Voila finalement notre exposition sur les châteaux-forts est installée et j’ai pensé à prendre mon appareil photo pour faire quelques clichés.
Voici donc en images le résultat avec nos maigres moyens et notre petite équipe de bénévoles.
Ce samedi nous avions une causerie sur les fêtes de l’hiver qui a rassemblé environ 25 personnes, il ne restait plus qu’une chaise disponible dans la salle.
Prochaine exposition, « les virus et bactéries » mais je ne sais pas ce que je vais pouvoir trouver comme idées.
J’avais lors d’une petite balade aéroportée eu l’occasion de voir le château de Meauce depuis les airs, c’était en 2013.
Château de Meauce.
Sur la photo on peut remarquer la végétation ayant pris ses aises, le nouveau propriétaire que nous avons rencontré ce dimanche a acheté ce monument en 2016 et depuis a entrepris des travaux.
Voici quelques images qui devraient vous donner envie d’aller y faire un tour si vous passez dans la région, ici nous sommes en bourgogne à quelques kilomètres de Nevers.
La terre de Maubranche appartenait à Jacques Cœur. Le chef de la garde écossaise de Louis XI, Thomas Scuer, reçu la permission de fortifier la motte de Maubranche et construisit le château (1450). Les armes de France et d’Écosse, ses deux patries, sont réunies et sculptées au-dessus de la porte d’entrée. Le château a la forme d’un quadrilatère avec trois tours rondes (dont une rasée au temps des guerres de religion) et un énorme donjon carré. Maubranche connut de nombreux propriétaires, la révolution, et était dans un état de délabrement très avancé en 1880.Puis le Marquis de Chaumont Quitry fait venir les deux plus renommés de son époque Paul Ernest Sanson et Henri Duchêne. Sanson restitue au château son caractère médiéval, altéré par les aménagements des XVIIe et XVIIIe siècles. Il fait construire les communs : des écuries, une basse-cour, une conciergerie et une maison pour le jardinier. Ces bâtiments étaient nécessaires en 1900 au bon fonctionnement du domaine.
Le domaine traverse les deux guerres. La restauration du parc de Duchêne a été terminée en 2012. Tous les bâtiments conciergerie, bassecour, écuries, potager sont loués et habités.
Vous le savez, j’ai un cheval fougueux qui a eu les honneur du blog il y a quelques années et pour ma deuxième sortie de la saison je vais vous faire voyager en images dans la campagne berrichonne.
vélorando-veloancienne gare
sortie vélo 12/09/2021
Une petite balade de moins de 14km, avec des routes de campagne désertes et la traversée de la N151 (danger).
Comme vous pouvez le remarquer, quand on voit fleurir les colchiques, c’est la fin de l’été.
Guédelon est un château « neuf » dont la construction a débuté en 1997 en s’inspirant des canons architecturaux de Philippe Auguste (1165-1223).
D’après les dernières informations, il faudra encore 7 à 8 ans pour terminer le bâtiment.
C’est un endroit qui mérite une visite de temps en temps pour voir l’évolution au fil des ans, il me semble que notre dernière visite remonte à 2007 alors autant vous le dire on voit le changement.
Voici donc en images un avant goût pour votre prochaine visite si vous passez quelques jours en Bourgogne.
Au milieu d’une forêt, du haut de son éperon rocheux, le château domine la vallée du cher au sud et la vallée de l’Aumance au nord. La vue s’étend jusqu’à l’horizon. Construit depuis la fin du XVéme par le seigneur de Pierrebrune sur un éperon rocheux dominant la vallée du cher, il offre aux visiteurs un point de vue remarquable jusqu’aux monts d’Auvergne. Sur plus de 50 mètres au rez de chaussée, une splendide enfilade de grandes pièces de réception entièrement meublées, toutes aux cheminées monumentales du XVeme et XVIeme, transporte les visiteurs dans un mélange harmonieux du moyen-âge à la belle époque. Les murs revêtus de lambris, tissus ou papiers peints de Zuber, ajoutent à la douceur et au charme, la quiétude que l’on retrouve dans le Grand Meaulnes.
Comme je vous l’ai dit dans un article précédent nous avons participé à une sortie organisée par le GRAHL, la deuxième partie du voyage s’est déroulé dans ce château du XVe siècle. C’est une belle bâtisse qui a été rénové et dont une partie a été transformé en chambres d’hôtes.
Il y a bien quelques petites choses dont je suis moins heureux, c’est de voir tous ces animaux empaillés, ces insectes naturalisés, il y flotte une odeur de formol qui n’est pas toujours bien agréable.
Nous avons eu la chance d’avoir un petit concert en plein air.
Un moment un peu étrange dans cette cour du château, mais bien agréable.
Depuis plus de 700 ans, Buranlure monte la garde au bord de l’ancien lit de la Loire. Construit au bord de la rivière du moulin neuf, cette maison forte disposait de l’eau pour le lavoir, le moulin et les tâches quotidiennes. En 1420, les anglais était à Cosne, et Buranlure accueillait alors les fidèles du roi de France pour protéger la région. La chance de Buranlure réside dans le fait que ses propriétaires l’ont quitté au XVIIème siècle ; il a ainsi évité les modifications des châteaux de plaisance et a gardé son architecture d’origine. Les murs Nord et Est datent du XIVème siècle – on retrouve le chemin de ronde, les meurtrières dans les murs de plus d’un mètre d’épaisseur…- Le bâtiment central est du XVème siècle, l’aile sud du XVIème. La tour octogonale de la cour qui abrite l’escalier à vis et les fenêtres à meneaux ont été rajoutés au XVIème siècle, ainsi que les 7 splendides cheminées Renaissance qu’on retrouve dans les salles principale. Buranlure a été rénové à partir de 1944, date à laquelle il a été classé à l’Inventaire des Monuments Historiques. Les travaux ont durés plus de 25 ans et ont permis à cette maison forte de retrouver son état originel. On a alors retrouvé des fresques sur certains murs, cheminées et plafonds, le pavement d’origine de la cour intérieure qui gisait sous un mètre de terre, des restes de chemin de ronde… Les salles ne sont pas meublées. Dans la cuisine, on trouvera une cheminée énorme, un petit four à pâtisserie, des niches dans les murs et la bassie, grande dalle penchée vers les douves qui servait à la découpe des viandes et de lieu pour la vaisselle. Le four à pain est située dans une autre salle, à l’écart. Les autres salles n’avaient pas de fonction particulière. On y retrouve toujours une cheminée monumentale et l’accès à des petites pièces de défense dans les tours et au chemins de ronde. La partie réservée aux gardes et à leurs familles est plus sobre. La salle principale, dite » salle aux fresques « , est décorée des blasons des propriétaires et leurs épouses. On retrouve par exemple celle de Jean de Bar et Françoise de Vinon qui se sont unis en 1515. En 1769, Buranlure change de main. Les propriétaires vendent le domaine au Marquis de Langeron, gendre de David Perrinet du Peseau, qui est surtout intéressé par les nombreuses prairies du domaine que par la maison forte » humide et dans un fond sans vue « . Buranlure appartient depuis à la même famille.
Durant la seconde guerre mondiale, le pont qui enjambe la Loire avait été détruit, peut-être par les résistants et les envahisseurs avaient commencé à démonter les poutres de la charpente pour le refaire selon le petit fils de l’actuel propriétaire.
Toujours dans le Morbihan pour une petite escapade dans le beau petit village de Josselin, juchée sur des rochers face à l’Oust, la forteresse des Rohan, défendue par quatre tours érigées par olivier de Clisson au XIVe siècle, est impressionnant. L’austérité militaire est tempérée par la façade intérieure (début du XVIe siècle) ouvrant sur les jardins. Joyau du gothique flamboyant, elle déploie une dentelle de granits ciselé à travers des galeries ajourées, des pinacles, des balustrades et des cheminées.
Fleurs de lys, hermines, losanges…les artisans y ont décliné avec virtuosité tous les motifs du répertoire ornemental.
Puisque nous étions dans la cuisine du château, pourquoi ne pas poursuivre la visite.
Place forte du Moyen-Âge construite sous Charlemagne, Montpoupon a été transformé au XVIe siècle en château Renaissance par Aymar de Prie, Grand Maître des Arbalétriers de François 1er. De la chambre du Roi à celle du Maréchal, de la salle à manger aux cuisines du château, en passant par les appartements privés plus récents de la famille la Motte Saint-Pierre et la découverte du Musée de la Vénerie.
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Amateurs de vieilles pierres et du patrimoine, c’est un monument qui mérite une petite visite, la cuisine tout juste restaurée vous surprendra avec ses 150 pièces de cuivre. Le musée du Veneur regroupe 25 salles dédiées à l’art, la chasse à courre et le cheval, passions des propriétaires.
Montpoupon est situé à une vingtaine de kilomètres de Loches.