L’ensorceleur…

Avant de sévir sur WordPress.com j’écrivais quelques billets sur blog.fr, c’était surtout la grande période des coups de gueule d’Anatole et puis je postais quelques histoires plus ou moins vraies.

Il m’arrive de me plonger dans mes archives et de retrouver des billets qui me font rire, mais pas toujours 😦

C’était un de ces soirs ou la nuit sans crier gare vous plonge dans le noir sans que vous ne voyez le passage à niveau entre « chien et loup ».
C’était la semaine dernière, ou peut-être celle d’avant, toujours est-il que vers 19h30, un homme qui vend des légumes primeurs est venu sonner à la porte de la maison, phénomène étrange puisque durant le moment où j’ai allumé la lumière du dehors et le temps où j’étais en train de mettre la clé dans la serrure, je l’entendais parler.
Une fois la porte ouverte je découvrais un grand bonhomme, seul qui avait un regard assez singulier, rien de méchant mais juste un peu étrange.
C’était ce genre de commerçant qui parcoure la campagne pour vendre des légumes primeurs et autres fruits, dans un élan de bonté je suis allé voir ce qu’il proposait dans son camion, effectivement il avait de beaux légumes dans des cageots et après m’avoir embrouillé la tête en me donnant les prix au kilogrammes j’ai dit d’accord, pour 25 kg de pommes de terre, 10 kg d’oignons, un cageot de clémentines et deux cageots de pommes et nous avons apporté tout cela au sous-sol dans la brouette, puis soudainement est venu le moment de faire les comptes, et là mon cerveau commence à se remettre en état de marche, ces paroles m’avaient sans aucun doute anesthésiées, en voyant la facture de 172€, c’est a ce moment que j’ai dit: « bin non, cela fait trop cher », rien que pour les pommes il y en avait pour 80€, alors je lui dis qu’à la limite je veux bien prendre les
pommes de terre (37€) quand même et je lui ai dit que c’était quand même le double du prix de mon dernier achat de patates . Donc nous retournons au sous-sol, il reprend sa marchandise tout en secouant la tête et je lui paye ses 25 kg de patates, en lui disant que je m’excusais mais que vraiment c’était trop cher et surtout je trouve l’excuse du conditionnement trop volumineux, il avait l’air déçu quand même le pauvre gars, du coup cela m’a un peu travaillé le soir et j’ai eu du mal à trouver le sommeil.
Lorsque j’ai raconté tout cela à la petite femme qui partage ma vie, elle m’a dit, c’était sûrement : « le vendeur ensorceleur ».
Elle avait bien une petite envie de me taquiner mais comme elle me connaît depuis le temps
qu’elle me supporte, elle s’est abstenue et c’est pour cela que je l’aime.

Publicité

Saint Léger le petit.

Cette église du XII e et XV e siècle en pierre est composée d’un cœur du XV e et d’une nef construits sur un plan rectangulaire.

La porte occidentale, en plein cintre, est accostée de colonnettes. Celles-ci  sont surmontées de chapiteaux de la fin du XII e siècle, sculptés de feuillages et de crochets aux angles supérieurs et le tympan est décoré de rosaces.

porte d’entrée.

Bénédiction De l’église de Léger le Petit.

Il y a quatre ans, le 8 novembre 1954, à la demande de M. l’abbé de Saint ­Sauveur, une délégation de la commission d’Art Sacré rendait visite à l’église Saint Léger le Petit et en constatait l’extrême délabrement. Fallait-il la restaurer ou la laisser tomber en ruines. ? M. l’abbé de Saint-Sauveur opta courageusement pour la première solution.                                .

Appuyé par Son Excellence Mgr l’Archevêque, il lança un pressant appel autour de lui : Un prêtre, expliquait-il, ne peut se résoudre à voir s’écrouler la maison de la prière à lui confiée. C’est pourquoi je vous tends la main. »

L’appel fut entendu. Des fêtes furent organisées pour trouver des ressources. La municipalité apporta son concours; les paroissiens et de nombreux amis en­voyèrent leurs dons. Les travaux de restauration confiés à M. Herr, architecte, furent entrepris au cours de l’année 1957 et heureusement achevés il y a quelques semaines,

Dimanche dernier, par un soleil magnifique et en présence d’une foule nombreu­se, Son Exc. Mgr Lefèbvre, accompagné de Mgr Signargout et de M. le Chanoine Girard, vicaires généraux, vint bénir l’église complètement rénovée, depuis sa toiture jusqu’à son mobilier. Après avoir expliqué le sens de la cérémonie qui allait se dérouler, Son Excellence procéda à la bénédiction de l’extérieur et de l’intérieur de l’édifice. Au nom de la paroisse, M. l’abbé de Saint-Sauveur salua Mgr l’Arche­vêque de Bourges « que de mémoire d’homme on n’avait jamais vu à Saint Léger ­le Petit « , (de mémoire d’homme vivant). Il fit un bref historique des travaux de restauration et félicita tous ceux qui surent les mener avec tant de goût et dans des conditions parfois si pénibles.

Alors, Son Excellence célébra la messe, devant une foule qui débordait sur le parvis de l’église et qui s’associa avec le plus grand recueillement aux prières du célébrant et aux beaux chants de la chorale de Sancergues. A l’évangile, Mgr Lefebvre ne put cacher sa joie et son admiration devant cette petite église qu’il qualifia, elle aussi, d’église pilote de son diocèse. Il complimenta tous ceux qui avaient contribué à ce beau résultat et spécialement la municipalité de St Léger ­le Petit et son curé. Puis s’appuyant sur l’évangile du jour, il sut tirer, de la para­bole du Festin, de fortes et pertinentes leçons pour la vie chrétienne.

A l’issue de cette cérémonie, un vin d’honneur, offert au château de Madame la Comtesse d’Harcourt, réunit tous ceux qui avaient travaillé à la résurrection de l’église de St Léger le Petit.

Sources: la vie catholique, 86eme année, n°41 du 11 octobre 1958.

l’église de saint léger le petit.

l’église en 2003.

Toujours en fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé ses fichiers que je partage une nouvelle fois.

Depuis la petite église a reçu un nouveau toit et c’est refait une petite beauté, souvent dans ces édifices il nous faut grimper quelques marches, ici ce n’est pas le cas puisqu’il faut les descendre une fois franchi la porte d’entrée (dans mes souvenirs).

Argenvières, au siècle dernier.

L’ Eglise St Martin  qui date du XI e, XVI e, et XIX e siècles est édifiée suivant un plan constitué de deux rectangles accolés. Sur le mur du pignon ouest on trouve un personnage sculpté qui pourrait être une figuration de St Martin.

église d’argenvières.
saint Martin ?

La cloche et le coq d’Argenvières, Un 25 août 1935 Jour mémorable pour « Yvonne Françoise » Ce fut la bénédiction de la nouvelle cloche et d’un superbe coq pour le clocher d’Argenvières, qui pendant près de trois ans en était dépourvu. Pour cette grande occasion, les paroisses environnantes étaient largement représentées pour cette cérémonie.

A 15 h retentit le « Magnificat » en faux-bourdon exécuté avec brio par la jeune maîtrise de Jussy. Mgr. Lelong, vicaire général de Bourges, protonotaire apostolique, délégué par Mgr Fillion archevêque, prononce un discours très simple et très pratique sur le rôle de la cloche chrétienne, puis la bénit, la lave et oint la nouvelle cloche et lui donne le nom  de Yvonne Françoise. Il lui délie la langue en la faisant sonner trois fois en l’honneur de la sainte Trinité, et lui donne un parrain et une marraine.

Après la bénédiction reçue en un respectueux silence par la foule, des  remerciements bien sincères sont prononcés en faveur du prélat consécrateur et des nombreux bienfaiteurs dont les noms, par famille sont inscrit sur le bronze ainsi que tous ceux qui ont aidé à faire l’achat de la cloche.

Un cantique populaire est chanté en l’honneur de la nouvelle née par toute l’assistance.

A peine terminée une pluie de dragées (plus de 1000) chacune bien enveloppée de papier rose. 

Le monteur de la  maison Paccard et ses aides s’emparent de la nouvelle baptisée et vers 18h15, enfin installée auprès de sa vieille sœur (1772) elle se mit immédiatement à chanter dans un moelleux et parfait accord. Le petit bourg tressaille de surprise et les gens accourent manifester leur joie d’avoir une belle sonnerie et un superbe coq.

« Yvonne Françoise » pèse exactement 255 kg et donne la note « DO ».

Elle a été coulée dans les ateliers des frères Paccard à Annecy. Elle eut pour parrain François-Guyot de Villeneuve (de St Léger) et pour marraine Madame la Comtesse Jean de Pazzis (Argenvières). Quand au coq, bien gaulois, il eut pour parrain Mr. Jean-Pierre D’Harcourt (St Léger) et pour marraine Mademoiselle Marie-Thérèse Coursier (Argenvières). Aujourd’hui, la cloche sonne toujours (mais électriquement) à l’occasion de diverses cérémonies.

Sources: Trait d’union d’Argenvières, n°2 mars 2002.

Au siècle dernier, j’avais fabriqué un petit CDrom sur deux communes que je parcourais beaucoup à cette époque, me reste encore aujourd’hui quelques clichés et quelques textes qui avaient enrichi la galette, depuis il s’est passé pas mal de chose. Sur la photo de l’église on peut remarquer le bolide qui me servait pour aller faire les clichés.

La caspelle bourse-à-pasteur.

Très répandue et extrêmement commune la caspelle accompagne l’homme dans tous les lieux cultivés mais aussi sur les trottoirs, au pied des murs et partout où la terre a été remuée.

Diverses brassicacées ont le même port mais les fruits de la caspelle sont uniques. La caspelle s’est d’abord rapprochée de l’homme par l’intermédiaire de la culture céréales dans le bassin méditerranéen.

Tout de suite remarquée par la forme de ses fruits qui lui ont valu ce beau surnom de bourse-a-pasteur. A la ceinture des bergers autrefois pendait une bourse, vaguement triangulaire, qui par manque d’argent, était toujours plate, la ressemblance des fruits de la plante avec cette fameuse bourse l’a fait appeler bourse-à-pasteur.

caspelle bourse-à-pasteur.

bourse-à-pasteur.

La bourse-à-pasteur contient du potassium, des alcaloïdes, des flavonoïdes. Propriétés hémostatiques connues depuis le XIe siècle. On peut l’employer contre les blessures, les plaies ouvertes. Elle est donc précieuse comme pansement de première urgence et les hémophiles ont tout intérêt à connaître cette plante.

Sources: Plantes sauvages à l’usage des randonneurs, de Guy Lefrançois aux éditions Rando.

plantes sauvages à l’usage des randonneurs.

Sources: Guide des plantes des villes et des villages.

Monsieur moustache…

Je vais vous raconter cette petite anecdote qu’il m’est arrivé il y a déjà quelques années.
Je rencontre un gars que je n’avais pas vu depuis quelque temps et comme le titre l’annonce il y avait quelque chose de changer en lui.
-Bonjour Norbert
-Salut me dit-il.
(et oui je tutoie assez rapidement les gens même si parfois il y a une grande différence d’age)
-alors, tu te laisses pousser la « moustache » que je lui dis.
-et mon vieux Norbert de me répondre du tac au tac.
-et oui, mais j’ai du poil au cul, tu m’en as jamais parlé !!!

Autant dire que j’étais plié en quatre, et confus, cela m’apprendra à être trop copain.

Le marronnier d’Inde.

C’est une bel arbre originaire des forêts des Balkans et de la Turquie, il orne majestueusement les parcs, les promenades et les cours d’école. Chacun connaît ses gros bourgeons visqueux, ses belles feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles, ses grappes de fleurs blanches tachées de rouge ou de jaune, irrégulières, et ses fruits verts et épineux contenant de grosses graines d’un brun luisant munies d’une tache plus claire, les marrons d’Inde.

bourgeons

Le fruit du marronnier et l’écorce au XVIIe siècle étaient considérés comme fébrifuge par beaucoup d’auteurs qui préconisaient comme succédanés valables du quinquina. Sous Napoléon 1er, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes, le marronnier d’Inde retrouva une nouvelle faveur. Toutefois, la préférence resta au quinquina, plus cher mais aussi plus sûr.

Par la suite, cette propriété fébrifuge du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.

Le saviez-vous? Le surnom de « châtaigne de cheval » que l’on donne au marron d’Inde provient de son usage traditionnel en Turquie, puis en Europe, pour donner du tonus aux chevaux poussifs.

Sources: Le petit Larousse des plantes médicinales.

Je vous laisse chercher sur le Web, mais sachez qu’on peut très bien faire une lessive écologique et gratuite en ramassant les fruits du marronnier durant l’automne, un peu à l’image des noix de lavages qu’on peut trouver dans le commerce.

J’ai lu que les Indiens d’Amérique du nord en mangeaient après les avoir fait bouillir un bon moment.

Teste ton honnêteté.

En toute honnêteté, que ferais-tu ?
Ceci est un petit test, qui ne contient qu’une question, mais qui en dira long sur toi.
Fais défiler le texte lentement, afin de lire au fur et à mesure.
Il est important pour le test de ne pas aller trop vite, afin de ne pas répondre trop précipitamment ou sans avoir bien compris tous les enjeux de la question.


La Seine a débordé…
Tu te retrouves dans le chaos le plus total, après un raz-de-marée, tout est inondé…
Des quantités d’eau incroyables sont en mouvement.
Tu es reporter photographe au milieu de ce terrible désastre…
Et tu as là l’occasion de faire la photo de ta vie…
Les maisons sont emportées par les eaux autour de toi, les gens disparaissent sous les flots.
Les forces de la Nature déchaînées s’attaquent à tout…
Elles emportent tout avec elles…
Soudain, tu aperçois un homme dans un 4 x 4…
Il est prisonnier de son véhicule et lutte contre les vagues.
Il se débat, s’acharne sur sa portière, hurle…
En vain…
Tu te rapproches..
Son visage trahit l’effroi, ses yeux te supplient…
Et là, stupéfait…
Tu le reconnais : c’est Nicolas !
A chaque seconde, le torrent de boue et de débris peut l’emporter…
Mais tu peux le sauver ! Seulement, c’est aussi l’occasion de faire la photo de ta vie…
La photo qui te donnerait le Prix Pulitzer…
Et qui te rendrait riche et célèbre comme jamais !…

.

.
Maintenant, réponds à la question, en étant vraiment honnête : La photo : Mat ou Brillant ?

Tarnac en Limousin.

Peut-être avez vous entendu parler de ce petit village de 339 habitants mais il y a quelques autres choses à découvrir à Tarnac.

Il y a ce chêne sur la place du village.

Chêne dit de Sully.

Ensuite son église qui a été rénovée et qui mérite une petite visite, elle date du 12e et 13e siècle.

Si vous voulez en savoir plus sur cette église vous trouverez un document très intéressant à cette adresse.

A deux pas vous trouverez la fontaine Saint Georges.

Voila encore une belle découverte des trésors cachés du Limousin.

Les Ruines Gallo-Romaines des Cars.

Pour terminer cette journée, visite du site archéologique des Cars, c’est l’un des plus remarquables sites antiques du Limousin. Entre landes et forêts, sur le Plateau de Millevaches, des blocs de granit nous murmurent une histoire vieille de presque 2000 ans. Elle nous emmène sur la trace de ces gallo-romains venus s’installer sur les terres de Haute-Corrèze au IIe siècle après J.-C. Mais qui étaient-ils ? Comment vivaient-ils ici ? Dans les pierres millénaires qui vous font face se cachent des indices : ici se dessine le plan d’une villa parcourue par l’eau, là de grands mausolées émergent du chaos… L’imagination s’emballe, votre âme d’archéologue s’éveille. Pour vous guider dans cette remontée du temps.
Ce site a été redécouvert par Marius Vazeilles au début du XXe siècle. Les pièces archéologiques du site sont à découvrir au musée d’Archéologie & et du Patrimoine Marius Vazeilles à Meymac.
Cet ensemble est constitué de deux mausolées entièrement construit en blocs de granit de grandes dimensions, maintenus les uns aux autres par des crampons en fer. Ce sont ces blocs de granit qui ont donné le nom du site : Cars, dérivé du latin quadratus: pierre de taille.

Chacun des deux mausolées abritait les cendres d’un des propriétaires de la villa.
Car, du IIᵉ à la fin du IIIᵉ siècle après J.C, l’incinération est le seul rite funéraire pratiqué en Limousin.
Le mausolée nord contient un coffre funéraire qui est à cette période, la sépulture la plus courante de la région.

A 300 mètres à l’Est des mausolées, se trouve l’habitation qui s’étend sur 250 mètres de long. On découvre un bâtiment qui s’est agrandi au fil des siècles, qui comprend 15 pièces disposées autour d’une cour dont 6 sur hypocauste (c’est-à-dire un système de chauffage par le sol).
L’une des caractéristiques de la villa se trouve dans son irrigation. Des canaux de pierre évacuaient l’eau de pluie, l’eau usée passait par un égout, et une cuve monolithique impressionnante servait de réserve d’eau afin d’alimenter une piscine chauffée et un bassin avec jet d’eau. Haute d’un mètre soixante-quinze et pesant huit tonnes, cet immense bac de granit est l’élément le plus exceptionnel de la villa.

Le site sera abandonné à la fin du 3e siècle probablement à cause des bouleversements induits par les grandes invasions.

On remarquera les rigoles creusés dans la pierre pour évacuer l’eau de pluie.