La potentille rampante.

La potentille rampante est une plante herbacée, vivace, de la famille des Rosacées.

Commune sur tous le territoire français (excepté en haute altitude), elle prolifère en bordure de chemins, dans les fossés, les prairies… et les jardins.

Elle mesure de 10 à 20 cm de haut.

Au jardin, la potentille rampante est notamment très souvent présente sur les allées du potager…

Et pour cause : elle indique un tassement du sol par piétinement.

Ce piétinement aura pour conséquence un sol compacté pouvant virer à l’asphyxie.

Ce ne serait pas vraiment un problème si elle se cantonnait à ces allées…

Mais le souci est qu’elle forme, à la base de sa rosette, de longs stolons pouvant mesure jusqu’à 1 mètre de long, et s’enracinant facilement… lui permettant ainsi de s’étaler à son aise dans les planches de culture (et rendant par la même occasion son éradication particulièrement délicate).

Un excès d’azote dans le sol favorise également sa prolifération.

Plutôt rustique, elle résiste à des températures négatives de l’ordre de -15 °C ainsi qu’à la sécheresse.

Source:https://www.un-jardin-bio.com/potentille-rampante/

La potentille rampante est une plante médicinale.

Le principe actif de la potentille rampante est l’acide tannique. Ce sont très souvent ses fleurs et feuilles qui sont utilisées. On peut donc s’en servir aussi bien par voie interne qu’externe. Anti-inflammatoire, antihémorragique, elle est efficace contre les diarrhées estivales, la diarrhée de la fièvre typhoïde, l’entérite, les colites aiguës, l’entérocolite. En gargarisme, la décoction de la potentille rampante vient à bout des aphtes, stomatites et gingivites, pharyngites chroniques et périodontose. Les compresses à base de potentille rampante soulagent les contusions et les brûlures. Les racines de la potentille rampante, elles, seraient efficaces contre la fièvre et la douleur.

Source: https://www.jardiner-malin.fr/sante/bienfaits-potentille-rampante.html

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La pervenche.

La Pervenche est une plante vivace au port rampant qui appartient à la famille des apocynacées. Originaire des sous-bois d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie Centrale, elle pousse spontanément en France, colonisant les bois, les haies, les rochers, les rocailles ombragées ou même les prés secs écrasés par le soleil.

Je ne me souviens pas d’avoir planté un pied de pervenche mais finalement elle a bien colonisé le massif, peut-être même un peu trop.

Ici c’est la pervenche au feuillage panaché.

Vous savez que c’est une plante médicinale, mais on a mis en évidence une certaine toxicité sur les reins et le foie, pour cette raison elle n’est pas recommandée par voie interne.

La décoction peut-être utilisée en gargarismes, 30 à 50 g de feuilles sèches par litre d’eau contre l’angine ou en lotions sur les plaies et les ecchymoses, en bains de bouches contre les aphtes.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Cette plante est aussi appelée: Bergère, Herbe à capucine, Violette des sorciers, Violette des morts ou Herbe de fidélité.

Ancolie.

Voila une petite plante qui s’est installée seule dans le jardin, le vent ou un oiseau aura facilité son déplacement, toujours est-il que chaque année un nouveau pied revient vous faire la surprise d’une petite floraison.

On prétend que c’est une plante médicinale, mais les graines de l’ancolie contiennent de l’acide cyanhydrique, qui est toxique. C’est cet acide que l’on retrouve dans les noyaux amers d’abricots.
Par ailleurs, la présence de glucosides cyanogènes lui confère des propriétés narcotiques.

On l’appelle aussi selon les régions, Gants de Notre-Dame, Bonne Dame, Cornette, Aiglantine, Galantine, Colombine, Clochette, Manteau royal.

ancolie
Différents stades de floraison.

Au Moyen Âge, l’ancolie commune, surnommée  » bonne-femme « , était considérée comme une plante magique aphrodisiaque.

Sources: Wikipédia, https://doctonat.com/ancolie-plante-medicinale/

La bugle rampante.

C’est une petite plante vivace de 10 à 40 cm de hauteur, commune dans les bois, les lieux ombragées et les près frais de toutes nos régions. Elle se rencontre en Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Sa tige carrée, légèrement velue porte des feuilles opposées, légèrement velue, allongées et arrondies et des fleurs bleu vif à deux lèvres disposées en épis terminaux, mêlées de feuilles et de bractées pourprées.

La bugle oubliée de nos jour était très employée autrefois comme vulnéraire et astringent. Utilisée pour guérir les plaies, les blessures, les hémorragies, les hémoptysie, c’était à la Renaissance la panacée du médecin de campagne.

En infusion elle s’utilise contre les rhumatismes, 20 à 30 g de sommités par litre d’eau et prendre 3 à 4 tasses par jour.

bugle rampante
bugle.

On emploie parfois la bugle pour laver et cicatriser les plaies ou en gargarismes contre les angines.

Le printemps arrive…

La rhubarbe est d’origine asiatique et n’est connue en Europe que depuis quelque deux cents ans.

Elle fait office de fruit lorsqu’on la cultive pour en faire de la confiture ou de délicieuses tartes à la rhubarbe mais c’est en réalité, au sens botanique, un légume.

Elle est cultivée partout en France, mais principalement au nord de la Loire.

Cette plante aux formes très avantageuses peut atteindre une hauteur de plus d’un mètre.

La rhubarbe peut créer, au fond de votre jardin, un massif très verdoyant et très agréable à la vue.

La rhubarbe est très connue pour son effet laxatif.

Riche en calcium, magnésium, potassium et en phosphore, la rhubarbe constitue un très bon complément alimentaire, notamment pour le transit.

De nombreuses recettes gourmandes vous permettront d’apprécier ce produit du potager et vos confitures feront assurément la joie de votre famille.

Rhubarbe.

La rhubarbe est une plante médicinale, la racine possède une activité antibactérienne et combat le staphylocoque dorè. On peut l’employer en application contre les furoncles et en bains de bouche contre les infections de la muqueuse buccale.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales et https://www.jardiner-malin.fr.

Le fragon.

Ce petit arbrisseau buissonnant toujours vert aime les terrains rocailleux et incultes et les bois secs. Ces tiges dressées, nues à la base, très rameuse vert le haut forment des touffes compactes. les fruits sont de grosses baies globuleuses rouge vif, on utilise le rhizome rampant gris jaunâtre, garni de fines racines en décoction (20 à 40 gr de racine par litre d’eau, à laisser bouillir un quart d’heure contre les troubles veineux.

C’est un cousin de l’asperge et il est comestible, au milieu des touffes épineuses pointent au printemps de jeunes pousses d’un beau violet sombre, luisantes et fragile comme du verre.

Lors de ma petite sortie forestière je me suis fait observer par 4 ruminants sur le sentier du retour.

chevreuils

Sources: le petit Larousse des Plantes Médicinales.

La pensée sauvage.

C’est une jolie plante vivace assez commune dans les champs, les vignes et les terres remuées de toutes nos régions.
La plante renferme du mucilage, des saponosides, des flavonoïdes et du salicylate de méthyle, qui lui donne un goût particulier. On utilise soit la plante entière fleurie soit les fleurs seules, les propriétés étant les mêmes.

La pensée sauvage est une de nos meilleures plantes dépuratives à la fois laxative et diurétique. On l’utilise contre les rhumatismes mais surtout contre les maladies de peau, dartres, eczéma, herpès, acné, psoriasis, furonculose.

Ses vertus expectorantes sont mis à profit contre la bronchite et la coqueluche.

Sources: le Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Ces petites pensées se contentent de très peu de terre puisqu’elles poussent dans les cailloux et même entre les joints des pavés.

La chélidoine.

La chélidoine qu’on nomme aussi grande éclaire, herbe aux verrues ou encore herbe aux boucs, c’est cette plante qu’on trouve facilement sur le territoire.

Chélidoine

C’est une plante de 30 à 60 cm de hauteur, commune dans les décombres et au pieds des murs, elle est répandue dans tout l’hémisphère nord,
Ses grandes feuilles bleutées molles, découpées en larges lobes profondément découpées, forment une ample rosette.
La tige porte des fleurs jaunes à quatre pétales vite caducs.
Les fruits allongés sont remplies de petites graines noires munies d’un appendice blanc, charnu, apprécié des fourmis qui transportent les graines et les disséminent.
La cassure de la tige fait sourdre un liquide âcre et jaune orangé.
On emploie surtout la plante pour l’usage externe, car son suc frais est très efficace contre les verrues, les cors et les durillons qu’il détruit au bout d’applications répétées.

La plante possède aussi d’autres propriétés thérapeutiques mais je vous conseille la plus grande prudence.

Si vous l’utilisez en application, veillez à prendre garde de ne pas mettre le suc sur une plaie.

La petite pimprenelle.

La Sanguisorba minor est une vivace rhizomateuse avec une floraison en épis vert et pourpre très originale, elle est aussi connu sous le nom de Petite Pimprenelle.
Ses feuilles au goût de concombre sont utilisées bien avant le Moyen Age pour ses vertus antiseptiques. Elle a trouvé bonne place au potager du Roi à Versailles au XVIIIe siècle.
Très rustique cette sanguisorbe forme une touffe de 50 cm de haut, à port étalé, elle développe un joli feuillage caduc, elliptique, denté, nervuré, vert bleuté.
En juin, des tiges feuillues portent des épis terminaux, en écouvillon, composés de petites fleurs vertes teintées de pourpre.
La Petite pimprenelle apprécie un sol sec, bien drainé et de préférence calcaire en situation ensoleillée. A l’état naturel, elle pousse dans les prairies sèches et aussi sur les dunes.
La Sanguisorba minor est surtout utilisée comme plante aromatique pour la récolte de ses feuilles.
Ces dernières se consomment en salade, dans les soupes, les boissons fraîches, les salades fruits et les omelettes.
Associez avec de la ciboulette, du romarin ou de l’estragon pour aromatiser vos préparations.
La Petite Pimprenelle est riche en vitamine C et en tanin et possède des propriétés hémostatiques.

Astuce : Infusez une cuillère à café de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante. Une fois refroidi, le jus est idéal contre les coups de soleil.

J’ai ramassé cette petite branche sur le chemin en allant chercher mon pain ce dimanche, c’est un endroit passant avec des chiens alors vous comprendrez que c’est juste des photos que j’ai fait avec ce petit morceau de plante. Vous l’aurez compris cette plante à des vertus hémostatiques alors si jamais vous êtes blessé sur le champ de bataille la solution pour éviter de vous vider de votre sang se trouve peut-être à porté de main.