C’est une bel arbre originaire des forêts des Balkans et de la Turquie, il orne majestueusement les parcs, les promenades et les cours d’école. Chacun connaît ses gros bourgeons visqueux, ses belles feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles, ses grappes de fleurs blanches tachées de rouge ou de jaune, irrégulières, et ses fruits verts et épineux contenant de grosses graines d’un brun luisant munies d’une tache plus claire, les marrons d’Inde.

Le fruit du marronnier et l’écorce au XVIIe siècle étaient considérés comme fébrifuge par beaucoup d’auteurs qui préconisaient comme succédanés valables du quinquina. Sous Napoléon 1er, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes, le marronnier d’Inde retrouva une nouvelle faveur. Toutefois, la préférence resta au quinquina, plus cher mais aussi plus sûr.
Par la suite, cette propriété fébrifuge du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.
Le saviez-vous? Le surnom de « châtaigne de cheval » que l’on donne au marron d’Inde provient de son usage traditionnel en Turquie, puis en Europe, pour donner du tonus aux chevaux poussifs.
Sources: Le petit Larousse des plantes médicinales.
Je vous laisse chercher sur le Web, mais sachez qu’on peut très bien faire une lessive écologique et gratuite en ramassant les fruits du marronnier durant l’automne, un peu à l’image des noix de lavages qu’on peut trouver dans le commerce.
J’ai lu que les Indiens d’Amérique du nord en mangeaient après les avoir fait bouillir un bon moment.