Mon four en terre.

J’avais partager quelques photographies sans vous en dire plus sur mon projet et aujourd’hui je peux vous montrer à quoi il ressemble.

C’est une version un peu mini d’un four en terre crue et je suis un peu déçu car j’aurais pu le faire deux fois plus grand, mais comme c’était une première expérience autant prendre moins de risque.

Alors comme vous avez pu le voir précédemment j’ai construit une armature en saule car je devais le tailler et les branches n’attendaient que moi pour finir en quelque chose.

Sur deux rangs de parpaings j’ai posé quelques pavés en pierre qui vont servir de sole, un chaînage en terre du jardin pour éviter qu’ils se fassent la malle, dessus j’ai commencé à monter les murs du four et j’ai posé ma petite armature en saule, j’ai recouvert de papier journal humide et j’ai recouvert d’une bonne couche d’un mélange terre, paille et eau, ce qui ressemble finalement à un torchis.

Actuellement, le four est entré dans sa période de séchage et il y aura sans doute quelques fissures qui vont apparaître et qu’il faudra combler. Comme la pluie semble aux abonnés absents pour le moment je n’ai pas couvert mais demain je vais remédier à cela.

Si j’arrive à faire cuire une pizza ou un pain dans ce four je ne manquerais pas de faire quelques clichés.

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Suite du projet solaire…

Voila après quelques semaines de bricolage je suis arrivé à construire un séchoir solaire qui ne réclame aucune énergie nucléaire, qui m’a coûté seulement quelques euros, les vis et les tasseaux en bois, tout le reste c’est de la récupération.

C’est un séchoir qui devrait pouvoir être opérationnel quelques années en le préservant des épisodes pluvieux (il y a deux panneaux d’agglomérés qui ne supportent pas l’eau), ce sera sans doute un de mes prochains bricolages (refaire le coffre de séchage).

Alors j’ai remplacé la charnière en chambre à air par deux en laiton que j’ai retrouvé dans mon bric à brac, mis un loquet en bois pour fermer la porte, fait deux clayettes en bois recouvertes de moustiquaire.

J’ai posé des bandes d’adhésif pour isoler un peu plus le coffre de chauffe et éviter les pertes de chaleur. J’ai mis deux jambes de force pour consolider les pieds arrières.

Voila donc en images le projet pratiquement fini, il a fallu deux jours pour faire sécher une pomme coupée en rondelles (soit 2 x 8 heures de soleil), c’était avant que je fignole l’isolation et mon séchoir était au milieu de la pelouse.

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Maintenant je pense que pour récupérer un maximum de chaleur je vais le laisser à l’entrée sur les pavés.

Pour accélérer le processus de séchage je pense qu’il faudrait ajouter sous la vitre une tôle noire mais pour le moment ce n’est pas d’actualité. En ce début de printemps je suis arrivé à faire monter la température à 42°C avant le fignolage d’isolation.

J’ai mis le coffre en place cet après-midi vers 15h30 , quand j’ai fait les photographies, le thermomètre affichait 19°C, il est actuellement 16h30 et il y a 43°C dedans.

 

Premier test… suite du projet solaire.

Voila la phase de test est arrivée, pour le moment il n’y a pas de tôle dans le caisson et c’est juste la peinture noire qui amplifie la chaleur, j’ai mis un thermomètre pour voir si l’effet escompté était présent.

Quand j’ai installé le séchoir sur la terrasse à 15h30, il faisait entre 15 et 16° C, j’ai un arbre qui fait un peu d’ombre. j’ai mis le thermomètre dans le caisson, à 16 heures il affichait 21° C, à 16h30 il est à presque 25° C.

Il est 17h, on peut lire qu’il y a 30° dans le coffre et toujours 15 à 16°C dehors.

Je ferais un nouveau test demain car le soleil devrait être plus présent.

J’ai taillé quelques petites branches de noisetier pour faire sécher une pomme.

Ce matin, installation de la porte, avec une charnière faite avec un morceau de chambre à air, un autre morceau me sert aussi pour fermer et maintenir la porte fermée. J’ai mis quatre tasseaux pour faire office de rail pour les prochaines clayettes que je fabriquerais dans les jours à venir.

J’ai installé un système astucieux  qui me permet de retirer le coffre de séchage pour le rentrer durant la nuit ou lorsque le temps semble menaçant.

Un écrou papillon serre une cale qui maintient le coffre en place, après l’avoir desserré on fait un petit quart de tour à la cale et on peut retirer la caisse.

Mardi 17 avril, premier test, j’ai mis en place le séchoir pour qu’il profite un maximum du soleil.

Départ en température vers 9h45 avec 18°C et un maximum de 37°C vers 18h.

Le cheval de Trait.

L’ utilisation du cheval de Trait s’adapte parfaitement à la production biologique et biodynamique.
L’Énergie cheval, une alternative au travail motorisé dans le respect des terroirs.

À l’heure où de plus en plus de vignerons se tournent vers une culture davantage raisonnée de leurs vignes et reviennent au travail du sol plutôt qu’aux pesticides, une méthode ancestrale refait son apparition : le cheval de trait.

Une association, Équilandes les traits du Val de Loire, basée à Boulleret, l’a bien compris et propose ses services aux vignerons, mais aussi aux maraîchers, pour leurs champs, et aux collectivités, pour leurs espaces verts.

Ce dernier week-end, nous sommes allés nous promener sur un petit marché sur la commune de Sancerre, et nous avons pu assister à une démonstration du travail au cheval de Trait.

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