Sapie et son manche.

Voila j’ai taillé un manche à la sapie, si j’ai bonne mémoire c’est du noisetier, je ne sais pas combien de temps il tiendra mais nous aviserons en temps et en heure.

Dans la foulée je me mis en tête de faire autrement pour cet engin, mais je dois dire qu’aucune des autres idées n’a été concluante alors je ne me suis pas entêté.

Voila donc en image ce pic billon ou sapie, si j’avais eu un tube de plus grand diamètre je pense que j’aurais fait autrement car je pense que c’est du coté du manche que l’aventure pourrait s’arrêter.

Un tube de 40 millimètres serait mieux, mais je n’avais que du 30 en stock.

Sapie.
Avec son manche d’environ 80 cm.

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Sapie.

La sapie c’est un outil, qui permet de redresser et manutentionner des morceaux de bois en les piquants avec la pointe.
Pour manipuler une bûche dans un tas de bois, la dégager, ou aider à tomber un chargement de bois d’une remorque.

La pluie s’étant bien installé dans le pays, entre deux coups de soleil je me réfugie dans le sous-sol pour bricoler, en furetant sur le web j’ai vu cet outil en fonction alors je me suis dit que je pourrais bien m’en fabriquer un avec du matériel de récupération.

Cela tombe bien j’ai encore quelques morceaux de ferraille de mes anciens volets en bois, alors j’ai changé la lame de scie à métaux et en route pour le bricolage.

De la récupération.

Je vais utiliser l’extrémité de la penture pour fabriquer ma sapie, un petit morceau de tube rond pour pouvoir emmancher l’outil et je devrais pouvoir tester dans les jours à venir (une fois que j’aurais taillé le manche).

Le corps de l’outil.

Après avoir utiliser la disqueuse, le corps de l’outil prend forme, j’ai ensuite fait deux entailles dans le tube pour pouvoir y glisser le morceau de métal.

Après avoir sorti le poste à souder qui a déjà eu les honneurs du blog (son petit chariot) je me suis lancé dans la soudure, je ne suis pas un pro mais ce n’est pas pour un concours de beauté 🙂

Le manche viendra se glisser dans le tube et sera fixé par une vis.
L’autre face.

L’orage ayant fait son apparition j’ai rangé le matériel et je finirais la semaine prochaine.

Reste un petit trou à faire, tailler un manche et passer un petit coup de peinture pour faire joli.

La bibliothèque rassemble les gens…

Comme vous le savez je fréquente la bibliothèque de mon petit village, je suis bénévole quand il faut décorer, ou quand il y a des trucs à bricoler car je suis un manuel (mais pas celui du palais de l’Élysée, nous n’avons pas les même valeurs).

Et puis comme vous le savez je ne suis pas le dernier à faire de l’humour, je ne sais pas si c’est un avantage mais en tous les cas chez moi, « Rire » a toujours était profitable.

On partage une bouteille et quelques gâteaux au chocolat, des brownies de temps à autres avec des lecteurs et comme J-M est toujours en train de me taquiner avec les gilets jaunes, j’ai eu cette idée de faire des marques places en papier.

Je n’ai pas eu l’occasion de faire la photo de leurs gilets jaunes puisqu’ils les ont emportés comme souvenirs.

Il y  a longtemps que je ne fais plus de bois, mais en discutant avec J-M je lui ai dit que s’il voulait un coup de main c’est avec plaisir que je l’aurais accompagné,  il n’ a pas fallu longtemps pour que je renfile la cote de bûcheron et les chaussures de sécurité.

Voila donc en images les quelques clichés pris dans le bois ce lundi 10 décembre.

Deux heures dans le bois sans entendre les bruits des voitures, cela fait du bien.

Le Dernier des Auvernois

Septembre 1939. Le bûcheron Vincent Auvernois est mobilisé comme des millions de jeunes Français. Il quitte sa femme, ses deux enfants et sa grand-mère. Pour cette dernière, que l’on surnomme la  » Marie-des-Bois « , le calvaire qu’elle a déjà connu à deux reprises lors des conflits de 1870-1871 et de 1914-1918 recommence. C’est de nouveau l’attente, l’angoisse. Vincent se bat d’abord sur la ligne Maginot. Puis c’est juin 1940, l’invasion, la débâcle pour l’armée française, des millions de civils en fuite sur les routes de l’exode… Blessé au cours d’un combat, Vincent Auvernois parvient à échapper à la captivité et à regagner son pays natal, la Franche-Comté. Il ne tarde pas à subir la dure réalité de l’Occupation. Situé en bordure de la ligne de démarcation qui coupe la France en deux, le village de Chissey connaît bientôt l’afflux de gens traqués par la Gestapo : Alsaciens et Lorrains qu’Hitler voudrait germaniser, prisonniers de guerre évadés, Juifs terrorisés. Avec la complicité de sa grand-mère, le jeune bûcheron aide les persécutés à rejoindre la zone libre. Tout se passe bien jusqu’au jour où Vincent est dénoncé aux nazis. Contraint à s’enfuir, il rejoint un maquis dans la montagne. Commence alors pour le dernier des Auvernois une extraordinaire aventure qui complète deux précédents ouvrages d’André Besson, La Marie des Bois et Alexandre le Vannier, dans lesquels André Besson s’est inspiré d’événements vécus par sa famille. Un roman saisissant sur une époque que l’on ne doit pas oublier !

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Pour ce dernier roman, nous voila à la veille de la guerre 39/45 avec Vincent le dernier des Auvernois, et pour tout vous dire on a l’impression que l’histoire se répète, la guerre, les traitres, les délateurs, et les fourbes.

Si vous avez aimé les deux précédents ouvrages, vous aimerez celui-là qui est du même genre.