Alors que j’étais en repérage pour un futur jeu de piste, je suis tombé sur un noyer avec des fruits bien plus petits que ceux que je trouve habituellement, je ne sais pas si c’est une conséquence de la sécheresse ou s’ils sont toujours de cette taille.
mini noix.
J’en ai ramassé une poignée pour voir s’il y avait quelque chose dedans et elles sont bien garnies.
Comme un peu partout dans le pays les vendanges sont précoces cette année, fraichement ramassé ce matin aussitôt (ou pratiquement) foulé au moulin à légumes dans l’après midi.
Ce ne sera pas la récolte du siècle mais l’occasion de nous rappeler notre première vendange à la maison avec les enfants qui avaient foulé le raisin dans une grosse bassine avec leurs pieds.
L’autre jour j’avais fait quelques pots de gelée de pommes mais cette fois j’en ai pas alors j’ai transformé la récolte en jus, mais pas de quoi en stériliser comme vous pouvez le remarquer.
jus après foulage dans le moulin à légumes.après une petite filtration.
Alors vous donner la dominante principale de ce jus ?
C’est surtout celui du raisin sans pesticide, un peu acidulé avec des notes de fruits rouges.
Tant que nous aurons des châtaignes, nous aurons du pain, disait Pascal Paoli (un homme politique, philosophe et général corse 1725-1802).
La châtaigne est le fruit du châtaignier. Le terme désigne aussi la graine comestible contenue dans ce fruit. Les châtaignes non cloisonnées sont appelées des marrons, à ne pas confondre avec le marron d’Inde, qui est la graine (toxique) du marronnier d’Inde ou marronnier commun. La châtaigne fut longtemps la base de l’alimentation humaine dans des régions entières. On appelait d’ailleurs le châtaignier « l’arbre à pain » mais aussi « l’arbre à saucisses » car les châtaignes servaient aussi à l’alimentation des porcs. (sources Wikipédia)
C’est une bel arbre originaire des forêts des Balkans et de la Turquie, il orne majestueusement les parcs, les promenades et les cours d’école. Chacun connaît ses gros bourgeons visqueux, ses belles feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles, ses grappes de fleurs blanches tachées de rouge ou de jaune, irrégulières, et ses fruits verts et épineux contenant de grosses graines d’un brun luisant munies d’une tache plus claire, les marrons d’Inde.
bourgeons
le marronnier.
Le fruit du marronnier et l’écorce au XVIIe siècle étaient considérés comme fébrifuge par beaucoup d’auteurs qui préconisaient comme succédanés valables du quinquina. Sous Napoléon 1er, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes, le marronnier d’Inde retrouva une nouvelle faveur. Toutefois, la préférence resta au quinquina, plus cher mais aussi plus sûr.
Par la suite, cette propriété fébrifuge du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.
Le saviez-vous? Le surnom de « châtaigne de cheval » que l’on donne au marron d’Inde provient de son usage traditionnel en Turquie, puis en Europe, pour donner du tonus aux chevaux poussifs.
Sources: Le petit Larousse des plantes médicinales.
Je vous laisse chercher sur le Web, mais sachez qu’on peut très bien faire une lessive écologique et gratuite en ramassant les fruits du marronnier durant l’automne, un peu à l’image des noix de lavages qu’on peut trouver dans le commerce.
J’ai lu que les Indiens d’Amérique du nord en mangeaient après les avoir fait bouillir un bon moment.
Ce vendredi petite promenade dans la campagne berrichonne dans le respect des règles sanitaires et bien entendu notre attestation de déplacement dans la poche.
Je sais qu’il y a un néflier sur le chemin que j’emprunte parfois et c’était l’occasion de voir s’il y avait encore quelques fruits sur l’arbre, c’était le cas la nèfle ne semble pas faire beaucoup d’envieux mais moi je suis curieux de faire des expériences.
Alors j’ai cueilli une bonne poignée de fruits que je vais cuire dans quelques jours parce que pour le moment ils ne sont pas encore blets, mon idée puisque j’ai peu de nèfles c’est d’en faire un ou deux petits pots de gelée avec des pommes.
Nèfles et cynorrhodons. N’ayant plus de cynorrhodons séchés pour faire ma petite tisane hivernale, j’en ai profité pour remplir mon sac.Cynorrhodons.
Pour arriver au résultat final il aura fallu quand même deux bonnes heures, pour retirer toutes les petites graines et poils.
Maintenant les fruits vont sécher durant quelques jours avant de retrouver un bocal.
Comme promis voila le résultat du concours, pour gagner il fallait trouver à quoi pouvait servir le dernier projet de bricolage d’Anatole, c’est encore une idée écologique et une façon de trouver un peu d’autonomie s’il fallait un jour rejoindre les survivalistes, pour seulement ne pas mourir de faim et de soif.
Mon dernier projet se compose de deux systèmes qui une fois ensemble se transforment en un pressoir à pommes, le premier étant indispensable pour pouvoir utiliser le second.
La réponse était donc « un fouloir et son pressoir », on ne peut pas dire qu’il y a un vainqueur, mais félicitation à tous les participants.
Pour broyer les pommes j’ai utilisé une technique employée au Pays Basque en l’adaptant aux matériaux à disposition, une poubelle qui va me servir de bac pour le broyage et un morceau de chêne qui sert de pilon.
Aux pays Basque ils broient les pommes dans une auge en bois.
Pommes coupées en quatre, cela permet quand même d’enlever les indésirables.Après quelques minutes, on arrive à une grossière purée.
C’est la condition pour utiliser un pressoir à vis de fabrication artisanale, avec une presse hydraulique de 10 tonnes c’est peut-être moins indispensable.
Un fois que la pulpe de pommes est prête, je l’ai mis dans le pressoir fait maison, j’ai du acheter une grosse tige filetée de diamètre 16 mm, avec boulons et rondelles (j’en ai eu pour 12,65€).
Le pressoir.
L’étanchéité est à revoir, j’ai perdu environ un quart de litre de jus au niveau du passage de la vis dans le plateau collecteur, faudra que je pense à mettre un joint et il faudrait que je trouve des cales un peu plus grosses sinon je viens buter rapidement sur tube de PVC gris qui protège la vis.
Les demi-lunes qui vont pressées les fruits.Premier jus de pommes du jardin.Un litre de jus.
Pour ce premier exercice, j’ai utilisé une petite cagette de fruit, une fois broyé j’ai pu remplir le pressoir au 2/3 et j’ai récupéré un bon litre de jus.
Durant la préparation des fruits jusqu’au pressage il a fallu un peu moins de deux heures, le jus est d’une couleur assez sombre et il est très sucré.
Voila donc un petit projet utile, qui permet de recycler les pommes autrement que dans mon séchoir solaire.
Le 31 juillet 2020 nous avons essuyé un gros coup de vent, quelques arbres arrachés, des branches au sol et dans notre jardin c’est le pommier qui a été bien secoué.
Pommes secouées.
J’étais à la fenêtre après avoir mis à l’abri tout ce qui aurait pu s’envoler et je regardais les branches du pommier s’agitaient avec les fruits qui tombaient au sol. Normalement ce n’est pas encore le moment de faire les tartes car le fruits ne sont pas encore mures alors le lendemain j’ai ramassé les plus beaux pour en faire de la gelée.
Après une petite demi heure dans l’extracteur à la vapeur, j’ai récupéré 800 ml d’un beau jus, en ajoutant 700 gr de sucre j’ai pu faire 3 pots de gelée qui viendront rejoindre les confitures maison de cette année.
La canicule de la semaine passée a un peu bouleversé mes plans, la chaleur a fait sécher les grains de cassis sur les branches avant même d’être mures ils se sont retrouvés au sol.
Alors aujourd’hui de bonne heure je me suis attelé à ramasser tous les petits fruits qui pourraient finir en confiture, cerises, groseilles, cassis et mures géantes.
Avec mon super appareil extracteur de jus à l’ancienne, j’ai pu récupéré un peu plus de deux litres de jus pour faire quelques pots de gelées.
C’est un outil qui fonctionne bien, c’est un peu encombrant mais comme on ne s’en sert que quelques fois dans l’année il trouve sa place au sous-sol. Le principe est simple le récipient du bas contient l’eau, celui du haut les fruits, la vapeur monte par un cône dans l’étage du haut pour faire éclater les fruits et le jus retombe dans compartiment du milieu, un tuyau permet de récupérer le précieux liquide. Pas besoin de rester à surveiller, faut juste penser à mettre de l’eau et revenir 20 à 25 minutes plus tard.
Personnellement je fais passer deux fois, en remettant le premier jus dans le panier du haut.
Voila donc quelques pots pour cet hiver et je sais ce qu’il y a dedans.
Pour faire les étiquettes j’utilise une application libre qui s’appelle « Glabels ».
Comme il me restait quelques figues et que ces fruits ne se conservent pas bien longtemps, j’ai procédé à leurs transformations, un bon kilo avec des pêches de vigne pour faire de la compote et le reste pour faire une petite tarte aux figues.
C’est une recette toute simple, la pâte brisée, des figues coupées en quatre et déposées au fond et le tout recouvert d’un petit appareil à base de crème fraîche, œuf, sucre, tapioca et poudre de noisettes.
En général il n’en reste jamais.
Elle vient de sortir du four, mais ce soir nous allons lui jeter un sort 🙂