Le marronnier d’Inde.

C’est une bel arbre originaire des forêts des Balkans et de la Turquie, il orne majestueusement les parcs, les promenades et les cours d’école. Chacun connaît ses gros bourgeons visqueux, ses belles feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles, ses grappes de fleurs blanches tachées de rouge ou de jaune, irrégulières, et ses fruits verts et épineux contenant de grosses graines d’un brun luisant munies d’une tache plus claire, les marrons d’Inde.

bourgeons

Le fruit du marronnier et l’écorce au XVIIe siècle étaient considérés comme fébrifuge par beaucoup d’auteurs qui préconisaient comme succédanés valables du quinquina. Sous Napoléon 1er, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes, le marronnier d’Inde retrouva une nouvelle faveur. Toutefois, la préférence resta au quinquina, plus cher mais aussi plus sûr.

Par la suite, cette propriété fébrifuge du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.

Le saviez-vous? Le surnom de « châtaigne de cheval » que l’on donne au marron d’Inde provient de son usage traditionnel en Turquie, puis en Europe, pour donner du tonus aux chevaux poussifs.

Sources: Le petit Larousse des plantes médicinales.

Je vous laisse chercher sur le Web, mais sachez qu’on peut très bien faire une lessive écologique et gratuite en ramassant les fruits du marronnier durant l’automne, un peu à l’image des noix de lavages qu’on peut trouver dans le commerce.

J’ai lu que les Indiens d’Amérique du nord en mangeaient après les avoir fait bouillir un bon moment.

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Marrons glacés maison.

 

Je ne vous donne pas la recette pour cuire et éplucher les châtaignes, ce n’est pas le plus amusant, mais c’est une étape important pour ne pas que vos fruits se réduisent en purée.

Dans une cocotte-minute de préférence, mettez l’eau et le sucre.
Mettez sur feu moyen, lorsque le sucre est devenu transparent augmentez le feu.
Dès que le sirop bout ajoutez deux sachets de sucre vanillé.
Laissez bouillir à gros bouillons pendant 3 min et plongez-y les marrons installés dans le panier de la cocotte, cela les protégera des chocs.
Laissez reprendre l’ébullition et laissez à frémissement pendant 1 min. Éteignez le feu et laissez refroidir tel quel 24 heures.
Le lendemain égouttez les marrons et portez le sirop à ébullition pendant 3 à 4 min puis plongez le panier de marrons et laissez frémir pendant 3 min.
Renouvelez l’opération le troisième et quatrième jour.
Pour terminer, sortez les marrons refroidis et posez-les sur du papier sulfurisé à l’air libre afin qu’ils sèchent.

Voila, tous les châtaignes ne se prêtent pas au glaçage et il se peut que le résultat ne soit pas à la hauteur, ici je l’ai fait avec les fruits de mon jardin, du producteur au consommateur, il faut éviter aux produits de voyager un maximum et utiliser les produits de saison.

Ce petit châtaignier je l’ai rapporté dans la poche de ma salopette dans les années 1990, depuis quelques années il produit quelques fruits (cette année sans doute plus de 15 kilogrammes) ce n’est pas des gros calibres mais cela n’empêche pas le Geai de venir se servir.