Confiture de cynorrhodon…

L’autre jour j’avais rapporté des cynorrhodons pour les faire sécher afin de m’en servir pour les infusions hivernale mais cette fois j’y suis retourné pour faire de la confiture.

La récolte a été plus délicate et je suis rentré avec les mains en sang, faut pas oublier de prendre une bonne paire de gants quand on cueille les fruits de l’églantier.

Je suis donc revenu avec mon petit sac rempli de fruits, j’ai retiré toutes les petites branches et j’ai lavé la récolte, il me restait deux petits coings et des pommes du jardin que j’ai ajouté.

J’ai couvert d’eau dans une bassine et fait cuire une bonne vingtaine de minutes jusqu’à ce que les fruits soient mous. Après un petit passage dans le moulin à légume d’un autre temps j’ai réussi à récupérer 750 grammes de pulpe.

La pulpe a rejoint un peu moins de 500 grammes de sucre et voila le résultat un fois cuit.

Cette confiture est fruitée avec la consistance d’une crème de marron.

Même si la récolte, la cuisson et la vaisselle donnent du travail cela vaut le coût de le faire.

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Provision avant l’hiver…

Ce vendredi petite promenade dans la campagne berrichonne dans le respect des règles sanitaires et bien entendu notre attestation de déplacement dans la poche.

Je sais qu’il y a un néflier sur le chemin que j’emprunte parfois et c’était l’occasion de voir s’il y avait encore quelques fruits sur l’arbre, c’était le cas la nèfle ne semble pas faire beaucoup d’envieux mais moi je suis curieux de faire des expériences.

Alors j’ai cueilli une bonne poignée de fruits que je vais cuire dans quelques jours parce que pour le moment ils ne sont pas encore blets, mon idée puisque j’ai peu de nèfles c’est d’en faire un ou deux petits pots de gelée avec des pommes.

Nèfles et cynorrhodons.
N’ayant plus de cynorrhodons séchés pour faire ma petite tisane hivernale, j’en ai profité pour remplir mon sac.
Cynorrhodons.

Pour arriver au résultat final il aura fallu quand même deux bonnes heures, pour retirer toutes les petites graines et poils.

Maintenant les fruits vont sécher durant quelques jours avant de retrouver un bocal.

Cynorrhodon, ou gratte-cul

Le « gratte-cul », fruit de l’églantier ou rosier sauvage, porte le doux nom de cynorrhodon, qui désigne aussi le fruit des rosiers cultivés. Le cynorrhodon est avant tout une excellente source de vitamine C, qui résiste bien à la cuisson et encore mieux au séchage. Il apporte aussi des vitamines B, du bétacarotène, d’autres antioxydants et des minéraux.

J’avais parlé du cynorrhodon en 2015, cette fois pas de gelée mais je vais les faire sécher comme je fais sécher les feuilles de ronces.

Avant la saison hivernale, buvez une décoction de cynorrhodons, à raison de trois à quatre fruits par tasse, laissez frémir cinq minutes. Si vous n’avez pas retiré le cœur des fruits, il faudra passer cette tisane à travers un filtre en papier pour éliminer les poils. Vous pouvez l’associer à du thym et pourquoi pas du romarin.

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Après.