Une enquête pour anatole…

Alors que je faisais un petit tour du jardin, je remarque une grosse abeille charpentière qui vient fureter autour du nichoir pour mésanges.

L’insecte fait plusieurs fois le tour du logement sans jamais s’introduire dedans avant de prendre la clé des champs, curieux par nature je m’approche du tronc que j’ai transformé en habitation à loyers modérés pour examiner la chose.

nichoir a loyer modéré.

Il semble qu’un locataire se soit installé sans en parler au syndic, au pied du logement je remarque quelques petits tas de sciure et par moment certains copeaux tombent.

tas de sciure.

En levant les yeux je remarque deux petits trous par lequel s’échappe les petits restes de casse-croûte du visiteur et squatteur.

trous d’éjection.

J’ai une petite idée sur l’identité de l’insecte qui fait ses courses à la maison mais pour le moment je n’ai pas encore pu le prendre en flagrant délit de vol de matière première.

J’attends vos idées.

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Le mimétisme batésien…

Le mimétisme batésien est une forme de mimétisme qui consiste, pour un organisme inoffensif, à imiter un autre organisme nocif (toxicité, goût désagréable, etc.).

C’est la définition qu’on peut-trouver ICI.

Bien que de taille impressionnante et malgré sa ressemblance avec un frelon, la volucelle zonée est une mouche parfaitement inoffensive.

Vous trouverez toutes les informations sur cette petite bête sur cette page.

Ici c’est sur la terrasse que j’ai pris les photographies, je voulais mettre en boite un Sphinx Colibri mais il n’a pas voulu que je lui tire le portrait et je me suis contenté de cette volucelle zonée.

volucelle zonée
Volucelle zonée.

Téléphore fauve.

Les téléphores fauve sont des insectes dont la tête et le thorax sont presque rouges, avec des élytres de couleur orange, qui va au brun roux, et se terminent avec un bout noir à l’extrémité qui recouvre l’abdomen. L’abdomen dépasse légèrement les élytres. Les pattes ont des fémurs oranges, des tibias plus sombres, et les tarses noirs.

Les yeux sont noirs, les antennes sont minces, longues et noires, sur la tête bien visible devant le thorax aussi large que l’abdomen. Ils mesurent entre 7 et 10 mm, les femelles étant un peu plus grosses que les mâles.

On peut observer les adultes sur les fleurs des plantes le jour, où ils capturent de petits insectes mous comme les pucerons, des chenilles et autres dont ils s’alimentent, ainsi que de pollen. Les larves restent au sol où elles mangent de petites limaces, des escargots, et autres larves d’insectes nuisibles des plantes. C’est donc un insecte utile pour le contrôle des parasites.

Après la reproduction, la femelle fait la ponte des œufs sur le sol. Ils vont devenir des larves qui vont s’alimenter pour muer et passer par une métamorphose complète. La larve va hiverner pour reprendre son activité le printemps suivant, pour devenir une nymphe, puis se changer en adulte, qui va se reproduire et relancer le cycle de vie de l’espèce.

Sources: Le téléphore fauve

Encore un petit insecte utile au jardin.

Le clyte qui se déplace à la vitesse de l’escargot…

Je avais déjà présenté le clyte il y a quelques mois, cette fois c’est un spécimen assez commun qui a retenu mon attention.

Ce petit insecte allongé, noir avec des taches et bandes transversales jaunes sur le pronotum et les élytres, il possède deux antennes courtes, brunâtres et on peut le trouver dans les bois de feuillus, en plaine et sur les collines, de jour il se promène sur les fleurs composées et ombellifères ainsi que sur le bois coupé.

La larve vit deux ans d’abord sous l’écorce puis dans le bois où elle se nymphose.

Et puis je ne pouvais pas passer à coté de ce petit escargot en plein déplacement alors que la pluie venait de s’arrêter.

Ces photographies ont subit un petit traitement avec le logiciel Darktable dont je suis en train d’étudier le fonctionnement.

Logiciel dont je n’ai pas encore exploré toutes les ficelles et que j’essaie d’appréhender.

Vous trouverez plus d’information sur cette page , merci à Remimage de m’avoir convaincu.

Pyrochroa coccinea.

Dessous du corps, tête, pattes et antennes noirs. Élytres et dessus du thorax rouges. Antennes fortement dentées chez le mâle, filiformes chez la femelle. Aucune trace de stries sur les élytres. Le corps a un aspect aplati, peu épais, déprimé. La tête a les tempes élargies en arrière, lui donnant un aspect triangulaire, elle est à peu près aussi large que le thorax.

Les adultes sont floricoles, on les rencontre au printemps et en été, dans les espace ouverts des forêts et des boisements, où à leur proximité plus ou moins immédiate (cette espèce vole très bien). La larve vit sous les écorces des troncs d’arbres, résineux ou à feuilles caduques, elle est prédatrice d’autres larves, principalement xylophages (mangeuses de bois mort).

Sources: INPN et le guide des insectes, Delachaux et Niestle.

Le grand capricorne du chêne.

De la famille des Cerambycidae, laquelle approche les 250 espèces pour la faune française, le corps mesurant de 25 à 55 mm et autant pour les antennes à segments, le Grand capricorne du chêne (Cerambyx cerdo) est l’un de nos plus grands Coléoptères. C’est un hôte des chênes indigènes, mais aussi des espèces américaines.
Les sexes sont séparés et facilement reconnaissables à la longueur des antennes, celles du mâle excédant très largement la longueur du corps, alors que celles de la femelle atteignent à peine l’extrémité abdominale.
La couleur générale est noir brillant avec une transition brun-rouge à l’extrémité des élytres.

Sources: ICI

C’est un insecte qui est sur la liste des espèces protégées car il est rare dans le le nord du pays sans doute à cause de la disparition des vieux arbres.

J’ai découvert ce visiteur ce matin alors que j’allais faire mes petites courses sur le marché, je l’ai installé dans une boite piège à l’ombre en attendant mon retour pour lui tirer le portrait.

Grand capricorne.
Sans doute une femelle.

Comme promis, je lui ai rendu la liberté après la petite séance photo.

Sources: le guide des insectes.

Guide des insectes.

Le Staphylin.

Le staphylin est un insecte appartenant à l’ordre des coléoptères. De nombreuses espèces de staphylins se rencontrent en France, mais le staphylin odorant est le plus connu. Vous l’avez sans doute déjà aperçu au jardin : long de 2 à 3 cm, d’un noir bien brillant, entièrement caparaçonné, son corps aplati et allongé se prolonge par un abdomen composé de plusieurs segments capables de se redresser lorsque l’animal se sent attaqué, comme celui d’un scorpion. Il ouvre alors ses mandibules pour avoir l’air encore plus féroce et émet une odeur désagréable grâce à deux glandes blanches situées à l’extrémité de son abdomen.

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Le staphylin odorant est un insecte nécrophage et prédateur. Il se nourrit de cadavres, et de petits invertébrés vivants : limaces, escargots, vers, chenilles, larves et œufs d’insectes.

Il fait partie de ces insectes que l’on a tout intérêt à protéger et à attirer au jardin. Il apprécie particulièrement les tuiles posées au sol, ou encore un petit tas de bois, pour s’y cacher durant la journée.

Ici vous avez un spécimen qui ne voulait pas se laisser prendre en photo et qui courrait sur la terrasse.

 

 

La petite biche.

Voila plusieurs fois que je croise ce petit insecte, il fait parti de la famille des lucanes et il est moins grand que le lucane cerf volant dont la femelle s’appelle la biche.

Corps entièrement noir mat. La femelle se reconnaît à sa tête moins large, ses mandibules moins développées et à la présence de deux petits tubercules très rapprochés, au centre du front. La larve est de type « ver blanc », le corps blanc, mou et allongé, la tête et les pattes sclérifiées (dures), jaune-orangé.

Sources: https://inpn.mnhn.fr

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C’est une espèce connue dans toute la France.

Après la séance de photographies le coléoptère forestier a retrouvé la liberté.

Quelques autres punaises.

Les hétéroptères sont un sous-ordre des hémiptères. Ils sont caractérisés par un appareil buccal de type piqueur-suceur, deux paires d’ailes, les ailes postérieures membraneuses et les antérieures partiellement cornées, des antennes longues. Plus de 30 000 espèces connues dans le monde, généralement désignées sous le nom de punaises, qu’elles soient terrestres ou aquatiques.

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Les insectes jouent un grand rôle dans les pays d’Afrique australe comme le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe, la Zambie et l’Afrique du Sud, non seulement en tant que source de protéines, mais aussi comme friandises culturelles traditionnelles.
Si les chenilles, les sauterelles et les termites sont des denrées nutritives bien connues, le menu peut en comporter beaucoup d’autres, dont la punaise comestible.
Dans certaines cultures, les punaises servent à donner du goût aux ragoûts. Parfois, on les mange pour elles-mêmes. La punaise comestible, appelée thongolifha, est une manne hivernale. Contrairement à la chenille, ou masonja, qui s’enterre pour hiberner avant de se métamorphoser en papillon de nuit, la thongolifha passe l’hiver à l’état adulte et ne s’enterre pas. On peut donc la récolter mature en plein hiver, quand les autres sources de nourriture se font rares. A partir d’une étude réalisée en Afrique du Sud sur un groupe de huit femmes chargées de la collecte, il apparaît que les punaises comestibles sont récoltées à l’aube, quand il fait encore frais et qu’elles sont moins
mobiles. Quand la chaleur du jour commence à monter, les insectes deviennent très vigilants et s’envolent dès qu’ils sont dérangés. On récolte les punaises à mains nues. Les sécrétions défensives de l’insecte laissent des traces orange caractéristiques. On se protège parfois les mains avec des sacs en plastique.
D’abord, il faut séparer les insectes vivants des morts. Les punaises vivantes sont alors placées dans un seau, puis on ajoute une petite quantité d’eau chaude avant d’agiter le tout avec une cuillère en bois. Cela pousse les insectes à émettre leurs phéromones d’alarme. Le nuage de sécrétions est parfois si violent qu’il pique les yeux. On reverse ensuite de l’eau chaude, puis on rince les insectes. On répète ce processus à trois reprises, avant de faire bouillir les punaises.
Si des insectes morts sont restés par accident au milieu des vivants, ils n’ont pas pu libérer leurs sécrétions défensives. On peut les identifier ultérieurement, leur ventre ayant été noirci par les glandes défensives. Impropres à la consommation, elles sont éliminées.
Une fois cuits, les insectes sont séchés au soleil. Cette préparation ne peut être appliquée qu’à des punaises vivantes. Dans le cas d’insectes morts, il faut retirer la tête. Puis on imprime une pression sur le thorax et l’abdomen en les serrant entre le pouce et l’index. Une glande d’un vert pâle translucide sort alors par le cou de l’insecte, qu’il faut éliminer. Les punaises sont consommées en amuse-gueule ou en friture, servies avec de la farine de maïs.

Sources: ICI

Ici, pas question de manger ces petites bêtes 😀