La punaise arlequin.

Sa famille est celle des Pentatomidae  qui compte 150 espèces en France.
Elle possède une décoration originale de la carapace, face dorsale rayée de bandes rouges et noires, longitudinales.
Sa préférence va à la sève des apiacées. Les plantes contiennent dans des vaisseaux spécialisées de la tige de la sève riche en éléments minéraux et sucres.
La punaise utilise son rostre, son appareil buccal. Il est transformé en une véritable seringue qui aspire la sève après avoir perforé la surface de la tige.
Elle habite les friches, terrains vagues, pelouses sèches, talus tous endroits chauds et ensoleillés. Elle est souvent présente en grand nombre sur les apiacées.
Vu par exemple sur ce pied de fenouil.

punaise-arlequin2
Toutes les punaises émettent de substances volatiles plus ou moins agréables par des glandes situées sur le thorax ou entre les pattes.
La couleur de cette punaise arlequin rappelle celle des insectes dangereux comme la guêpe et le frelon.
Il semble aussi que leur goût soit très âcre ou toxique et donc repoussant pour des prédateurs comme les oiseaux…

punaise-arlequin.JPG

Vous voulez en savoir un peu plus sur cette charmante punaise, c’est ici.

 

Publicité

L’abeille charpentière.

arthel25-abeille-charpentière

Le xylocope (Xylocopa violacea) est un insecte ailé et dodu faisant partie de la très vaste famille des Hyménoptères.
Il s’agit en fait d’une très grosse abeille, au corps poilu et massif pouvant mesurer 30 mm de longueur pour une envergure de 55 mm.
Une fort belle bête donc, reconnaissable à son vol bruyant ressemblant à un gros bourdonnement et à sa couleur noire bleutée.
Le Xylocope sort par temps chaud pour butiner le pollen des fleurs à l’aide de sa robuste « trompe ».
Cette dernière est surmontée de mandibules puissantes lui permettant de creuser le bois pour y faire son nid.
Ce bel Hyménoptère présente 4 ailes membraneuses translucides teintées de violacé.
Malgré son aspect un peu impressionnant, cet insecte ne représente aucun danger pour l’homme et s’attaque seulement aux bois extérieurs s’ils sont déjà bien abîmés et donc tendres.
Comme nous l’avons vu, le xylocope est inoffensif ne piquant que très rarement et ne cause aucun dégât notable au jardin, bien au contraire même puisqu’il est un auxiliaire du jardinier. Il pollinise les arbres du verger et les végétaux du potager assurant une bonne fructification, ainsi que les fleurs au jardin d’ornement qui donneront alors de nombreuses graines destinées à la multiplication de la plante.
Le xylocope se plaira dans votre jardin si vous mettez à sa disposition de vieux morceaux de bois tendres dans les zones les plus abritées de celui-ci. Vous pouvez aussi construire un « hôtel à insectes » comportant un étage dédié aux planchettes ou bûchettes en pin pour le xylocope. Placez toujours vos aménagements assez haut pour qu’il y ait accès en volant.
L’abeille charpentière se reproduit en fin de printemps, lorsque la chaleur est suffisante. Elle creuse alors l’entrée de son nid dans un bois tendre, à moins que, plus opportuniste elle ne choisisse d’investir l’ancienne demeure d’insectes xylophages, ou qu’elle ne creuse ses galeries dans des tiges de sureau ou dans de vieux roseaux. Un travail important commence alors à partir de l’ouverture principale puisque l’insecte va ménager plusieurs galeries parallèles et communicantes. Celles-ci seront divisées en loges grâce à des cloisons de sciure amalgamée.
Chaque cellule contiendra un œuf qui deviendra larve et un agglomérat de pollen qui servira à la nourrir, jusqu’à ce qu’elle se transforme en nymphe prête à sortir du nid.

Sources: https://www.aujardin.info

J’ai fait cette photographie en même temps que celle du clytre des saules, sur un mètre carré il y avait 6 grosses abeilles comme celle-ci.

Dans notre jardin, nous avons quelques pensionnaires qui fréquentent notre acanthe.

290px-acanthefleur

C’est une plante vivace ornementale par ses fleurs mais également par ses feuilles qui sont décoratives et persistantes. Son feuillage qui est assez exceptionnel servait d’ailleurs de modèle pour les architectes grecs et romains. Dans un jardin dit « sauvage », l’acanthe à feuilles molles apportera de la hauteur et de la légèreté.

Elle est également intéressante du fait qu’elle attire les abeilles et les bourdons. De ce fait si elle est installée à proximité du potager elle aide à la pollinisation.

 

Ligia oceanica.

Ligia oceanica est un isopode abondant à la limite supérieure de l’estran rocheux. Sa taille moyenne maximale est de 2,5 à 3 cm, sa largeur avoisine le centimètre. L’animal est à peu près deux fois plus long que large. Son corps, ovale et aplati dorso-ventralement, se compose de segments articulés. Sept segments thoraciques portent ventralement une paire de pattes marcheuses (les péréiopodes, tous identiques) et dorsalement une plaque chitineuse. L’abdomen (ou pléon) porte quant à lui cinq plaques. Les douze plaques se chevauchent partiellement, comme les tuiles d’un toit. Leur surface est granuleuse.
A l’avant, la tête, porteuse d’une paire de longues antennes tactiles articulées et d’une paire de gros yeux noirs à facettes.
A l’arrière, le telson, porteur de deux longs uropodes effilés et biramés caractéristiques.
La couleur de l’animal est variable : ocre, vert olive, grise, noire. Elle n’est pas uniforme, mais ponctuée de petites taches.

IMG_7934

Voila une petite bête qu’on peut rencontrer dans le Golfe du Morbihan. La ligie se déplace très rapidement : elle peut atteindre une vitesse de 1,5 km/h.
La ligie est à même de se fondre dans son environnement, grâce à des cellules dermiques remplies de pigments, les chromatophores. De nuit, ces cellules sont contractées : la ligie est claire. De jour, ces cellules se relâchent, donnant à l’animal une couleur ocre, verte ou sombre, souvent tachetée : la ligie adopte plus ou moins la couleur du substrat et passe inaperçue.
Si malgré tout elle est repérée par un prédateur, elle adopte une posture de défense, en se roulant en boule.
Cet isopode, imparfaitement adapté à la vie terrestre du fait d’une cuticule perméable, a mis au point une technique efficace de thermorégulation : dans les failles ou sous les pierres, à l’ombre, elle se gorge d’eau. Elle s’expose ensuite en plein soleil, et cette eau s’évapore : l’animal se rafraîchit.

Sources: ICI.

Vous l’aurez compris, nous n’étions pas en Bretagne juste pour voir des bateaux 😀

 

La Poliste française.

Après l’hivernage, la reine bâtit souvent avec l’aide d’autres femelles dominées, un petit nid fixé sur une plante ou dans le creux d’un mur.

poliste francaise4

Il comprend un petit nombre d’alvéoles s’ouvrant vers le sol, il est fixé par un bref pédoncule à son support. Les larves sont nourries avec des insectes et les imagos absorbent du nectar. En automne, apparaissent des mâles qui après la fécondation des nouvelles reines, meurent ainsi que les membres de la colonie.

poliste francaise3

Toutes les espèces de Polistes sont prédatrices, et elles peuvent consommer un grand nombre de chenilles et sont donc considérées comme utiles. Elles peuvent être identifiées par le son de leur vol, et leurs longues pattes se balançant. Leurs nids sont aussi très caractéristiques, car ils sont dépourvus d’une enveloppe, contrairement aux guêpes.

Merci au Guide des insectes qui m’a fourni ces informations.