Fleurs de sureau.

Le sureau est un arbuste particulièrement présent dans les zones tempérées comme l’Europe centrale, le Caucase et l’Asie mineure. Connu depuis l’Antiquité pour ses propriétés thérapeutiques, il est principalement apprécié pour ses actions à la fois diurétiques et anti-inflammatoires.

En effet, ses fleurs, son écorce ainsi que ses baies peuvent être consommées à des fins médicinales en raison de leurs nombreuses propriétés.

Sources: le petit Larousse des Plantes Médicinales.

J’avais rapporté un pied de sureau pour avoir à disposition les baies du sureau mais chaque année les fauvettes viennent faire la razzia dans l’arbre quand les fruits sont murs à point, alors cette fois j’ai pris les devant et j’ai tenté la crème de fleurs de sureau, c’est très facile à faire et cela fait un petit dessert maison pour trois fois rien.

Je suis inspiré de cette recette Comtoise .

Voila donc l’arbre en fleurs.

Sureau

Et voila une bonne heure plus tard.

Crème fleurs de sureau
Cookies farine de châtaigne.

Et ma dernière expérience de cookies à la farine de châtaigne.

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Visiteurs élégants…

Mâle et femelle arborent le même plumage : masque rouge vif sur la face, souligné d’une ligne noire autour du bec, et ailes jaune citron et noir. Ces coloris permettent de distinguer ces oiseaux au premier coup d’œil. Le milieu de la poitrine et l’abdomen sont blancs.

Le chardonneret élégant vit dans les clairières, les bosquets, les haies, les cultures et les vergers. On le trouve également dans les parcs et les jardins cultivés ainsi que le long des cours d’eau.

Sa nourriture se compose exclusivement de graines. Il mange des graines de chardon (d’où son nom), des graines d’aulne, de bardane ou de bouleaux.

Ici pas de chardon mais les graines de centaurées qui ont attiré ces deux visiteurs.

chardonnerets

Le lendemain c’est deux étourneaux Sansonnet qui nous ont fait une courte visite.

Sansonnet

La faune sauvage me donne toujours le sourire.

C’est de la bonne…

Petite récolte d’herbe pour cette année de confinement, largement de quoi passer l’hiver tranquillement et le prochain printemps.

Vous l’aurez sans doute reconnu c’est ma production d’Origan que j’avais mis à sécher durant l’été, après trois semaines la tête en bas le moment de finir en boite était arrivé.

Encore quelques jours sur le plateau et il finira dans des boites de thé en tôle.

Puis viendra le temps des pizzas et autres plats de légumes qui seront agrémentés par les herbes du jardin.

Origan du jardin.

Le rougequeue noir…

Le Rougequeue noir est un oiseau assez peu farouche. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu’il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Son chant contribue à l’ambiance sonore des villages ruraux au printemps. En milieu urbain, ce chant sonore arrive à percer le bruit de la ville.
L’oiseau est le plus souvent vu perché sur un support dégagé (piquet, fil, buisson, branche basse d’un arbre) d’où il surveille le sol alentour pour repérer ses proies sur lesquels il fond d’un vol direct.

Sources: Rougequeue noir

Cet hiver, j’avais construit une petite plateforme pour un couple d’oiseaux, le rougegorge ou le rougequeue sont parfois preneurs, aucun risque pour la nichée avec les chats puisque c’est sous l’avancé du toit, à moins d’être un lézard.

Et ce printemps nous avons pu voir qu’un couple de rougequeue avait décidé d’y faire son nid, en passant dessous il y a quelques jours j’ai entendu les petits qui réclamaient à manger.

Et puis ensuite c’est l’apprentissage et j’ai pu prendre quelques clichés du petit jeune, on ne sait pas combien ont survécu.

Ici c’est la découverte du mini bassin et l’occasion de prendre un petit bain.

Petite tortue…

Le petite tortue c’est un papillon de l’ordre des lépidoptères entre 40-50 mm, les ailes rousses avec des taches noires, blanches et crème et une rangée de petites taches bleue près du bord.

Il est largement répandu dans les jardins, campagne cultivée, prairies.

Vous trouverez plus d’information sur ce site.

Ma source d’informations est le Guide des insectes Delachaux et Niestlé.

Les sources.

La porcelle enracinée,…

On l’appelle aussi groin d’âne, salade de porc, herbe au faucon et fait partie des astéracées, c’est une vivace de 30 à 60 cm, avec une rosette bien étalée au sol, ses tiges striées, raides comme du jonc, n’ont aucune feuille. Elle se repère facilement dans les prairies.

Les feuilles de la rosette sont facilement reconnaissables car aplaties au sol et couvertes de poils hirsutes et raides, à la base élargie.

Elle se consomme avant que la tige ne se développe, elle est très appréciée en salade, revenue à la poêle ou en omelette avec ou sans lardons. Si vous craignez son amertume, il est bon de la blanchir avant.

C’est une plante dépurative très recherchée pour la cure de printemps, elle aurait les propriétés proche de celles du pissenlit.

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Voila quelques spécimens pris en photo dans mon jardin de confiné ce dimanche 26 avril 2020.

Sources:

 

Plantes médicinales du confiné,,,

Sainte Hildegarde, au XIIe siècle, fut la première à signaler la piloselle comme « tonique du cœur ». La médecine populaire l’utilisait comme astringent, à la fois contre les hémorragies (du nez et de l’utérus) et contre les diarrhées chroniques. La piloselle faisait partie de la pharmacopée empirique des paysans landais: ils avaient pressenti que la plante éliminait l’urée et l’utilisaient dans le traitement de urémies.

La piloselle est une plante vivace de 10 à 30 cm de hauteur, à rejets rampants et commune dans les lieux secs. On la rencontre dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Ses feuilles allongées, hérissées de soies blanches sur les deux faces, forment une rosette. leur forme à valu à la plante le surnom populaire « d’oreille de souris ». Le pédoncule ne porte pas de feuilles mais un capitule unique composé de fleur jaune pâle toutes en languette.

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En solution externe la médecine populaire utilisait la poudre de feuille sèches, en prises nasales pour arrêter les saignements de nez et en application de feuilles fraîches, broyées sur les blessures pour en hâter la cicatrisation (toujours pratiques en cas de guerre ou en stage de survie).

On l’appelle aussi « épervière » à cause d’une vieille croyance populaire selon laquelle les oiseaux de proie buvaient le suc de la piloselle pour fortifier leur vue.

Sources:

Prenez soin de vous et découvrez la nature et ce qui la compose.

Cuillère de 30cm,,,

Après avoir commencé à ranger un peu le bazar dans mon sous-sol toute la matinée je me suis pris un petit après midi bricolage.

L’autre jour j’ai retrouvé une petite houe sans manche, un cadeau de ma vie d’avant, puisque c’est comme cela qu’il faut parler puisque il y aura la vie d’après ,… le confinement 🙂

J’ai tenté de lui greffer un morceau de sureau mais il était trop gros pour faire le job, alors je suis parti chercher une branche de noisetier.

Après avoir épluché la branche et taillé à la bonne dimension voila l’engin prêt à reprendre le travail après le 11 mai 🙂

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Et puis il y a cette vieille cuillère en bois qui se fend alors j’ai ressorti le matériel pour sculpter une nouvelle dans du frêne puisque c’est ce que j’ai sous la main actuellement.

Voici les deux alignées, elles mesurent 30 centimètres de long. Après avoir dessiné un patron sur une feuille de papier j’ai copié le modèle sur mon morceau de bois et les outils ont fait le reste.

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La nouvelle est la plus claire des deux.