Test de la forge version deux…

Rappelez vous j’avais fabriqué cette petite forge il y a quelques années, depuis j’ai trouvé un souffleur artisanal que j’ai un peu bricolé, alors aujourd’hui j’ai procédé aux tests sur le terrain.

allumage de la forge.

Finalement la boite à clapet n’est pas utilisable, le souffle est trop perturbé dans sa boite et le ventilateur pas assez puissant. Alors j’ai démonté et monté en directe c’est mieux.

premier test de chauffe sans la boite à clapet.

J’ai pu chauffer la pièce de métal durant une petite demi-heure puis le ventilateur ne brassait plus d’air, j’ai donc remis en place mon bon vieux décapeur thermique.

décapeur.

J’ai pu finir mon premier objet forgé, je ne suis pas encore prêt pour m’inscrire aux meilleurs forgerons mais je fais aussi avec les moyens du bord.

tas fait maison.

J’ai pu tester mon petit tas et tester la solidité de ses deux petites pattes de fixation.

chauffe anatole.

J’ai pu aussi me servir de mon magnifique tisonnier, on m’a proposé de lui donner un nom, je prendrais en compte vos propositions.

la pièce refroidi.

couteau.

Voila le couteau après un petit passage à la meuleuse, il faudrait lui mettre un manche en bois ce sera peut-être l’occasion d’un prochain billet et puis c’est le plus gros du travail qui reste à faire.

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Préparation au chaos…

Quand je ne fais pas de recyclage, de bricolage ou même de la réparation, je trouve toujours à occuper mes petites mains, avec ce brouillard givrant les journées de bûcheronnage sont reportées (clin d’œil à J-M).

Durant cette période peu propice, qui voit éclater un peu partout des soulèvements, des conflits on pourrait penser que le chaos va frapper bientôt à notre porte.

Et puis y a toujours au fond de moi cette âme d’enfant et je me rappelle la période où j’étais petit avec la fabrication des lance-pierres, des arcs et des bâtons.

Alors durant ces jours maussades, je me fabrique ces objets du passé au cas ou 🙂

le lot

Sur la gauche, vous avez le lance-pierre, branche de noisetier, chambre à air et morceau de cuir, le bâton de berger 1,40m pratique dans les lieux vallonnés qui peut s’utiliser à deux mains dans les pentes, le bâton de marche avec férule acier pour terrain plutôt plat, le couteau vous l’avez déjà vu sur le blog avec sa housse en cuir, et un petit arc en noisetier, les flèches ne sont pas encore en production.

Le bois utilisé est du noisetier car il est souvent assez droit et quand même assez souple.

Je ne me suis pas aventurer à fabriquer une fronde mais je me souviens étant gosse d’en avoir fait une, l’avantage de cette dernière c’est qu’on n’a pas besoin de caoutchouc, mais faut s’avoir s’en servir.

Mission trois, c’est fait…

Pour cette dernière mission, l’affaire était un peu plus délicate puisqu’il restait seulement la lame du couteau.

J’ai dû faire plusieurs essais pour trouver comment remettre un manche.

Lorsque j’ai récupéré ces objets afin de leur offrir une nouvelle vie j’ai aussi eu la chance de ramener quelques branches de buis de belles tailles.

Ce qui m’a permis de faire un joli manche dans ce bois qui est très agréable au toucher.

Vous la savez je ne suis pas coutelier et donc je n’ai pas en ma possession tous les outils qui vont bien pour mener ce travail à son terme, mais je me débrouille toujours avec le matériel à disposition.

Le modèle de couteau est une demie soie ce qui est un peu problématique quand on n’a pas de le matos, avec une longue soie on fait deux plaquettes qui viennent se coller dessus et on s’arrange pour que le manche soit rasant avec la soie.

Ici, j’ai fait deux plaquettes avec une incrustation pour insérer la soie mais pour le dessous j’ai dû rapporter une petite plaquette pour combler le vide.

Pour les rivets ceux en laiton étaient trop gros, alors j’ai mis des clous en acier que j’ai rivetés et qui ont été collés dans la foulée.

Un petit ponçage pour fignoler le tout et un peu d’huile de lin pour donner du brillant au buis.

Je suis assez content de moi car ce n’est pas mon métier et comme je l’ai dit déjà plusieurs fois je fais avec ce que j’ai sous la main.

couteau opinel
opinel.

C’est fait la première mission de l’année 2022 a été menée à son terme et je me suis bien amusé.

Y aura-t-il d’autres défis à venir pour cette nouvelle année ?

Mission deux, c’est fait…

C’est fait, j’ai démonté la garde en laiton qui était resté accrochée au rivet, j’en ai profité pour leur redonner une jolie forme car elles étaient un peu écrasées par les coups de marteau.

Un petit nettoyage, la taille d’un nouveau rivet dans une petite tige de laiton et j’ai procédé au remontage ainsi que le collage à la colle deux composants.

couteau d’office.
garde en laiton

Voila encore une affaire rondement menée, ce petit couteau d’office va pouvoir reprendre du service.

Mission deux, c’est fait.

Couteau croche…

Les couteaux de sculpture sont utilisés pour le travail du bois. De la taille d’une cuillère en bois avec un couteau croche au travail décoratif. La sculpture du bois est une activité très populaire, tout particulièrement en Scandinavie. Cette activité manuelle revient en force en Europe avec l’invasion du bushcraft.

Source: https://www.knivesandtools.fr/

Vous le savez maintenant mais je suis toujours curieux de fabriquer un outil avec les produits du recyclage, ici un petit morceau de ferraille de mes anciens volets.

Faudrait un jour que je compte tous les trucs que j’ai pu faire avec ces morceaux de récupération.

Avant et après

C’est un montage un peu spécial et différent.

Montage incrusté.

Le morceau de la lame est incrusté et l’extrémité rentre dans le bois.

Ce n’est pas encore comparable à un outil acheté dans le commerce mais j’ai bon espoir d’en venir à bout. Cet outil que j’ai fabriqué devrait m’aider à creuser de futures cuillères en bois et peut-être même un bol.

Le manche est taillé dans un morceau de chêne que j’avais en stock.

Dernier bricolage de l’année.

A la veille des fêtes un couteau de cuisine a rendu l’âme, enfin c’est le manche qui s’est dégonflé, laissant s’échapper un liquide visqueux et collant.

Après un petit démontage et nettoyage de l’engin, c’est une soie courte (faite bien entendu dans un but économique), mais la lame est quand même assez solide pour lui donner une seconde chance.

Me voila donc parti à la recherche d’un morceau de bois pouvant faire office de manche de couteau et c’est sur un bout de laurier que j’ai jeté mon dévolu.

Après découpage à la longueur je suis passé au façonnage du manche, quelques petits trous à perceuse pour glisser la soie au centre et un petit morceau de cuir collé voila le résultat en image, j’ai passé une petite couche d’huile de lin pour protéger le bois et j’ai redonné vie à ce petit couteau.

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La soie est collée dans le manche avec de la colle deux composants.

L’aventure du couteau

Voila, c’est la fin de l’aventure pour mon petit couteau, aujourd’hui il a hérité d’un petit étui en cuir pour le protéger et le transporter.

Pour information, mon projet est parti d’une charnière de volet.

IMG_9001

Ensuite il a fallu que je me fasse une petite forge, les éléments météorologiques n’ont pas permis de l’utiliser tout de suite.

couteau17

Entretemps j’ai découpé des plaquettes de hêtre pour faire le manche.

IMG_9010

Je suis arrivé après quelques semaines à un résultat qui m’a satisfait pour un premier exercice.

couteau20

Il me restait à faire un petit étui pour protéger l’engin, j’ai trouvé un morceau de cuir qui doit avoir plus de trente ans.

IMG_9271Après avoir trempé dans l’eau chaude il a retrouvé un peu de sa souplesse.

Pour arriver à ce résultat, je dois dire que sans matériel adapté ce n’est pas aussi simple.

Le cuir ne se découpe pas facilement et pour le coudre c’est encore une autre histoire.

Alors j’ai fait les trous avec une petite perceuse, j’ai cousu avec un aiguille à canevas du fil à rôti que j’ai graissé avec du suif.

Le passe ceinture est fixé avec deux rivets.

Voila donc la fin de l’aventure.

 

Presque fin…

Et oui, c’est presque la fin pour mon projet de couteau, après la forge, un petit passage dans le four pour le recuit, le temps de monter le manche était arrivé.

Après avoir taillé deux petites tiges de laiton qui me serviront de rivet et un petit polissage, voila que j’ai procédé au collage, pas de photographie car la colle n’attend pas le bricoleur.

couteau12

Une fois que c’est collé nous arrivons à quelque chose comme cela.

Ensuite, il faut poncer de plus en plus fin pour arriver à quelque chose agréable en main.

couteau13

Pas de photographie du ponçage, cela fait de la poussière et dans mon sous-sol ce n’est pas trop éclairé pour y faire des clichés.

couteau20couteau25couteau21

Une fois qu’on passé un peu d’huile de lin sur le bois on arrive à ce résultat, c’est pas trop mal pour une première expérience, il y a des imperfections mais comme on dit, c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Maintenant, il me reste à faire un étui en cuir.

La petite forge en action

Voila profitant d’une petite accalmie météo, j’ai testé pour la première fois ma petite forge.

Petite précision c’est une forge de plein air, qui est donc dépendante des éléments climatiques.

couteau21

Le charbon qui brûle sans la ventilation.

couteau17

Vous pouvez voir que le système d’alimentation en comburant fonctionne plutôt bien, cela chauffe pas mal.

couteau20

La lame qui vient de prendre un petit bain de refroidissement dans l’huile, actuellement elle est dans sa phase de recuit au four, viendra ensuite le nettoyage, polissage et montage du manche (sans doute dans un prochain épisode).