karine Marsilly, arboriste, élagueuse-grimpeuse ou encore « généraliste de l’arbre ». Telle une doctoresse, entre diagnostic, traitement et remise en forme, son regard singulier examine chaque arbre dans sa globalité, de la cime de son feuillage à ses racines profondes sans oublier ses relations avec l’environnement. En appelant à considérer l’arbre comme un patient, comme un être sensible, elle nous invite à redéfinir notre rapport au vivant.

L’une des premières femmes en France à avoir exercé cette profession, elle nous fait partager dans cet ouvrage son amour des arbres et la nécessité de les protéger.

Le récit d’une vie au service des fragiles et paisibles géants qui nous entourent, accompagné de conseils pour prendre soin des pensionnaires de son jardin.

ma vie avec les arbres

Vous aimez les arbres, les femmes arboriste-grimpeuse, élagueuse alors ce petit carnet vous plaira.

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Les arbres redressés de Saint Setiers.

Projet collectif conduit par des bénévoles, avec pour « arme » haches et scies, ces billes de bois abandonnées ont repris vie sous forme de sculptures. Site naturel artistique, art brut, art spontané sans prétention culturelle, sans démarche intellectuelle mais véritable jardin contemporain. Ce site en libre accès est ouvert tous les jours. Simple visiteur, vous êtes les bienvenus. Un peu plus de temps, envie de participer, inspiré, vous pouvez devenir acteur de ce projet.

En passant par le haut du bourg du Saint-Setiers, sur la route de Sounaleix.

Accès libre. Ouvert toute l’année.

Sources: https://www.tourismecorreze.com/fr

Le Limousin nous offre parfois de jolies surprises, on aime ou on aime pas mais je trouve que cela met de la couleur dans le paysage.

A la recherche du cormier…

Le cormier ou sorbier domestique est un arbre fruitier sauvage de plus en plus rare à rencontrer dans les bois ou les haies, en France, à cause du remembrement qui a détruit des haies. Il se reconnaît à son port qui est pratiquement colonnaire.

L’autre jour alors que nous étions en admiration devant un jeune cormier, je me suis rappelé qu’à quelques kilomètres de la maison il y a avait des plus vieux. Je crois bien avoir fait un article sur la corme il y a quelque temps.

Alors j’ai remis en état mon cheval fougueux et je suis parti en quête de cet arbre en voie de disparition, durant ma petite escapade cycliste j’en ai trouvé cinq.

Carte nord des cormiers sur la commune de Sancergues.
Cormier sur la gauche du chemin montant.
Prise de vue à partir du champ.

Cormier sur la droite du chemin montant, un peu moins gros.
Le haut de l’arbre.
Cormier solitaire, toujours sur le même chemin.
Pause.
Deux cormiers sur le bord de la route dans le village.

Voila une petite promenade dans la campagne qui m’a permis de voir qu’il y aura peut-être cet automne quelques nèfles à cueillir si les frelons ne les mangent pas avant mon passage.

Néfliers

Sylvothérapie, faire un câlin à un arbre.

Lorsque vous avez trouvé votre arbre, prenez un moment pour l’observer. Demandez-lui intérieurement la permission de l’approcher puis l’enlacer.

Ensuite collez-vous contre lui et enlacez le. Collez le front ou la joue contre l’écorce. Mettez vos pieds contre les racines si cela est possible. Fermez les yeux. Respirez calmement. Restez dans l’instant présent. Sentez un apaisement, une énergie douce vous pénétrer. Sentez l’écorce de l’arbre contre vos mains. Respirez pleinement. Eloignez-vous lorsque vous le voulez.

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Petite balade sur les bords de Loire qui nous emmène jusque la Blancherie dont j’ai déjà parlé sur le blog.

Au passage petite séance de câlin avec un arbre qui semblait nous appeler, il y a des choses qu’on explique pas.

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Avec cet acacia nous sommes restés moins proche, avec deux branches cassées et une invasion de gui, il résiste quand même.

Et voila la Blancherie qui se dresse devant nous.

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Et pourtant elle aussi en a vue de toutes les couleurs avec toutes les crues.

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Un repaire au dessus de la porte d’entrée, à peine 26 ans après sa construction.

Ici deux bateau de Loire, l’un en bois et l’autre en taule.

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Les trognes…

Tout le monde a déjà vu une trogne ! Et pourtant, combien savent qu’il s’agit d’un arbre régulièrement taillé à hauteur pour son bois, ses feuilles ou ses fruits ? Les trognes, appelées aussi têtards, têteaux, tronches, rousses, émousses, ragosses, touses ou chapoules… sont les témoins vivants d’une longue histoire entre l’homme et le végétal. Partout en Europe, elles ont joué dès l’Antiquité un rôle essentiel dans l’économie paysanne en offrant une production durable pour d’innombrables usages, et sont devenues un patrimoine biologique et culturel d’une valeur inestimable.

J’ai visionné sur Arte un petit documentaire sur les trognes, et moi qui suis assez proche de la nature cela m’a bien plu. C’est une technique que j’utilise sur deux saules dans mon jardin.

IMG_9519Cela me permet de récupérer quelques brins d’osier à moindre coût. Je vais tenter de transformer le pied de charme au fond du jardin en têtard cet hiver.

Sinon je suis donc parti chercher quelques spécimens dans le coin histoire de faire quelques photographies et j’ai trouvé dans le milieu du pré ces trois sujets qui doivent avoir quelques années.

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Et puis de l’autre coté du chemin, un jeune sujet.

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Je vous renvoie à la page de Wikipédia pour en savoir plus sur les arbres têtards.

 

 

La vie secrète des arbres.

Aujourd’hui, pas d’enquête et ni de mort suspecte, juste une petit balade en forêt, après la lecture de ce livre vous ne verrez plus les arbres de la même façon.

Que savons-nous des arbres ? Les citadins regardent les arbres comme des  » robots biologiques  » conçus pour produire de l’oxygène et de bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et à mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignon appelé ironiquement « Bois Wide Web ». Pour des raisons inconnues, ils gardent les anciennes souches de compagnons abattus vivants depuis des siècles en les nourrissant avec une solution de sucre par leurs racines. Une merveille de pédagogie pour tous les publics « Le langage scientifique supprime l’émotion, et les gens ne comprennent plus rien. J’utilise un langage humain. Quand j’écris que  » les arbres allaitent leurs enfants, tout le monde sait tout de suite ce que je veux dire  » », explique l’auteur. La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l’ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature. Après avoir étudié les arbres à l’université, Peter Wohlleben a commencé à travailler pour l’administration forestière d’Etat. En tant que jeune forestier, il était responsable d’un bois de 3,000 hectares à une heure de Cologne. Il a abattu des arbres centenaires et pulvérisé des hectares avec des insecticides. Mais il ne se sentait pas bien. Wohlleben a commencé à étudier des approches alternatives à l’exploitation forestière intensive, Après une décennie de lutte, il a introduit des chevaux, éliminé les insecticides et a commencé à expérimenter une autre manière d’exploiter la forêt en laissant pousser les bois de manière sauvage. En deux ans, la forêt est devenue rentable, notamment grâce à l’élimination des machines et des produits chimiques coûteux.

Amoureux de la nature vous serez aux anges en parcourant ce livre et vous aimerez encore plus les arbres.