Les projets un peu fou d’Anatole…

Vous le savez c’est souvent la nuit que germent mes projets parfois un peu fou, cette fois la c’est le pouvoir d’achat en berne qui m’a aiguillé sur la piste de cet engin de fabrication artisanal.

Un blogueur qui se reconnaîtra m’avait donné quelques morceaux de ferraille pour mes projets de bricolage et dans le tas, il y avait cette grosse barre de fer avec un morceau rapporté.

Alors autant en profiter pour lui donner une seconde vie.

barre métal.

Après quelques coups de disqueuse la barre est raccourcie, puisqu’elle ne fait plus que 33 centimètres de long maintenant.

33 cm

Le bout est appointé pour accomplir sa mission, mais ce n’est pas pour crucifier quelques vampires mais pour se planter en terre.

Le morceau rapporté va servir d’enclume et bien entendu vous avez compris à quoi va servir cet engin.

Pour mener à bien ce projet j’avais encore besoin d’un autre ustensile, un coffin et dans la foulée je l’ai préparé aussi.

bac pour pierre d’affûtage.

Vous le savez certainement les pierres d’affûtage s’utilise en les mouillant, alors cette bouteille de lait usagée fera l’affaire, j’ai découpé au cuter une ouverture qui laisse dépasser un morceau de la pierre et l’autre repose dans l’eau.

bac à pierre.

Si vous n’avez pas encore trouvé à quoi tout cela peut servir voilà une dernière photo.

enclume d’affûtage de faux et sa pierre.

C’est donc le dernier projet un peu fou d’Anatole, un enclume d’affûtage de faux, vous l’avez sans doute remarqué l’essence devient de plus en plus cher au point de devenir « l’or noir », alors il nous faudra peut-être revenir à des méthodes plus écolo, moins bruyantes, qui ne dépendent pas d’autrui alors autant se préparer pour ne pas être pris au dépourvu.

Maintenant, me reste à trouver une faux.

Amélioration de l’enclume mobile avec la découpe d’une petite croix en tôle qui sera soudée.

enclume mobile.

on trouve souvent un trèfle à cet endroit.

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Le marronnier d’Inde.

C’est une bel arbre originaire des forêts des Balkans et de la Turquie, il orne majestueusement les parcs, les promenades et les cours d’école. Chacun connaît ses gros bourgeons visqueux, ses belles feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles, ses grappes de fleurs blanches tachées de rouge ou de jaune, irrégulières, et ses fruits verts et épineux contenant de grosses graines d’un brun luisant munies d’une tache plus claire, les marrons d’Inde.

bourgeons

Le fruit du marronnier et l’écorce au XVIIe siècle étaient considérés comme fébrifuge par beaucoup d’auteurs qui préconisaient comme succédanés valables du quinquina. Sous Napoléon 1er, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes, le marronnier d’Inde retrouva une nouvelle faveur. Toutefois, la préférence resta au quinquina, plus cher mais aussi plus sûr.

Par la suite, cette propriété fébrifuge du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.

Le saviez-vous? Le surnom de « châtaigne de cheval » que l’on donne au marron d’Inde provient de son usage traditionnel en Turquie, puis en Europe, pour donner du tonus aux chevaux poussifs.

Sources: Le petit Larousse des plantes médicinales.

Je vous laisse chercher sur le Web, mais sachez qu’on peut très bien faire une lessive écologique et gratuite en ramassant les fruits du marronnier durant l’automne, un peu à l’image des noix de lavages qu’on peut trouver dans le commerce.

J’ai lu que les Indiens d’Amérique du nord en mangeaient après les avoir fait bouillir un bon moment.