Dimanche je suis allé faire ma petite balade et sur le chemin du retour j’ai vu qu’il y avait encore quelques mures.
Au milieu de cette végétation sortait le tacot, aujourd’hui, seules trois lignes de voyageurs permettent de desservir le département du Cher: Paris-Vierzon-Bourges-Montluçon, Paris-Vierzon-Châteauroux et Tours-Vierzon-Bourges-Nevers. Ailleurs, dans le Cher, c’est le car ou la voiture qu’il faut prendre. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Durant toute la première moitié du XXe siècle, le Cher a été littéralement quadrillé par les voies ferrées.
C’est en 1948 que le dernier train prendra ce chemin, depuis ce sont les tracteurs et quelques randonneurs.
Aujourd’hui je décide d’aller remplir un petit seau de mures mais quelle déception quand j’ai vu que le broyeur du paysan était passé. Alors ce sera une maigre récolte, mais quand même deux jolis pots de confitures.
Sur le retour je remarque un jeune Orme qui est orné de drôles de galles.
N’ayant pas mon appareil photo j’ai rapporté une branche pour savoir qui pourrait être responsable de cette chose.
Alors semble-t-il après avoir fait ma petite enquête, l’insecte serait le puceron lanigère de l’orme. Juste au moment de l’apparition des feuilles, au début de mai, les pucerons éclosent et commencent à se nourrir à la surface inférieure des feuilles qui se déploient. Les ponctions d’alimentation provoquent un enroulement des feuilles, qui servent ensuite de lieu de refuge pour les pucerons.
Provoquant ces drôles d’abris sur les branches.
Sources: ici.