Séneçon.

Cette petite plante annuelle est fréquente dans les jardins, les cultures maraîchères, dans les terres labourées et au bord des chemins de toute le France. On l’a rencontre dans la plupart des régions tempérées du globe. Sa tige dressée, ramifiée vers le haut, porte des feuilles un peu épaisses, plus ou moins découpées. Les fleurs jaunes, tubuleuses, groupées en nombreux capitules au sommet des rameaux, sont présentes presque toute l’année. Elles sont remplacées par des fruits groupés en masse duveteuses, rappelant en plus petit celles du pissenlit.

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Cette plante fait partie des Astéracées et  possède quelques propriétés thérapeutiques, sa teneur en alcaloïdes pyrrolizidiniques est suffisamment importante pour que la plante ait occasionné l’empoisonnement de bovins et de chevaux après avoir été broutée pendant plusieurs semaines et il faut considérer le séneçon comme toxique.

Comment l’utiliser en interne, en infusion prendre 50g de racine par litre d’eau, prendre 2 ou 3 tasses par jours à quelques jours de l’époque présumée des règles, pour les faire venir, puis arrêter le traitement.

En externe, faire des cataplasmes de plante fraîche cuite. A utiliser contre les contusions, les maux de gorge, les engorgements laiteux des seins, les hémorroïdes.

Sources: Le Petit Larousse des plantes Médicinales.

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La Ronce.

Il existe de nombreuses sortes de ronces, les plus connues étant la ronce des buissons et le framboisier. Leurs caractéristiques communes sont les aiguillons, les fruits en forme de mûre, des feuille de trois à sept folioles partant toutes de l’extrémité du pétiole, des fleurs blanches ou rosées, inodores.

Selon les régions on trouve  des mûrier des haies, mûrier sauvage, mûrier de renard, aronce, ronce ou encore éronce.

IMG_8987IMG_8989IMG_8988Ici vous avez ma petite récolte de cet après midi, elles sont en train de sécher, il y des feuilles de ronce et quelques une de framboisier.

En infusion il faut environ 20 g de feuilles pour un litre d’eau, boire 3 tasses par jour et pour les gargarismes compter entre 50 et 100 g/litre (angines).

Il est possible de la consommer dès les premiers symptômes du rhume, mais aussi en prévention à l’approche de l’hiver. La ronce peut constiper, il convient donc d’en faire un usage modéré.

La ronce est indiqué en cas de diarrhée, dysenterie, refroidissement, grippe, toux, angine et amygdalite.

Vous trouverez certaines information dans « Manuel pratique de la santé par les plantes » aux Éditions Désiris.

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