J’avais lors d’une petite balade aéroportée eu l’occasion de voir le château de Meauce depuis les airs, c’était en 2013.
Château de Meauce.
Sur la photo on peut remarquer la végétation ayant pris ses aises, le nouveau propriétaire que nous avons rencontré ce dimanche a acheté ce monument en 2016 et depuis a entrepris des travaux.
Voici quelques images qui devraient vous donner envie d’aller y faire un tour si vous passez dans la région, ici nous sommes en bourgogne à quelques kilomètres de Nevers.
Cette église du XII e et XV e siècle en pierre est composée d’un cœur du XV e et d’une nef construits sur un plan rectangulaire.
La porte occidentale, en plein cintre, est accostée de colonnettes. Celles-ci sont surmontées de chapiteaux de la fin du XII e siècle, sculptés de feuillages et de crochets aux angles supérieurs et le tympan est décoré de rosaces.
porte d’entrée.
Bénédiction De l’église de Léger le Petit.
Il y a quatre ans, le 8 novembre 1954, à la demande de M. l’abbé de Saint Sauveur, une délégation de la commission d’Art Sacré rendait visite à l’église Saint Léger le Petit et en constatait l’extrême délabrement. Fallait-il la restaurer ou la laisser tomber en ruines. ? M. l’abbé de Saint-Sauveur opta courageusement pour la première solution. .
Appuyé par Son Excellence Mgr l’Archevêque, il lança un pressant appel autour de lui : Un prêtre, expliquait-il, ne peut se résoudre à voir s’écrouler la maison de la prière à lui confiée. C’est pourquoi je vous tends la main. »
L’appel fut entendu. Des fêtes furent organisées pour trouver des ressources. La municipalité apporta son concours; les paroissiens et de nombreux amis envoyèrent leurs dons. Les travaux de restauration confiés à M. Herr, architecte, furent entrepris au cours de l’année 1957 et heureusement achevés il y a quelques semaines,
Dimanche dernier, par un soleil magnifique et en présence d’une foule nombreuse, Son Exc. Mgr Lefèbvre, accompagné de Mgr Signargout et de M. le Chanoine Girard, vicaires généraux, vint bénir l’église complètement rénovée, depuis sa toiture jusqu’à son mobilier. Après avoir expliqué le sens de la cérémonie qui allait se dérouler, Son Excellence procéda à la bénédiction de l’extérieur et de l’intérieur de l’édifice. Au nom de la paroisse, M. l’abbé de Saint-Sauveur salua Mgr l’Archevêque de Bourges « que de mémoire d’homme on n’avait jamais vu à Saint Léger le Petit « , (de mémoire d’homme vivant). Il fit un bref historique des travaux de restauration et félicita tous ceux qui surent les mener avec tant de goût et dans des conditions parfois si pénibles.
Alors, Son Excellence célébra la messe, devant une foule qui débordait sur le parvis de l’église et qui s’associa avec le plus grand recueillement aux prières du célébrant et aux beaux chants de la chorale de Sancergues. A l’évangile, Mgr Lefebvre ne put cacher sa joie et son admiration devant cette petite église qu’il qualifia, elle aussi, d’église pilote de son diocèse. Il complimenta tous ceux qui avaient contribué à ce beau résultat et spécialement la municipalité de St Léger le Petit et son curé. Puis s’appuyant sur l’évangile du jour, il sut tirer, de la parabole du Festin, de fortes et pertinentes leçons pour la vie chrétienne.
A l’issue de cette cérémonie, un vin d’honneur, offert au château de Madame la Comtesse d’Harcourt, réunit tous ceux qui avaient travaillé à la résurrection de l’église de St Léger le Petit.
Sources: la vie catholique, 86eme année, n°41 du 11 octobre 1958.
l’église de saint léger le petit.l’église en 2003.
Toujours en fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé ses fichiers que je partage une nouvelle fois.
Depuis la petite église a reçu un nouveau toit et c’est refait une petite beauté, souvent dans ces édifices il nous faut grimper quelques marches, ici ce n’est pas le cas puisqu’il faut les descendre une fois franchi la porte d’entrée (dans mes souvenirs).
Une petite sortie dans le village ce premier dimanche de février et puisque j’avais l’appareil photo sous la main j’ai fait un peu de « Porte à porte ».
Située dans un val isolé pourvu de toutes les ressources naturelles pour l’établissement d’une communauté monastique, Notre Dame de Fontmorigny, abbaye du diocèse de Bourges, a été édifiée dans le Berry Ligérien à proximité de Nevers et de La Charité sur Loire .D’abord bénédictine, elle est devenue fille de Clairvaux en s’affiliant à l’Ordre de Citeaux en 1149 sur les instances de Saint Bernard.
Ce dimanche 11 novembre, était organisé un marché monastique dans cette Abbaye, en plus de faire quelques achats, nous avons profité de cette belle journée pour nous promener dans les jardins et au milieu des ruines.
À quelques kilomètres de Nevers sur les bords de la Loire, trois jeunes désœuvrés, Tonio, Bruno et Hercule rêvent d’échapper à leur sort d’éternels perdants. Après avoir volé un rouleau de cuivre à leur ami ferrailleur qu’ils échangent contre une vieille Mercedes, Tonio décide de voler le corps de Bernadette Soubirous qui demeure telle la Belle au bois dormant dans un cercueil de verre au cœur de l’église Saint-Gildard à Nevers.
Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir ce film qui est sorti en 1991, mais il y a une scène qui a été tournée à la Charité sur Loire.
Ce dimanche nous avons fait une petite promenade sur les bords de Loire, départ du faubourg qui est une petite île au milieu du fleuve et descente jusqu’à l’entrée nord de la ville dans une petite forêt alluviale qui a été le théâtre d’un crime macabre en 2009.
En chemin, on peut remarquer les fameux plots qui bordent la N7 et qu’on aperçoit dans le film, un ancien bâtiment des PTT du temps de sa splendeur, un arbre mort avec un tronc en brique, la cheminée d’un ancien four et nous arrivons dans la petite forêt alluviale avec une petite excursion sur les plages du bords de Loire. Nous sommes dans la Réserve Naturelle Val de Loire.
Le bâtiment semble inoccupé mais pas par tout le monde, cela grouille de frelons asiatiques.
Un arbre cheminée.
La maison d’habitation est quelques dizaines de mètres plus haut, certainement une issue donnant sur la Loire.
Quelques cormorans et un intrus, qui saura mettre un nom dessus ?
Voila nous sommes arrivés sur les plages du bord de Loire, en passant devant le reste d’un patrimoine industriel encore debout, mais qui ne nourrit plus aucune bouche.
Depuis plus de 700 ans, Buranlure monte la garde au bord de l’ancien lit de la Loire. Construit au bord de la rivière du moulin neuf, cette maison forte disposait de l’eau pour le lavoir, le moulin et les tâches quotidiennes. En 1420, les anglais était à Cosne, et Buranlure accueillait alors les fidèles du roi de France pour protéger la région. La chance de Buranlure réside dans le fait que ses propriétaires l’ont quitté au XVIIème siècle ; il a ainsi évité les modifications des châteaux de plaisance et a gardé son architecture d’origine. Les murs Nord et Est datent du XIVème siècle – on retrouve le chemin de ronde, les meurtrières dans les murs de plus d’un mètre d’épaisseur…- Le bâtiment central est du XVème siècle, l’aile sud du XVIème. La tour octogonale de la cour qui abrite l’escalier à vis et les fenêtres à meneaux ont été rajoutés au XVIème siècle, ainsi que les 7 splendides cheminées Renaissance qu’on retrouve dans les salles principale. Buranlure a été rénové à partir de 1944, date à laquelle il a été classé à l’Inventaire des Monuments Historiques. Les travaux ont durés plus de 25 ans et ont permis à cette maison forte de retrouver son état originel. On a alors retrouvé des fresques sur certains murs, cheminées et plafonds, le pavement d’origine de la cour intérieure qui gisait sous un mètre de terre, des restes de chemin de ronde… Les salles ne sont pas meublées. Dans la cuisine, on trouvera une cheminée énorme, un petit four à pâtisserie, des niches dans les murs et la bassie, grande dalle penchée vers les douves qui servait à la découpe des viandes et de lieu pour la vaisselle. Le four à pain est située dans une autre salle, à l’écart. Les autres salles n’avaient pas de fonction particulière. On y retrouve toujours une cheminée monumentale et l’accès à des petites pièces de défense dans les tours et au chemins de ronde. La partie réservée aux gardes et à leurs familles est plus sobre. La salle principale, dite » salle aux fresques « , est décorée des blasons des propriétaires et leurs épouses. On retrouve par exemple celle de Jean de Bar et Françoise de Vinon qui se sont unis en 1515. En 1769, Buranlure change de main. Les propriétaires vendent le domaine au Marquis de Langeron, gendre de David Perrinet du Peseau, qui est surtout intéressé par les nombreuses prairies du domaine que par la maison forte » humide et dans un fond sans vue « . Buranlure appartient depuis à la même famille.
Durant la seconde guerre mondiale, le pont qui enjambe la Loire avait été détruit, peut-être par les résistants et les envahisseurs avaient commencé à démonter les poutres de la charpente pour le refaire selon le petit fils de l’actuel propriétaire.
Pour cette journée du patrimoine nous sommes allés visiter le Château de Buranlure, nous n’étions pas les seuls puisque nous avons fait la queue durant 45 minutes pour accéder au bâtiment.
Sur le chemin, nous avions remarqué cette église et au retour nous avons fait une petite halte pour la voir de plus près.
Placé sous le vocable de Saint-Julien, ce sont les moines de Saint-Martin de Tours qui rebâtissent le chœur actuel dans la seconde moitié du XVe siècle. La voûte du chœur est très belle avec ses nervures retombant sur les culs de lampe sculptés.
Vers 1500, le chapitre de Saint-Martin de Tours cède les terres de Bannay (et donc l’église) à Matthieu et Jean de Givry qui font construire une partie de la nef. En 1562, les Calvinistes et les Huguenots détruisent ladite nef et brisent les vitraux et fenêtres du chœur.
Les descendants de Jean de Givry rebâtissent l’église. Il faudra attendre 1781 pour que les travaux s’achèvent et que nous puissions admirer l’église telle que nous la connaissons. Ainsi, plus de 300 ans séparent la grande porte d’entrée du fond du chœur : de 1460 à 1781 !
L’origine du nom de Bannay vient de Balneacum (cité balnéaire, thermes romains) qui se trouvait entre deux ports très actifs Condate (Cosne) et Gorthona (Saint-Thibault). De nombreux vestiges ont été découverts dont un double conduit en terre cuite qui a été mis à jour au moment de la construction du chemin de fer.
Face à l’église se trouvaient les thermes romains, maintenant l’école a pris sa place.
Dans le cadre de ses animations, le Pays Loire Val d’Aubois propose une visite guidée de l’église le mercredi 26 juillet, à 16 heures. Dédiée à Saint-Jacques, l’église a été construite aux XII e et XIII e siècles et est un exemple de deux styles architecturaux avec le chœur de style roman, et la nef de style gothique. Elle compte un clocher reconstruit en pierre en 1894, un bénitier du XV e siècle, et une peinture de l’Adoration des mages du début du XIX e siècle.
Lundi j’y étais pour une autre occasion et l’église était pleine pour dire au revoir à quelqu’un qui avait mon age.
L’église est à moins de 300 mètres à vol d’oiseau de la maison comme j’ai pu vous le dire précédemment, on a beau vivre à coté il y a toujours des trucs qu’on découvre et l’occasion c’est présenté ce mercredi. J’ai remarqué une chose c’est que les habitants qui vivent à coté n’ont pas fait le déplacement, sans doute pas intéressés par le patrimoine architectural.
C’était instructif, nous avons pu écouter une démonstration d’harmonium, un instrument qui n’a pas l’air si simple d’appréhender et qu’on pourrait comparer à l’orgue du pauvre.
Alors je vous fais découvrir en images notre église et ses petites énigmes.
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Dans la présentation on parle d’un bénitier du XV siècle mais il me semble qu’il n’est plus là.