Fruits d’automne…

Vous le savez depuis quelques jours c’est l’automne et la nature en plus de se métamorphoser nous offre aussi des fruits.

Cette année j’ai fait pour la première fois de la crème de châtaignes et deux pots de confitures avec les fruits du jardin.

Confitures de châtaignes.

Et puis vous le savez maintenant j’aime faire des expériences, j’avais quelques coings et j’ai préparé quelques bocaux de gelée infusés aux feuilles de tilleul, ce n’est pas flagrant au goût.

Quand on fait de la gelée de fruits il reste toujours la pulpe alors j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis attelé à la confection de la pâte de fruits, environ 800 grammes une fois terminé, mais je ne sais pas s’il en restera pour Noël.

Voila une petite partie pour la photo.

Pâte de coings

Je ne les roule pas dans le sucre car c’est déjà bien assez sucré.

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Le printemps arrive…

La rhubarbe est d’origine asiatique et n’est connue en Europe que depuis quelque deux cents ans.

Elle fait office de fruit lorsqu’on la cultive pour en faire de la confiture ou de délicieuses tartes à la rhubarbe mais c’est en réalité, au sens botanique, un légume.

Elle est cultivée partout en France, mais principalement au nord de la Loire.

Cette plante aux formes très avantageuses peut atteindre une hauteur de plus d’un mètre.

La rhubarbe peut créer, au fond de votre jardin, un massif très verdoyant et très agréable à la vue.

La rhubarbe est très connue pour son effet laxatif.

Riche en calcium, magnésium, potassium et en phosphore, la rhubarbe constitue un très bon complément alimentaire, notamment pour le transit.

De nombreuses recettes gourmandes vous permettront d’apprécier ce produit du potager et vos confitures feront assurément la joie de votre famille.

Rhubarbe.

La rhubarbe est une plante médicinale, la racine possède une activité antibactérienne et combat le staphylocoque dorè. On peut l’employer en application contre les furoncles et en bains de bouche contre les infections de la muqueuse buccale.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales et https://www.jardiner-malin.fr.

Le mahonia.

Le Mahonia à feuilles de houx, petit arbuste rustique, à fleurs parfumées en grappes jaunes de 5 à 8 cm, qui fleurit au printemps. Fruits violacés en automne. Son feuillage vert lustré devient pourpre en automne.

Mahonia

Maintenant vers la fin du mois de juillet il reste les fruits dont je me suis servi pour faire quelques pots de gelée.

Fruits du mahonia.

Cela ressemble à des myrtilles en forme de petits olives et le goût ressemble entre un mix de myrtilles et mures.

Avant de pouvoir faire la gelée il faut faire exploser les fruits pour retirer les graines qui ne sont pas comestibles, ensuite on pèse le jus et on met le sucre qu’on veut.

Avec ce que vous voyez dans la passoire j’ai fait un peu plus de trois pots de gelée.

Pots de gelée

Il y a des années où il y a peu de fruits mais en 2021 cela a été prolifique pour un pied de mahonia, les fruits ont parcouru une vingtaine de mètres on ne peut pas faire un circuit beaucoup plus court.

Ne vous aventurez pas à goûter le fruit sur l’arbuste et surtout ne mangez ni les graines, ni les feuilles.

Gelée de Nèfles…

L’année passé je vous avais parlé des nèfles que j’avais récoltées lors d’une balade. J’en ai bien mangé quelques une mais pour ceux qui connaissent il y a quand même des noyaux qui sont désagréables quand on les mange cru.

Alors lorsque je les ai cueilli c’était dans le but d’en faire de la gelée, je les ai donc mis à la cave pour les laisser s’affiner et entre temps nous avons eu un don de quelques fruits supplémentaires mais qui sont une variété cultivée et d’un plus gros calibre.

Le temps de s’occuper des fruits était donc arrivé et je me suis attelé à la cuisson. Après avoir faire cuire dans une grande marmite les fruits (nèfles, pommes) recouvert d’eau j’ai pu filtrer le jus et récupérer un litre et demi. Pour agrémenter cette gelée j’ai ajouté un bâton de cannelle et une grosse cuillère de gingembre.

J’ai ajouté un peu plus d’un kilogramme de sucre et j’ai faire cuire un certain temps, ce qui m’a permis de remplir quatre pots et un gros bol pour mettre sur les tartines du petit déjeuner.

C’est la cannelle qui donne cette couleur un peu foncé, c’est pas mauvais, par contre faut passer au moulin à légumes et cela fait beaucoup de vaisselle, je ne ferais pas cela tous les jours.

Le temps des confitures…

La canicule de la semaine passée a un peu bouleversé mes plans, la chaleur a fait sécher les grains de cassis sur les branches avant même d’être mures ils se sont retrouvés au sol.

Alors aujourd’hui de bonne heure je me suis attelé à ramasser tous les petits fruits qui pourraient finir en confiture, cerises, groseilles, cassis et mures géantes.

Avec mon super appareil extracteur de jus à l’ancienne, j’ai pu récupéré un peu plus de deux litres de jus pour faire quelques pots de gelées.

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C’est un outil qui fonctionne bien, c’est un peu encombrant mais comme on ne s’en sert que quelques fois dans l’année il trouve sa place au sous-sol. Le principe est simple le récipient du bas contient l’eau, celui du haut les fruits, la vapeur monte par un cône dans l’étage du haut pour faire éclater les fruits et le jus retombe dans compartiment du milieu, un tuyau permet de récupérer le précieux liquide. Pas besoin de rester à surveiller, faut juste penser à mettre de l’eau et revenir 20 à 25 minutes plus tard.

Personnellement je fais passer deux fois, en remettant le premier jus dans le panier du haut.

Voila donc quelques pots pour cet hiver et je sais ce qu’il y a dedans.

Pour faire les étiquettes j’utilise une application libre qui s’appelle « Glabels ».

Le cornouiller mâle.

Le cornouiller mâle est un vigoureux arbuste produisant de petites fleurs jaunes sur les branches nues à la fin de l’hiver, avant le développement de feuilles vert foncé. Ces fleurs sont très appréciés des butineurs puisqu’elles apparaissent à une période où les sources de nectar sont rares. Elles sont suivies en automne de petits fruits rouges, appréciés des oiseaux, comestibles par les humains lorsqu’ils sont bien mûrs ou blets, sinon ils sont laxatifs. On les consomme en vin, cuits, en gelées, en confitures.

Le bois du Cornus mas est dur, dense, apprécié en ébénisterie ou pour la fabrication de manches d’outils. C’est un excellent bois de chauffage.

Sources: ici.

Comme vous allez vous en rendre compte bientôt, l’automne commence à s’installer, la nuit tombe plus rapidement et la forêt ne va pas tarder à changer de couleur, pour les champignons je pense que ce ne sera encore pas une grande année. mais c’est aussi la saison pour faire de délicieuses confitures, il reste encore des mures, et puis il y a les cornouilles qui sont les fruits du cornouiller mâle, ne pas confondre avec le sanguin qui lui est toxique.

J’ai découvert ce fruit grâce à un collègue blogueur qui possède quelques spécimens dans son jardin, la cueillette n’est pas salissante et j’ai pu découvrir par la même occasion un moyen intelligent pour ramasser les fruits.

Vous coupez une bouteille en plastique au deux tiers de sa hauteur, vous gardez la partie basse, deux petits trous pour passer une ficelle et vous mettez cela autour du cou, quand le récipient est plein vous le vider, dans votre seau ou cageot.

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Après 1heure avec le nez vers le ciel me voila avec quelques kilogrammes de cornouilles, le fruit du cornouiller.

Je vous passe les étapes de lavage, pré-cuisson, passage au passe-légumes et je suis arrivé à faire une jolie confiture.

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Et pour finir quelques petites étiquettes pour mettre sur les pots de confitures.

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Le puceron lanigère.

Dimanche je suis allé faire ma petite balade et sur le chemin du retour j’ai vu qu’il y avait encore quelques mures.

Au milieu de cette végétation sortait le tacot, aujourd’hui, seules trois lignes de voyageurs permettent de desservir le département  du Cher: Paris-Vierzon-Bourges-Montluçon, Paris-Vierzon-Châteauroux et Tours-Vierzon-Bourges-Nevers. Ailleurs, dans le Cher, c’est le car ou la voiture qu’il faut prendre. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Durant toute la première moitié du XXe siècle, le Cher a été littéralement quadrillé par les voies ferrées.

C’est en 1948 que le dernier train prendra ce chemin, depuis ce sont les tracteurs et quelques randonneurs.

Aujourd’hui je décide d’aller remplir un petit seau de mures mais quelle déception quand j’ai vu que le broyeur du paysan était passé. Alors ce sera une maigre récolte, mais quand même deux jolis pots de confitures.

Sur le retour je remarque un jeune Orme qui est orné de drôles de galles.

N’ayant pas mon appareil photo j’ai rapporté une branche pour savoir qui pourrait être responsable de cette chose.

Alors semble-t-il après avoir fait ma petite enquête, l’insecte serait le puceron lanigère de l’orme. Juste au moment de l’apparition des feuilles, au début de mai, les pucerons éclosent et commencent à se nourrir à la surface inférieure des feuilles qui se déploient. Les ponctions d’alimentation provoquent un enroulement des feuilles, qui servent ensuite de lieu de refuge pour les pucerons.

Provoquant ces drôles d’abris sur les branches.

Sources: ici.

La quiche à quatre mains…

Parfois on en arrive à ce demander ce que nous allons manger, entre bruschetta jambon cru/fromage de chèvre, tarte aux tomates, pizza, ou comme cette fois, où nous avons fait la quiche à quatre mains.

La quiche à quatre mains consiste à ce partager les taches, je m’occupe de la pâte, de la rouler, de râper le fromage et ma moitié de l’appareil.

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Pour la confiture de figues je suis souvent seul maître à bord, je vais cueillir les fruits, je les lave, les prépare, je fais cuire la confiture et je mets en pots.

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Quand j’ai fait tout cela je prends les commandes de l’ordinateur « Libre » pour faire avec Glabels de jolies petites étiquettes.