Il y a bien longtemps que je n’ai pas proposé un petit concours, vous le savez ma passion du bricolage et mes idées débordantes occupent mon temps libre.
J’ai été confronté à un petit souci et j’ai donc fabriqué cet engin tout simple qui m’a permis de solutionner le problème (je ne vous dis pas lequel, sinon c’est trop facile).
C’est un petit tournevis en fin de vie qui a retrouvé une nouvelle fonction après un petit façonnage.
Qui saura me donner le nom et la fonction de l’engin ?
outil fait maison.tournevis recyclé.
Comme d’habitude pas d’argent, pas de cadeau ni bon d’achat mais juste la joie de participer au concours d’Anatole pour l’heureux (e) gagnant (e).
La réponse en fin de semaine pour les plus curieux.
Un bédane est proche du ciseau à bois mais plus épais, ce qui lui donne plus de résistance.
La semaine passée j’avais mis la main sur un bédane en même temps que le petit fer de hache, j’ai procédé à une petite séance d’électrolyse et j’ai essayé de mettre le manche en état.
Malheureusement il y a plusieurs fissures sur le manche en bois et ma tentative de collage entre plusieurs serre-joints n’a pas fonctionné, je me suis donc attelé à son remplacement.
Un morceau de frêne fera l’affaire, après quelques coups de rabot, de plane et du papier abrasif je suis arrivé à ce résultat, j’ai percé le trou à la volée pour glisser la soie et j’ai perdu un peu en alignement.
Comme vous pouvez le constater j’ai pu faire une petite mortaise sans souci, j’avais perdu ma mailloche et j’en avais retaillée une rapidement (depuis j’ai remis la main dessus, faudra que je pense à faire un peu le ménage).
Pour l’affûtage en forêt ou sur chantier. Il se plante sur une souche ou sur une grume grâce à un merlin ou une massette. Il permet de fixer la tronçonneuse par le guide afin de procéder facilement à l’affûtage.
Étau d’affûtage.Étau d’Anatole.En peinture.
Vous l’aurez compris c’est pas un truc dont vous pourrez vous servir si vous n’avez pas de tronçonneuse.
Voila j’ai taillé un manche à la sapie, si j’ai bonne mémoire c’est du noisetier, je ne sais pas combien de temps il tiendra mais nous aviserons en temps et en heure.
Dans la foulée je me mis en tête de faire autrement pour cet engin, mais je dois dire qu’aucune des autres idées n’a été concluante alors je ne me suis pas entêté.
Voila donc en image ce pic billon ou sapie, si j’avais eu un tube de plus grand diamètre je pense que j’aurais fait autrement car je pense que c’est du coté du manche que l’aventure pourrait s’arrêter.
Un tube de 40 millimètres serait mieux, mais je n’avais que du 30 en stock.
La sapie c’est un outil, qui permet de redresser et manutentionner des morceaux de bois en les piquants avec la pointe. Pour manipuler une bûche dans un tas de bois, la dégager, ou aider à tomber un chargement de bois d’une remorque.
La pluie s’étant bien installé dans le pays, entre deux coups de soleil je me réfugie dans le sous-sol pour bricoler, en furetant sur le web j’ai vu cet outil en fonction alors je me suis dit que je pourrais bien m’en fabriquer un avec du matériel de récupération.
Cela tombe bien j’ai encore quelques morceaux de ferraille de mes anciens volets en bois, alors j’ai changé la lame de scie à métaux et en route pour le bricolage.
De la récupération.
Je vais utiliser l’extrémité de la penture pour fabriquer ma sapie, un petit morceau de tube rond pour pouvoir emmancher l’outil et je devrais pouvoir tester dans les jours à venir (une fois que j’aurais taillé le manche).
Le corps de l’outil.
Après avoir utiliser la disqueuse, le corps de l’outil prend forme, j’ai ensuite fait deux entailles dans le tube pour pouvoir y glisser le morceau de métal.
Après avoir sorti le poste à souder qui a déjà eu les honneurs du blog (son petit chariot) je me suis lancé dans la soudure, je ne suis pas un pro mais ce n’est pas pour un concours de beauté 🙂
Le manche viendra se glisser dans le tube et sera fixé par une vis.L’autre face.
L’orage ayant fait son apparition j’ai rangé le matériel et je finirais la semaine prochaine.
Reste un petit trou à faire, tailler un manche et passer un petit coup de peinture pour faire joli.
Lorsque j’ai fait ma petite toupie en bois, j’ai utilisé la méthode « homme des cavernes » en faisant le trou centrale à main levée.
Alors qu’il existe un outil qu’on peut se procurer pour quelques euros sur le Web, comme vous me connaissez un peu plus maintenant vous savez que je ne suis pas avare pour faire des expériences ou créer de mes mains le petit outil qui me rendra service.
La difficulté qu’on rencontre lorsqu’on veut tourner une pièce c’est trouver et marquer son centre, voici un exemple avec un morceau de frêne.
C’est avec un morceau comme celui-là que j’ai fait la première toupie.
Je me suis donc fabriqué avec les matériaux à disposition dans le sous sol, une petite planche de contre-plaqué, un morceau qui ressemble à du quart de rond et pour faciliter le travail il faut une équerre et rapporteur. Pour faire office d’équerre je me suis servi d’une feuille de papier, pliée deux fois vous avez une de dépannage et le rapporteur c’est pour marquer les 45°.
C’est une version personnelle basée sur les idées des bricoleurs qu’on peut trouver sur le web, si j’avais eu une imprimante 3D je l’aurais fait avec.
J’ai une boite à onglets en fin de vie, alors les angles ne sont pas « tip top » mais l’important c’est quand même que l’engin soit d’équerre.
Voila en image comment on procède.
Ce n’est pas d’une précision chirurgicale mais c’est quand même mieux qu’à main levée et cela m’a permis de refaire une petite toupie.
J’ai retrouvé ce vieux marteau dans une caisse, j’avais déjà remplacé le manche il y a un certain temps et puisque je suis dans ma période « apprentissage de la fabrication de manche » je me suis attelé à son remplacement.
En procédant au démontage du vieux manche je me suis aperçu que la marteau n’était gravé pas « made in chine » et qu’il possède un numéro.
On peut lire « AMSTUTZ et MERCIER » et voir juste au dessus une petite rose.
En faisant quelques rapides recherches on peut savoir approximativement où cet engin a été produit.
L’affaire est reprise en 1930 par René Amstutz, industriel implanté à Villars-sous-Dampjoux (25). En 1936, il reprend l’usine de Fraisans (39) , et transfère le matériel à Pesmes. Outre la gamme des sécateurs, échenilloirs et cisailles à haies, René Amstutz fabrique également du petit outillage (tenailles, cisailles, burins, marteaux divers, tournevis, pinces coupantes). Un bâtiment couvert de sheds est construit dans le second quart du 20e siècle à l’emplacement d’une halle à charbon. Devenue société des Forges de Pesmes en 1963, l’entreprise est transformée en société anonyme en 1971, et dépose son bilan en 1973.
Je suis toujours en train de bricoler quand je peux, actuellement j’ai entrepris de tailler un nouveau manche pour la hache qui a élu domicile dans le sous-sol.
J’ai demandé dans mon entourage s’ils avaient une plane à mettre à ma disposition mais pour le moment « Niet! ».
Alors en utilisant mes quatre neurones et ce que j’ai sous la main je me suis fabriqué ce qui ressemble à un « Mix » entre la plane et la wastringue, l’engin est d’une efficacité bien moins bonne que ceux d’origines mais c’est un outil de dépannage en attendant.
Pour fabriquer cet outil, je suis parti d’une planche de palette, j’ai taillé un tasseau avec les angles arrondis pour la prise en main, ensuite j’ai fait une encoche pour glisser la future lame. Cette dernière est découpée dans un morceau de charnière de volet dont j’ai déjà recyclé quelques morceaux dans le passé, j’y ai percé deux trous pour la fixation et affûté un coté tranchant.
La lame est fixé avec deux petits boulons, dont les écrous sont insérés en force dans le tasseau.
Voila, pas question de révolutionner le monde du charronnage juste montrer qu’avec trois fois rien on peut se débrouiller sans faire appel au 49.3.
Vous le savez je suis toujours à l’affût pour fabriquer un outil d’un autre age, et faut l’avouer faut sans doute aller l’acheter en Chine pour en trouver un semblable.
Celui-ci est de fabrication Française, entièrement fait avec des matériaux trouvés dans mon sous-sol, j’ai eu la flemme de sortir le poste à souder et j’ai bloqué le manche avec deux morceaux de « Dominos ».
La pièce en métal tourne dans le manche et c’est ce qui en fait son avantage, mais qui pourra me dire à quoi cela peut servir?
Une carte de félicitation au vainqueur si j’ai son adresse postale, une seule réponse possible.
Voila l’engin sous toutes ses coutures.
Pour des raisons pratiques j’ai utilisé un morceau de bois en sureau, car si vous ne le savez pas, il a un cœur en moelle qu’il suffit de pousser pour avoir une tige creuse.