Comme je l’ai dit dans un précédent article j’ai récupéré deux pieds de frêne d’un mètre de long, le lendemain une grosse fente se présentait dans un des morceaux. Signe pour moi qu’il ne faut pas attendre sinon je risque de ne pas pouvoir faire ce que je veux, et cela tombe bien puisque je suis confiné à la maison mais que je peux sortir dans le jardin.
Voila donc le deuxième morceau, j’ai fendu la bûche en deux dans sa longueur, j’essaye de reproduire a la façon des anciens lorsqu’ils emmanchaient leur hache, c’est le but de l’expérience sinon j’aurais dégainé la carte bleue.
C’est le morceau du milieu qui va me servir pour ce premier exercice, comme vous le voyez là il a déjà pris quelques coups de serpe et j’ai coupé pour qu’il soit un peu plus court et ainsi m’épargner un peu de travail.
L’idée c’est d’avoir quelque chose avec deux cotés presque plats et une forme qui ressemble au manche d’origine.
Comme dit un proverbe: « pour en avoir assez, il faut en avoir de trop » c’est pour cette raison que j’ai laissé de la marge pour fignoler.
Pour cette fois j’en ai terminé, la période de confinement n’étant pas encore arrivée à sa fin j’ai encore un peu de temps devant moi.
Démancher cette hache n’a pas été une partie de plaisir, même si le manche était vermoulu la partie insérée dans l’œil était bien sertie, et j’ai compté dedans deux clous plus trois autres coins forgés.