Fruits d’automne…

Vous le savez depuis quelques jours c’est l’automne et la nature en plus de se métamorphoser nous offre aussi des fruits.

Cette année j’ai fait pour la première fois de la crème de châtaignes et deux pots de confitures avec les fruits du jardin.

Confitures de châtaignes.

Et puis vous le savez maintenant j’aime faire des expériences, j’avais quelques coings et j’ai préparé quelques bocaux de gelée infusés aux feuilles de tilleul, ce n’est pas flagrant au goût.

Quand on fait de la gelée de fruits il reste toujours la pulpe alors j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis attelé à la confection de la pâte de fruits, environ 800 grammes une fois terminé, mais je ne sais pas s’il en restera pour Noël.

Voila une petite partie pour la photo.

Pâte de coings

Je ne les roule pas dans le sucre car c’est déjà bien assez sucré.

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Confiture de cynorrhodon…

L’autre jour j’avais rapporté des cynorrhodons pour les faire sécher afin de m’en servir pour les infusions hivernale mais cette fois j’y suis retourné pour faire de la confiture.

La récolte a été plus délicate et je suis rentré avec les mains en sang, faut pas oublier de prendre une bonne paire de gants quand on cueille les fruits de l’églantier.

Je suis donc revenu avec mon petit sac rempli de fruits, j’ai retiré toutes les petites branches et j’ai lavé la récolte, il me restait deux petits coings et des pommes du jardin que j’ai ajouté.

J’ai couvert d’eau dans une bassine et fait cuire une bonne vingtaine de minutes jusqu’à ce que les fruits soient mous. Après un petit passage dans le moulin à légume d’un autre temps j’ai réussi à récupérer 750 grammes de pulpe.

La pulpe a rejoint un peu moins de 500 grammes de sucre et voila le résultat un fois cuit.

Cette confiture est fruitée avec la consistance d’une crème de marron.

Même si la récolte, la cuisson et la vaisselle donnent du travail cela vaut le coût de le faire.

Eau de coings.

Encore une expérience culinaire comme lors de la fabrication de la liqueur de Tanaisie, voila 5 ans que je l’avais préparée et il en reste encore.

Cette fois c’est une recette à base de coings, j’ai déjà fait la gelée, la compote, les pâtes de fruit, ajouter confit dans le tagine au poulet mais je n’avais pas encore fait de l’eau de vie.

Il me reste quelques litres d’alcool de prunes qu’on m’avait offert quand le bouilleur de cru faisait la tournée dans le village, maintenant j’imagine qu’il n’y a plus beaucoup de personnes qui ont encore des droits.

Comme je ne suis pas un grand consommateur de liqueur je me suis limité à un demi litre pour ce premier essai.

Pour la recette j’ai utilisé 4 fruits de coing, deux cuillères à soupe de cassonade et j’ai recouvert avec l’alcool à disposition. Les fruits sont coupés en quartier après avoir été brossés, ils vont mariner durant un bon mois et je pourrais déguster un petit verre pour la veillée de Noël qui sera comme le dit notre ministre de la santé « sans doute différent ».

Coing au jus.

A consommer avec modération cela va s’en dire 🙂

Tourte aux coings.

En ce moment c’est la période des coings, un généreux donateur m’en a donné quelques kilogrammes, mon cognassier fait des fruits mais ils n’arrivent jamais à terme.

J’ai fait quelques pots de gelées, et je vais faire la pâte de fruits avec la pulpe, habituellement je rajoute moins de sucre que prévu mais cette année ils sont moins sucrés.

J’ai mis 5 à 6 fruits de coté et deux petites pommes pour faire une petite compotée, ils sont découpés en petits cubes et mis à cuire avec un peu de sucre cassonade.

Une fois cuit, on laisse refroidir.

Pour la tourte, il faut une pâte brisée, 200 gr de farine, 100 gr de beurre, une cuillère à soupe de sucre, un jaune d’œuf et un peu d’eau. On mélange bien et on laisse au frais le temps que la compote refroidisse.

Vous prenez un moule allant au four et vous le graissez, vous étalez les 2/3 de la pâte brisée, vous piquez et vous garnissez de compote.

Ensuite vous couverez avec le reste de pâte et vous collez bien les deux ensemble, un petit trou dans le milieu pour laisser passer la vapeur et vous enfournez après avoir passé un petit coup de pinceau (eau-jaune d’œuf) sur le dessus, durant 45 minutes.

C’est un gâteau qui se mange tiède avec un peu de crème fraîche que vous glissez dans la cheminée.

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Qu’est-ce que je peux vous dire ?…

C’est bon,… pour les capitons comme dirait ma voisine et cela ne demande pas une grande force physique pour la faire.

C’est rustique et j’imagine que le cuisinier de l’Élysée ne doit pas en faire souvent à son locataire.