Le policier qui rit.

On peut lire le résumé ci-dessous:

Par une pluvieuse soirée de novembre, tous les passagers d’un autobus sont massacrés au fusil mitrailleur. Jamais la Suède n’avait connu pareille tuerie, et l’opinion publique s’affole. Parmi les neuf victimes, un flic que Beck connaissait. Que faisait-il dans ce bus, à cette heure ? D’après sa compagne, il était surchargé de travail, mais Beck sait bien, lui, qu’il était pratiquement en congé …
L’identification des victimes, puis l’étude minutieuse de leur passé, apportent peu à peu des indices, et comme souvent, derrière la façade lisse des apparences, ce sont des réalités sordides qui émergent.

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Avec « Le Policier qui rit », on plonge pour la première fois dans la pègre de Stockholm : camés, indics, putes et trafiquants, parmi lesquels évoluait l’inconnu. Une image de la Suède qu’on retrouvera aussi dans le « Millenium » de Stieg Larsson.

Si vous avez l’occasion de croiser un livre de ses auteurs n’hésitez pas, enfin moi j’ai bien aimé.

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Le fond de la bouteille et retour dans les années 1960.

En rentrant de Nogales, où il a passé la soirée au bar et chez des filles, P. M. rencontre sur le pas de sa porte Donald, son frère, évadé de prison, qu’il n’a plus vu depuis des années. Donald veut qu’on le fasse passer au Mexique où l’attendent sa femme Mildred et ses enfants. Mais c’est le moment où la rivière en crue empêche toute traversée et isole les ranchers de la vallée.

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Dans ce roman pas d’inspecteur Maigret, juste une histoire de famille.

Vous avez peut-être vu le film américain réalisé en 1956 par Henry Hathaway, d’après le roman éponyme de Simenon, avec Van Johnson, Joseph Cotten et Ruth Roman.

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Et puis dans la foulée un petit retour en 1960 avec une petite BD qui m’a occupé durant mon enfance.

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Cette BD est de 2003, je n’ai pas d’exemplaire des aventures de Sylvain et Sylvette des années 60 sous la main.

 

 

 

Les âmes obscures.

On peut lire en quatrième de couverture:
Dans le Causse noir, Céline, séduisante avocate parisienne, doit renouer avec ses racines pour retrouver son père disparu.
Un roman ténébreux et tendu, écrit à l’encre noire.

Une région mystérieuse, le Causse noir.
Une ville, Millau, celle des souvenirs pour Céline, avocate parisienne, contrainte de renouer avec ses racines pour retrouver son père Pierre, porté disparu. Des découvertes compromettantes et des retrouvailles, pour le moins tendues, avec sa famille.
Enfin, une histoire d’amour au goût d’inachevé entre Céline et David, l’ex, un flic venu de la capitale pour résoudre l’affaire et réveiller celles, classées, de trois autres disparues.
Entre tous ces personnages, dont les masques peu à peu tombent, une vérité aux multiples visages. Derrière les murs épais des bergeries, des secrets prêts à éclater.
Et, en filigrane, la question qui obsède Céline : qui est réellement Pierre ?

Un roman ténébreux et tendu, écrit à l’encre noire.

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Sympathique ce polar du terroir, pas révolutionnaire, mais agréable. Construction assez classique à plusieurs personnages, des rancœurs familiales, des haines, des jalousies, tous les ingrédients sont présents pour écrire un bon roman à suspense.
L’intrigue ne fait pas tomber par terre, mais elle est habilement menée pour tenir jusqu’au bout avec l’envie de connaître son dénouement.

L’homme au balcon.

Stockholm, écrasé de chaleur, s’engourdit dans un long été monotone. Un homme d’apparence ordinaire fume, seul, sur son balcon, observant la rue. Sa voisine appelle la police. Mais quel mal y a-t-il à fumer sur son balcon ? Dans une Suède conformiste et prospère qui se regarde volontiers en paradis terrestre, Martin Beck traque un violeur meurtrier de petites filles, alors que son couple commence à se désagréger sous l’effet de la routine, du désabusement et de son hyperactivité au travail. L’enquête, faute d’indices, se révèle très difficile, d’autant que les réactions de la population deviennent vite inquiétantes… Maj Sjöwall et Per Wahlöö ont écrit, entre 1965 et 1975, une série de dix romans mettant en scène l’inspecteur Martin Beck et son équipe. Cette oeuvre, influencée par Ed McBain, est republiée dans des traductions entièrement revues. L’une des séries de romans de procédure policière les plus authentiques, les plus captivantes et les plus fondamentales jamais écrite.

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La publication originale a été publiée en Suède en 1967, le point de départ du roman est une triste affaire qui s’est déroulée en 1963 à Stockholm où deux fillettes ont été désabusées sexuellement et assassinées après que le coupable les eux abordées dans un parc où elles jouaient. Le roman est bien ficelé, lorsqu’on  rencontre les différents policiers, on a l’impression de se retrouver dans la réalité. Ce sont des personnes ordinaires, avec des destins ordinaires, des pensées, des problèmes et des peines ordinaires.

Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas trop fan des livres où les enfants font partis du décor et j’ai un peu hésité avant de le prendre, finalement en deux lectures j’ai avalé le roman qui emballe l’attention du lecteur et qui ne retombera jamais plus ensuite.

 

 

Le braconnier de Saint benoît.

« Svonko Marescou vit depuis quinze ans à Saint-Benoît où il a épousé Géraldine, la fille du quincaillier. Son royaume, c’est ce territoire immense de marais, de forêts giboyeuses, ce pays aux mille étangs qu’est la Brenne. Tenu à l’écart du village, jalousé pour avoir séduit la plus belle fille du village, Svonko, qu’on a surnommé « le renard », devient soudain la providence des villageois. Un autre renard, un vrai celui-là, dévaste les poulaillers de la région… Conquis par les promesses et d’hypocrites marques d’amitié, il accepte de capturer l’animal.

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 » Le printemps, chaud et magnifique, poussait les espèces à se hâter pour accomplir l’œuvre maîtresse de la reproduction… Une joie énorme qui n’excluait pas les chasses mortelles de la nuit secouait l’air comme la terre et les eaux. Le Roumain, pénétré de cette puissance souveraine, leva un instant ses avirons et, laissant courir la barque, huma, écouta, filtra les saveurs innombrables de la symphonie…  » Dans ce pays secret et mystérieux des mille étangs, cette Brenne couverte d’eaux lisses, de marais touffus, de landes et de forêts giboyeuses, les habitants de Saint-Benoît auraient pu couler des jours tranquilles en ce beau printemps. Mais voici qu’un grand renard, insaisissable, sème soudain la panique dans la région en dévastant les poulaillers… Tandis que tous, exaspérés, poursuivent en vain le  » fauve « , un lien étrange et puissant se noue entre l’animal et le braconnier Marescou, l’émigré, le Roumain, toujours l’étranger pour les hommes, mais qui a plongé de nouvelles racines dans cette terre de superstitions ancestrales qui ressemble tant à celle de sa jeunesse et qu’il connaît comme personne. Sur les pas de son héros, dans un savoureux roman nourri d’une vigoureuse sève paysanne, Jean-Marc Soyez guide le lecteur dans l’intimité complice d’une nature foisonnante qui ne se révèle qu’à ses véritables amoureux.

Sources: ICI.

Un petit roman qui se passe dans un petit coin de France, au pays des marais ou la terre et l’eau forment un couple uni. Si vous aimez la nature déconnectée de « la toile » vous aimerez ce livre.

Comme d’habitude, votre bibliothèque préférée pourra vous contenter.

La fille de Brooklyn.

On peut lire en quatrième de couverture de ce roman:

Je me souviens très bien de cet instant.
Nous étions face à la mer.
L’horizon scintillait.
C’est là qu’Anna m’a demandé :
« Si j’avais commis le pire, m’aimerais-tu malgré tout ? »
Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire.
Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
– C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.

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Si vous prévoyez de lire ce thriller, assurez-vous que vous avez du temps devant vous, car une fois commencé on veut découvrir la vérité tout comme nos protagonistes.
Alors pour ne pas vous en révéler trop, j’ai choisi de ne pas vous raconter le début de l’histoire. Mais sachez qu’au moment où vous pensez que vous avez découvert un élément important, ou vous pensez être arrivés à la fin de l’histoire… vous vous apercevez qu’il y a encore beaucoup de pages à lire…
Suspens garanti, l’histoire est vraiment bien menée!

Presque 22 euros le bouquin alors que vous pouvez l’emprunter à votre médiathèque préférée, n’hésitez pas.

Sang Noir.

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En quelques minutes, le 10 mars 1906, une déflagration d’une violence inouïe dévasta cent dix kilomètres de galeries dans les profondeurs du bassin houiller du Nord. Le coup de poussière de Courrières fera officiellement 1099 morts et reste aujourd’hui l’une des catastrophes industrielles les plus meurtrières d’Europe.

Plus d’un siècle après, Jean-Luc Loyer revient sur cette tragédie qui, lentement, disparaît de la mémoire collective. Sans véritablement prendre partie, tel un journaliste, il se concentre sur l’objectivité des faits et rend compte des heures qui précédèrent l’accident et des journées qui la suivirent. Tout d’abord, le scénario détaille la chronologie de ce début d’année, afin d’appréhender le contexte social, politique et industriel dans lequel s’inscrit ce drame. Car il ne faut pas oublier qu’à cette époque, le charbon est le fer de lance de l’économie nationale et la principale source d’énergie puisque le pétrole et l’électricité n’en sont qu’à leurs prémices et que l’atome demeure confiné au sein des laboratoires. Après un détour par le coron, le récit plonge résolument vers le centre de la Terre, là où le grisou tua, brûla et écrasa. Puis, les débris toujours fumants, il s’attache à décrire tour à tour la confusion, l’horreur, le cynisme, le mercantilisme, la rage, la révolte, la détresse mais aussi le courage, la générosité et l’abnégation de ceux restés en surface. Enfin, il s’enfonce de nouveau dans les tréfonds du sous-sol pour revenir sur l’odyssée macabre de treize hommes qui menèrent le combat d’une vie, contre l’obscurité, le froid, la peur, la désolation et la mort. Pendant près de vingt jours, ils errèrent au milieu d’une mine dévastée, buvant leur urine et mâchant le cuir de leur ceinture, afin de survivre et avoir le droit d’espérer.

Conditions de travail, gestes du quotidien, lutte d’influence entre syndicalistes de la vieille école et anarchistes radicaux, joutes oratoires de Jaurès et Clemenceau à l’Assemblée Nationale, dépendance économique d’un pays à l’égard de la houille, informations et manipulation des foules, Jean-Luc Loyer ne s’arrête pas à la seule dramaturgie de l’explosion. Il en analyse ses tenants et aboutissants et explique pourquoi cette grève qui menaçait de s’étendre à l’ensemble des mineurs français ne sera, finalement, pas à la mesure des espoirs mis en elle.

La puissance émotionnelle d’un tel évènement, demande un graphisme à l’unisson et Jean-Luc Loyer réussit là une bien curieuse alchimie. Car si le choix du noir et blanc s’imposait de lui-même, le recours à un dessin semi réaliste, rempli d’une certaine naïveté ne semblait pas aller de soi. Toutefois, force est de reconnaître que le trait sait se faire grave quant-il le faut tout en jouant sur un large registre d’expressions qui viennent adoucir l’âpreté du propos. Il en est de même de ces divines ellipses qui, par le biais d’un découpage subtil de la verticalité, ouvrent (ou referment) l’espace et dilatent le temps.

Sources: ICI.

Alors nous ne sommes plus avec notre bon commissaire Merle, mais dans une BD  qui raconte le destin des gueules noires, leurs conditions de travail, la manipulation, le mercantilisme des patrons et la révolte.

Une belle histoire illustrée au format Bande-dessinée, ce qui n’empêche pas les plus curieux de chercher dans les archives les comptes-rendus et autres documents d’époque pour en savoir un peu plus.

 

Dans les eaux du lac interdit

Un voyageur anonyme a pris place à bord d’un train pour un interminable voyage à travers les steppes kazakhes. Le train s’arrête dans une toute petite gare et un garçon monte à bord pour vendre des boulettes de lait caillé. Il joue Brahms au violon de manière prodigieuse, sortant les passagers de leur torpeur. Le voyageur découvre que celui qu’il avait pris pour un enfant est en fait un homme de vingt-sept ans. L’histoire de Yerzhan peut alors commencer…

À travers ce conte envoûtant, l’auteur nous livre une parabole glaçante sur la folie destructrice des hommes et la résistance acharnée d’un jeune garçon qui voulait croire en ses rêves.

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L’histoire se passe en Ouzbékistan, un conte que j’ai lu en deux coups de cuillère à pot comme on pouvait dire « dans le temps », comme dit dans le résumé l’homme est encore une fois le principal responsable. C’est un livre que j’ai choisi comme cela sur un coup de coeur et au fond de moi je voulais sans doute savoir où se trouvait ce lac.