la gazette du village…

Un petit billet pour vous montrer l’avancement des travaux sur le complexe éducatif en construction, je discutais ce mercredi avec un membre du conseil municipal qui me disait qu’il avait l’impression que c’était la première fois qu’ils construisaient ce genre de bâtiment, cela ne rassure pas vraiment 🙂

Ce jour (11 novembre 2022) je suis surpris de voir qu’il y a un ouvrier sur le toit du deuxième bâtiment, le premier est couvert depuis peu, c’est de la tôle d’acier comme pour notre centre médical.

Puisque c’est couvert les autres corps de métiers vont pouvoir se mettre à l’œuvre.

Sur le chemin, la BMW semble se rapprocher du sol un peu plus à chacun de mes passages.

Une cinquantaine de mètres plus loin, nous arrivons sur le chantier.

Après le passage sur le chantier, direction le marais bien humide actuellement mais c’est l’occasion de faire quelques photos automnales.

Avant il était impossible de faire cette photo de l’église car il y avait un gros saule qui bouchait le paysage.

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Saint Léger le petit.

Cette église du XII e et XV e siècle en pierre est composée d’un cœur du XV e et d’une nef construits sur un plan rectangulaire.

La porte occidentale, en plein cintre, est accostée de colonnettes. Celles-ci  sont surmontées de chapiteaux de la fin du XII e siècle, sculptés de feuillages et de crochets aux angles supérieurs et le tympan est décoré de rosaces.

porte d’entrée.

Bénédiction De l’église de Léger le Petit.

Il y a quatre ans, le 8 novembre 1954, à la demande de M. l’abbé de Saint ­Sauveur, une délégation de la commission d’Art Sacré rendait visite à l’église Saint Léger le Petit et en constatait l’extrême délabrement. Fallait-il la restaurer ou la laisser tomber en ruines. ? M. l’abbé de Saint-Sauveur opta courageusement pour la première solution.                                .

Appuyé par Son Excellence Mgr l’Archevêque, il lança un pressant appel autour de lui : Un prêtre, expliquait-il, ne peut se résoudre à voir s’écrouler la maison de la prière à lui confiée. C’est pourquoi je vous tends la main. »

L’appel fut entendu. Des fêtes furent organisées pour trouver des ressources. La municipalité apporta son concours; les paroissiens et de nombreux amis en­voyèrent leurs dons. Les travaux de restauration confiés à M. Herr, architecte, furent entrepris au cours de l’année 1957 et heureusement achevés il y a quelques semaines,

Dimanche dernier, par un soleil magnifique et en présence d’une foule nombreu­se, Son Exc. Mgr Lefèbvre, accompagné de Mgr Signargout et de M. le Chanoine Girard, vicaires généraux, vint bénir l’église complètement rénovée, depuis sa toiture jusqu’à son mobilier. Après avoir expliqué le sens de la cérémonie qui allait se dérouler, Son Excellence procéda à la bénédiction de l’extérieur et de l’intérieur de l’édifice. Au nom de la paroisse, M. l’abbé de Saint-Sauveur salua Mgr l’Arche­vêque de Bourges « que de mémoire d’homme on n’avait jamais vu à Saint Léger ­le Petit « , (de mémoire d’homme vivant). Il fit un bref historique des travaux de restauration et félicita tous ceux qui surent les mener avec tant de goût et dans des conditions parfois si pénibles.

Alors, Son Excellence célébra la messe, devant une foule qui débordait sur le parvis de l’église et qui s’associa avec le plus grand recueillement aux prières du célébrant et aux beaux chants de la chorale de Sancergues. A l’évangile, Mgr Lefebvre ne put cacher sa joie et son admiration devant cette petite église qu’il qualifia, elle aussi, d’église pilote de son diocèse. Il complimenta tous ceux qui avaient contribué à ce beau résultat et spécialement la municipalité de St Léger ­le Petit et son curé. Puis s’appuyant sur l’évangile du jour, il sut tirer, de la para­bole du Festin, de fortes et pertinentes leçons pour la vie chrétienne.

A l’issue de cette cérémonie, un vin d’honneur, offert au château de Madame la Comtesse d’Harcourt, réunit tous ceux qui avaient travaillé à la résurrection de l’église de St Léger le Petit.

Sources: la vie catholique, 86eme année, n°41 du 11 octobre 1958.

l’église de saint léger le petit.

l’église en 2003.

Toujours en fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé ses fichiers que je partage une nouvelle fois.

Depuis la petite église a reçu un nouveau toit et c’est refait une petite beauté, souvent dans ces édifices il nous faut grimper quelques marches, ici ce n’est pas le cas puisqu’il faut les descendre une fois franchi la porte d’entrée (dans mes souvenirs).

Argenvières, au siècle dernier.

L’ Eglise St Martin  qui date du XI e, XVI e, et XIX e siècles est édifiée suivant un plan constitué de deux rectangles accolés. Sur le mur du pignon ouest on trouve un personnage sculpté qui pourrait être une figuration de St Martin.

église d’argenvières.
saint Martin ?

La cloche et le coq d’Argenvières, Un 25 août 1935 Jour mémorable pour « Yvonne Françoise » Ce fut la bénédiction de la nouvelle cloche et d’un superbe coq pour le clocher d’Argenvières, qui pendant près de trois ans en était dépourvu. Pour cette grande occasion, les paroisses environnantes étaient largement représentées pour cette cérémonie.

A 15 h retentit le « Magnificat » en faux-bourdon exécuté avec brio par la jeune maîtrise de Jussy. Mgr. Lelong, vicaire général de Bourges, protonotaire apostolique, délégué par Mgr Fillion archevêque, prononce un discours très simple et très pratique sur le rôle de la cloche chrétienne, puis la bénit, la lave et oint la nouvelle cloche et lui donne le nom  de Yvonne Françoise. Il lui délie la langue en la faisant sonner trois fois en l’honneur de la sainte Trinité, et lui donne un parrain et une marraine.

Après la bénédiction reçue en un respectueux silence par la foule, des  remerciements bien sincères sont prononcés en faveur du prélat consécrateur et des nombreux bienfaiteurs dont les noms, par famille sont inscrit sur le bronze ainsi que tous ceux qui ont aidé à faire l’achat de la cloche.

Un cantique populaire est chanté en l’honneur de la nouvelle née par toute l’assistance.

A peine terminée une pluie de dragées (plus de 1000) chacune bien enveloppée de papier rose. 

Le monteur de la  maison Paccard et ses aides s’emparent de la nouvelle baptisée et vers 18h15, enfin installée auprès de sa vieille sœur (1772) elle se mit immédiatement à chanter dans un moelleux et parfait accord. Le petit bourg tressaille de surprise et les gens accourent manifester leur joie d’avoir une belle sonnerie et un superbe coq.

« Yvonne Françoise » pèse exactement 255 kg et donne la note « DO ».

Elle a été coulée dans les ateliers des frères Paccard à Annecy. Elle eut pour parrain François-Guyot de Villeneuve (de St Léger) et pour marraine Madame la Comtesse Jean de Pazzis (Argenvières). Quand au coq, bien gaulois, il eut pour parrain Mr. Jean-Pierre D’Harcourt (St Léger) et pour marraine Mademoiselle Marie-Thérèse Coursier (Argenvières). Aujourd’hui, la cloche sonne toujours (mais électriquement) à l’occasion de diverses cérémonies.

Sources: Trait d’union d’Argenvières, n°2 mars 2002.

Au siècle dernier, j’avais fabriqué un petit CDrom sur deux communes que je parcourais beaucoup à cette époque, me reste encore aujourd’hui quelques clichés et quelques textes qui avaient enrichi la galette, depuis il s’est passé pas mal de chose. Sur la photo de l’église on peut remarquer le bolide qui me servait pour aller faire les clichés.

Tarnac en Limousin.

Peut-être avez vous entendu parler de ce petit village de 339 habitants mais il y a quelques autres choses à découvrir à Tarnac.

Il y a ce chêne sur la place du village.

Chêne dit de Sully.

Ensuite son église qui a été rénovée et qui mérite une petite visite, elle date du 12e et 13e siècle.

Si vous voulez en savoir plus sur cette église vous trouverez un document très intéressant à cette adresse.

A deux pas vous trouverez la fontaine Saint Georges.

Voila encore une belle découverte des trésors cachés du Limousin.

Église Saint-Martial à Lestards.

Le village de Lestards est situé dans le Massif des Monédières à l’est du village de Treignac en bordure du plateau de Millevaches .

Église Saint-Martial, construite vers la fin du XIIe siècle ou le début du XIIIe siècle et modifiée au XVIe siècle, inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques et classée Monument historique. C’est aujourd’hui la seule église de France à être couverte en chaume (paille de seigle).

Voila encore une petite curiosité à découvrir dans le Limousin.