Le camp d’Attila.

C’est l’une des plus anciennes fortifications gauloises du nord-est de l’Europe. Le Camp d’Attila est un oppidum de plaine gaulois. L’enceinte fut construite vers 80 avant JC par le peuple des Catalaunes, qui fondera ensuite la ville de Châlons. Au moyen-âge, un seigneur y construisit une motte castrale pour y implanter un château, simple donjon de bois. Au 18 ème siècle, née une légende selon laquelle la bataille de 451 livrée contre les Huns s’y serait livrée, apparaît alors le nom du « Camp d’Attila ».

L’oppidum se présente comme une enceinte arrondie, fortifiée par un double rempart sur sa presque totalité. Il est bordé au sud par un cours d’eau « La Noblette » ; alimentée par de nombreuses sources, elle a l’avantage d’être toujours en eau et a alimenté aux siècles derniers de nombreux moulins.

L’aire interne, d’environ 550 m par 460 m, avoisine 21 hectares, mais si l’on englobe l’ensemble, remparts et fossé inclus, la superficie totale approche les 30 hectares.

Les remparts, réalisés avec les terres provenant du fossé, sont conservés en moyenne sur 4 à 5 m de hauteur. Ils ont été montés soit avec la craie issue du creusement des fossés (talus massifs) soit avec des poutres entrecroisées tenues par des fiches en fer, les caissons ainsi obtenus étant comblés par la craie et l’ensemble recouvert par de la terre (murus gallicus). Du fond du fossé au sommet du rempart, une pente de dix à douze mètres d’environ 50 à 60° est à escalader pour pénétrer dans l’enceinte. Une palissade en bois, construite sur le sommet du rempart, pouvait assurer la protection des défenseurs.

Quatre accès, situés aux points cardinaux, existent à l’heure actuelle mais de ces ouvertures dans l’enceinte, aucune ne peut être reconnue à coup sûr comme une porte de l’oppidum.

Sources: le camp d’Attila.

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Même durant un court séjour en Champagne on peut marcher sur les traces d’Attila, je pense que la sortie aurait plus d’intérêts au printemps pour profiter de la végétation et de la faune sauvage. C’est un balade facile et on ne devrait pas se perdre puisque qu’on tourne en rond pour rejoindre son point de départ.

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Les Arcandiers…

À quelques kilomètres de Nevers sur les bords de la Loire, trois jeunes désœuvrés, Tonio, Bruno et Hercule rêvent d’échapper à leur sort d’éternels perdants. Après avoir volé un rouleau de cuivre à leur ami ferrailleur qu’ils échangent contre une vieille Mercedes, Tonio décide de voler le corps de Bernadette Soubirous qui demeure telle la Belle au bois dormant dans un cercueil de verre au cœur de l’église Saint-Gildard à Nevers.

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir ce film qui est sorti en 1991, mais il y a une scène qui a été tournée à la Charité sur Loire.

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Ce dimanche nous avons fait une petite promenade sur les bords de Loire, départ du faubourg qui est une petite île au milieu du fleuve et descente jusqu’à l’entrée nord de la ville dans une petite forêt alluviale qui a été le théâtre d’un crime macabre en 2009.

En chemin, on peut remarquer les fameux plots qui bordent la N7 et qu’on aperçoit dans le film, un ancien bâtiment des PTT du temps de sa splendeur, un arbre mort avec un tronc en brique, la cheminée d’un ancien four et nous arrivons dans la petite forêt alluviale avec une petite excursion sur les plages du bords de Loire. Nous sommes dans la Réserve Naturelle Val de Loire.

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Le bâtiment semble inoccupé mais pas par tout le monde, cela grouille de frelons asiatiques.

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Un arbre cheminée.

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La maison d’habitation est quelques dizaines de mètres plus haut, certainement une issue donnant sur la Loire.

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Quelques cormorans et un intrus, qui saura mettre un nom dessus ?

Voila nous sommes arrivés sur les plages du bord de Loire, en passant devant le reste d’un patrimoine industriel encore debout, mais qui ne nourrit plus aucune bouche.

 

L’église Saint Julien, à Bannay.

Pour cette journée du patrimoine nous sommes allés visiter le Château de Buranlure, nous n’étions pas les seuls puisque nous avons fait la queue durant 45 minutes pour accéder au bâtiment.

Sur le chemin, nous avions remarqué cette église et au retour nous avons fait une petite halte pour la voir de plus près.

Placé sous le vocable de Saint-Julien, ce sont les moines de Saint-Martin de Tours qui rebâtissent le chœur actuel dans la seconde moitié du XVe siècle. La voûte du chœur est très belle avec ses nervures retombant sur les culs de lampe sculptés.

Vers 1500, le chapitre de Saint-Martin de Tours cède les terres de Bannay (et donc l’église) à Matthieu et Jean de Givry qui font construire une partie de la nef. En 1562, les Calvinistes et les Huguenots détruisent ladite nef et brisent les vitraux et fenêtres du chœur.

Les descendants de Jean de Givry rebâtissent l’église. Il faudra attendre 1781 pour que les travaux s’achèvent et que nous puissions admirer l’église telle que nous la connaissons. Ainsi, plus de 300 ans séparent la grande porte d’entrée du fond du chœur : de 1460 à 1781 !

Sources: ICI et LA.

L’origine du nom de Bannay vient de Balneacum (cité balnéaire, thermes romains) qui se trouvait entre deux ports très actifs Condate (Cosne) et Gorthona (Saint-Thibault). De nombreux vestiges ont été découverts dont un double conduit en terre cuite qui a été mis à jour au moment de la construction du chemin de fer.

Face à l’église se trouvaient les thermes romains, maintenant l’école a pris sa place.

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Petite visite guidée de l’église.

Dans le cadre de ses animations, le Pays Loire Val d’Aubois propose une visite guidée de l’église le mercredi 26 juillet, à 16 heures. Dédiée à Saint-Jacques, l’église a été construite aux XII e et XIII e siècles et est un exemple de deux styles architecturaux avec le chœur de style roman, et la nef de style gothique. Elle compte un clocher reconstruit en pierre en 1894, un bénitier du XV e siècle, et une peinture de l’Adoration des mages du début du XIX e siècle.

Lundi j’y étais pour une autre occasion et l’église était pleine pour dire au revoir à quelqu’un qui avait mon age.

L’église est à moins de 300 mètres à vol d’oiseau de la maison comme j’ai pu vous le dire précédemment, on a beau vivre à coté il y a toujours des trucs qu’on découvre et l’occasion c’est présenté ce mercredi. J’ai remarqué une chose c’est que les habitants qui vivent à coté n’ont pas fait le déplacement, sans doute pas intéressés par le patrimoine architectural.

C’était instructif, nous avons pu écouter une démonstration d’harmonium, un instrument qui n’a pas l’air si simple d’appréhender et qu’on pourrait comparer à l’orgue du pauvre.

Alors je vous fais découvrir en images notre église et ses petites énigmes.

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Dans la présentation on parle d’un bénitier du XV siècle mais il me semble qu’il n’est plus là.