Le Lys….. partagé.

IL y a quelques jours j’avais remarqué la présence d’un lys chez la voisine mais j’étais loin d’imaginer qu’il finirait par partager sa floraison avec nous.

La nature me surprendra toujours, si seulement l’humain pouvait en prendre de la graine.

On peut imaginer que les conditions climatiques ont participé à ce partage.

La semaine dernière c’est l’inverse qui s’est produit puisqu’un pied de mures géantes s’est invité dans son jardin en passant sous la clôture.

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Le temps des confitures…

La canicule de la semaine passée a un peu bouleversé mes plans, la chaleur a fait sécher les grains de cassis sur les branches avant même d’être mures ils se sont retrouvés au sol.

Alors aujourd’hui de bonne heure je me suis attelé à ramasser tous les petits fruits qui pourraient finir en confiture, cerises, groseilles, cassis et mures géantes.

Avec mon super appareil extracteur de jus à l’ancienne, j’ai pu récupéré un peu plus de deux litres de jus pour faire quelques pots de gelées.

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C’est un outil qui fonctionne bien, c’est un peu encombrant mais comme on ne s’en sert que quelques fois dans l’année il trouve sa place au sous-sol. Le principe est simple le récipient du bas contient l’eau, celui du haut les fruits, la vapeur monte par un cône dans l’étage du haut pour faire éclater les fruits et le jus retombe dans compartiment du milieu, un tuyau permet de récupérer le précieux liquide. Pas besoin de rester à surveiller, faut juste penser à mettre de l’eau et revenir 20 à 25 minutes plus tard.

Personnellement je fais passer deux fois, en remettant le premier jus dans le panier du haut.

Voila donc quelques pots pour cet hiver et je sais ce qu’il y a dedans.

Pour faire les étiquettes j’utilise une application libre qui s’appelle « Glabels ».

Le puceron lanigère.

Dimanche je suis allé faire ma petite balade et sur le chemin du retour j’ai vu qu’il y avait encore quelques mures.

Au milieu de cette végétation sortait le tacot, aujourd’hui, seules trois lignes de voyageurs permettent de desservir le département  du Cher: Paris-Vierzon-Bourges-Montluçon, Paris-Vierzon-Châteauroux et Tours-Vierzon-Bourges-Nevers. Ailleurs, dans le Cher, c’est le car ou la voiture qu’il faut prendre. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Durant toute la première moitié du XXe siècle, le Cher a été littéralement quadrillé par les voies ferrées.

C’est en 1948 que le dernier train prendra ce chemin, depuis ce sont les tracteurs et quelques randonneurs.

Aujourd’hui je décide d’aller remplir un petit seau de mures mais quelle déception quand j’ai vu que le broyeur du paysan était passé. Alors ce sera une maigre récolte, mais quand même deux jolis pots de confitures.

Sur le retour je remarque un jeune Orme qui est orné de drôles de galles.

N’ayant pas mon appareil photo j’ai rapporté une branche pour savoir qui pourrait être responsable de cette chose.

Alors semble-t-il après avoir fait ma petite enquête, l’insecte serait le puceron lanigère de l’orme. Juste au moment de l’apparition des feuilles, au début de mai, les pucerons éclosent et commencent à se nourrir à la surface inférieure des feuilles qui se déploient. Les ponctions d’alimentation provoquent un enroulement des feuilles, qui servent ensuite de lieu de refuge pour les pucerons.

Provoquant ces drôles d’abris sur les branches.

Sources: ici.