En route…

En route pour ma petite ballade dominicale, voila un des morceaux les plus difficile de ma petite promenade, on passe 175m à 206m et c’est dans ce chemin que c’est le plus pentu.

la descente ou la montée.
la montée ou la descente.

Le but c’est d’arriver jusqu’à la rangée d’arbres en travers.

vue d’en haut.

Ici nous sommes à environ 202m soit pratiquement le point le plus haut de la commune et ce n’est pas pour rien que le château d’eau est installé sur le versant opposé.

Le retour s’effectue en traversant le bois au milieu des anémones Sylvie.

anémone Sylvie.

Sur le chemin je remarque ce pied de Camomille qui a échappé aux traitements du paysans.

Camomille.

Voila une petite balade de 5 kilomètres sans avoir à sortir la voiture et sans doute une idée de sortie botanique pour les petits curieux s’ils sont en jambes, sous forme de jeu.

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Rando sur mon cheval fougueux…

Vous le savez, j’ai un cheval fougueux qui a eu les honneur du blog il y a quelques années et pour ma deuxième sortie de la saison je vais vous faire voyager en images dans la campagne berrichonne.

vélo
rando-velo
ancienne gare

Une petite balade de moins de 14km, avec des routes de campagne désertes et la traversée de la N151 (danger).

Comme vous pouvez le remarquer, quand on voit fleurir les colchiques, c’est la fin de l’été.

Un Obscur dans la nuit.

A travers une quinzaine de récits campagnards, l’auteur nous entraîne dans un monde qu’il a bien connu, celui « d’avant ». L’auteur recrée pour nous le bestiaire et le paysage affectif de son enfance.

Conteur berrichon, l’auteur se définit comme « ayant gardé ce goût paysan du silence ».

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Pascal Pauvrehomme est un auteur de notre petit coin de France, lors d’un après midi théâtre nous avions eu droit à la lecture d’un petit texte « le mouchoir à carreaux » et quand j’ai vu ce petit livre, je me suis empressé de l’emprunter.

Cela amusera les gens du terroir, et on pourra remarquer qu’il parle aussi du grand père qui se retrouve après avoir passé sa vie à la campagne dans un bâtiment carré en béton avec une fenêtre qui donne sur un parking où il voit les habitants partir et revenir du boulot à des heures précises.

 

Ma petite ballade dominicale.

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Une petite variante de ma promenade dans la campagne Berrichonne, cette année en plus de voir beaucoup de guêpes nous avons aussi beaucoup de frelons, plus d’asiatiques que d’européens. On se demande toujours où ils peuvent trouver refuge et c’est souvent à l’automne qu’on voit ces grosses boules suspendues en haut des arbres, mais le frelon asiatique comme son compatriote européen ne se gêne pas pour coloniser un vieil arbre creux quand l’occasion se présente.

Alors que je marchais tranquillement sur ce chemin de terre, j’ai remarque un va et vient en direction de ce vieil arbre, je ne me suis pas éternisé mais le temps que je suis resté devant j’ai vu des dizaine d’insectes rentrer et sortir, un peu comme dans un aéroport un jour où les pilotes ne sont pas en gréve.

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Les plus proches maisons sont à 150/200 mètres, sur la petite carte l’arbre en question est signalé, si par hasard un habitant du village venait à lire ce blog.

Il me semble que cet arbre était un cormier, mais je n’en suis pas certain, en tous les cas il en reste encore quelques fruitiers sauvages sur ce chemin.

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Arrivé devant cette magnifique coulée, je me suis dis qu’il ne faudrait pas rester devant au cas où un animal viendrait à sortir.

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Mais j’ai vite compris que je faisais fausse route.

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Puisque en regardant attentivement l’on peut remarquer que les traces ne sont pas celles d’un animal mais d’un pneu.

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Puisque ce sont les roues de l’arroseur qui laissent ces traces.

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Faut croire que le maïs a été bien irrigué durant la période de sécheresse puisqu’il n’a pas l’air si mal que cela.

Voila quand j’ai mangé les premières mures de l’année j’étais à la moitié de ma petite ballade et le chemin du retour était moins pittoresque puisque j’ai dû emprunter plusieurs routes goudronnées.

Les trous dans la chaussée sont ceux que j’ai trouvé sur le retour, un peu plus de 15cm de diamètre.

Il n’y a pas que Paris…

Je regarde un peu la télévision mais beaucoup moins qu’avant, et pour tout vous dire je ne m’en porte pas plus mal, l’autre jour je laisse le journal télévisé se dérouler sans toucher à la télécommande, mais ce n’est pas l’envie qui me manque.

Et bien oui, les voies sur berges sont inondées à Paris, oui certains Parisiens ont les pieds dans l’eau, et toujours Paris par ci, Paris par là, Grand Paris Express,… et pendant ce temps là il y a encore une population qui vit à la campagne, une population qui souffre parce qu’il n’y a plus de train qui passe en gare, que les infrastructures routières se dégradent et qui finalement il n’y a pas qu’à Paris que l’eau monte.

 

Le Clytre des saules.

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Le Clytre des saules (Clytra laeviuscula) est un insecte coléoptère de la famille des chrysomélidés. Il se distingue des coccinelles (famille des Coccinellidae) par sa forme plus allongée et les tarses (extrémités des pattes) formés de cinq parties (trois pour les coccinelles). La longueur de l’adulte varie de 6 à 10 mm et sa largeur est d’environ 4 mm.
Les élytres sont orange brillant avec quatre taches noires. Les taches à l’avant sont petites et discrètes. Les deux autres, très grandes, peuvent parfois se confondre en une seule. Le prothorax est noir et brillant. Comme l’espèce proche Clytra quadripunctata, on le trouve près des fourmilières où il pond et où se développent les larves.
Le Clytre des saules se rencontre en Europe centrale et du sud, entre mai et août, dans les lisères forestières et les prairies sèches.
Les adultes se nourrissent essentiellement de feuilles de saules. La femelle emballe chaque œuf avec ses pattes postérieures dans une « boîte » d’environ 2 mm et l’abandonne à proximité d’une fourmilière. Les fourmis l’utilisent comme matériau pour la constitution de la fourmilière. Le stratagème permet aux larves de s’y installer.
Elles se nourrissent des restes laissés par les fourmis, de leurs œufs et larves. Le cycle larvaire dure environ deux ans.

Sources: Wikipédia.

Ce petit insecte a été pris en photographie dans un petit village du Nivernais, Arthel, à deux pas du Château de la Motte.

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Le braconnier de Saint benoît.

« Svonko Marescou vit depuis quinze ans à Saint-Benoît où il a épousé Géraldine, la fille du quincaillier. Son royaume, c’est ce territoire immense de marais, de forêts giboyeuses, ce pays aux mille étangs qu’est la Brenne. Tenu à l’écart du village, jalousé pour avoir séduit la plus belle fille du village, Svonko, qu’on a surnommé « le renard », devient soudain la providence des villageois. Un autre renard, un vrai celui-là, dévaste les poulaillers de la région… Conquis par les promesses et d’hypocrites marques d’amitié, il accepte de capturer l’animal.

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 » Le printemps, chaud et magnifique, poussait les espèces à se hâter pour accomplir l’œuvre maîtresse de la reproduction… Une joie énorme qui n’excluait pas les chasses mortelles de la nuit secouait l’air comme la terre et les eaux. Le Roumain, pénétré de cette puissance souveraine, leva un instant ses avirons et, laissant courir la barque, huma, écouta, filtra les saveurs innombrables de la symphonie…  » Dans ce pays secret et mystérieux des mille étangs, cette Brenne couverte d’eaux lisses, de marais touffus, de landes et de forêts giboyeuses, les habitants de Saint-Benoît auraient pu couler des jours tranquilles en ce beau printemps. Mais voici qu’un grand renard, insaisissable, sème soudain la panique dans la région en dévastant les poulaillers… Tandis que tous, exaspérés, poursuivent en vain le  » fauve « , un lien étrange et puissant se noue entre l’animal et le braconnier Marescou, l’émigré, le Roumain, toujours l’étranger pour les hommes, mais qui a plongé de nouvelles racines dans cette terre de superstitions ancestrales qui ressemble tant à celle de sa jeunesse et qu’il connaît comme personne. Sur les pas de son héros, dans un savoureux roman nourri d’une vigoureuse sève paysanne, Jean-Marc Soyez guide le lecteur dans l’intimité complice d’une nature foisonnante qui ne se révèle qu’à ses véritables amoureux.

Sources: ICI.

Un petit roman qui se passe dans un petit coin de France, au pays des marais ou la terre et l’eau forment un couple uni. Si vous aimez la nature déconnectée de « la toile » vous aimerez ce livre.

Comme d’habitude, votre bibliothèque préférée pourra vous contenter.

Petite sortie sur mon fidèle destrier…

ma bicyclette

Ce dimanche petite sortie à vélo pour changer de la marche à pieds, il y a plusieurs mois que nous n’avons sorti les bicyclettes. Nous avions dans l’idée de faire un maximum de 7 km pour cette première sortie printanière et finalement lorsque j’ai fait les comptes au retour nous en sommes à 11,2 km.

La balade se passe sur des petites routes tranquilles, sans circulation sauf pour les 400 derniers mètres, il y a juste un chien qui a failli passer par dessus le grillage en aboyant.

Avec des hauteurs de colza plus grandes qu’un homme, on ne peut pas dire que nous ayons vu du gibier, sauf un couple de colvert dans un jardin potager.

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