Oxalis corniculé.

Oxalis corniculata, l‛oxalis corniculé est une petite plante soit annuelle ou bisannuelle, appartenant à la famille des Oxalidacées. Distribué actuellement sur tous les continents, l‛Oxalis corniculé est parfaitement rustique en climat tempéré. Oxalis corniculata est une jolie petite plante, surtout la forme atropurpurea, aux feuilles rouges, cependant pour beaucoup de jardiniers, elle passe au statut d‛adventice tant sa multiplication est efficace. Il semblerait qu‛elle apparaisse d‛ailleurs spontanément assez souvent par germination des graines apportées dans le terreau en sac. En dehors des jardins et des pots, Oxalis corniculata croît dans les milieux perturbés : friches, remblais, champs..

Haute de 5 à 10 cm, Oxalis corniculata développe une racine pivotante, peu épaisse, qui s‛enfonce sur 10 à 15 cm et peut développer par la suite des tiges souterraines.

Plusieurs branches rampantes s‛allongent de 10 à 30 cm, capables de s‛enraciner parfois à un nœud en contact avec la terre. Les feuilles, longuement pétiolées sont divisées en 3 lobes en forme de cœur, capables de se plier en deux la nuit, mais aussi pour éviter les trop fortes chaleurs en milieu de journée. Il en existe une forme verte et une forme pourpre, plus décorative.

Les fleurs naissent sur de longs pédoncules, par 2 à 5, à l‛aisselle des feuilles. Ce sont de petites corolles jaunes à 5 pétales de 1 cm de large.

Oxalis corniculata fleurit de mai à septembre.

Les fleurs sont autofertiles et produisent des graines dans un fruit allongé qui explose à maturité : les graines sont ainsi violemment projetées à plus de 2 m ! Le moindre contact avec les fruits mûrs déclenche cette action.

Sources: le Guide des plantes des villes et des villages et Plantes sauvages à l’usage des randonneurs.

oxalis.

oxalis

Le sel d’oseille, tiré de l’acide oxalique qui a donné son nom à la plante, sert, entre autres, à effacer les taches d’encre ou à nettoyer les cuivres. La plante est rafraîchissante et dépurative en quantités modérées.

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La caspelle bourse-à-pasteur.

Très répandue et extrêmement commune la caspelle accompagne l’homme dans tous les lieux cultivés mais aussi sur les trottoirs, au pied des murs et partout où la terre a été remuée.

Diverses brassicacées ont le même port mais les fruits de la caspelle sont uniques. La caspelle s’est d’abord rapprochée de l’homme par l’intermédiaire de la culture céréales dans le bassin méditerranéen.

Tout de suite remarquée par la forme de ses fruits qui lui ont valu ce beau surnom de bourse-a-pasteur. A la ceinture des bergers autrefois pendait une bourse, vaguement triangulaire, qui par manque d’argent, était toujours plate, la ressemblance des fruits de la plante avec cette fameuse bourse l’a fait appeler bourse-à-pasteur.

caspelle bourse-à-pasteur.

bourse-à-pasteur.

La bourse-à-pasteur contient du potassium, des alcaloïdes, des flavonoïdes. Propriétés hémostatiques connues depuis le XIe siècle. On peut l’employer contre les blessures, les plaies ouvertes. Elle est donc précieuse comme pansement de première urgence et les hémophiles ont tout intérêt à connaître cette plante.

Sources: Plantes sauvages à l’usage des randonneurs, de Guy Lefrançois aux éditions Rando.

plantes sauvages à l’usage des randonneurs.

Sources: Guide des plantes des villes et des villages.

La porcelle enracinée.

La Porcelle enracinée est très commune et omniprésente dans les pelouses des parcs
et des jardins, même un peu piétinés, les talus des routes et des bords des chemins.
Elle ressemble à diverses autres astéracées à fleurs du type « pissenlit »: elle se
distingue par l’absence de feuilles sur les tiges, ses feuilles très rudes au toucher,
ses tiges lisses et bleutées et la présence entre les fleurs du capitule, de paillettes
fines.
La Porcelle enracinée présente plusieurs atouts qui expliquent son succès dans les
pelouses urbaines. Sa rosette de feuilles plaquée très près du sol étouffe
littéralement l’herbe en dessous et maintient une zone de nourriture rien que pour
elle et sa puissante racine. Elle résiste très bien à la sécheresse estivale alors que le
gazon est tout roussi, elle reste verte.

Porcelle enracinée.
La Porcelle en fleurs.

La Porcelle c’est une plante que je connais bien car elle colonise une partie de ma pelouse, lorsque je passe la tondeuse elle se couche souvent et se redresse quand je suis passé.

Ici c’est dans le cadre de ma recherche sur les plantes des rues que j’ai vu qu’elle s’installait aussi sur les trottoirs de nos villages, le long d’un mur ou dans un trou dans le bitume elle s’implante.

Mon dernier projet…

Vous le savez maintenant j’ai toujours des idées, parfois des gros délires aussi mais le dernier en date c’est celui de faire un herbier numérique, la condition c’est d’utiliser une solution libre pour construire ce fichier.

Scribus est un logiciel de Publication Assistée par Ordinateur qui fait bien le boulot, qui est libre et traduit en Français, j’ai encore quelques difficultés pour insérer un Index mais trouverais sans doute une solution (si vous avez une idée, les commentaires).

Mon idée ce n’est pas répertorier toutes les plantes mais seulement celles qui colonisent les trottoirs de nos villes et villages, en faire un fichier numérique sous forme de fiches descriptives et dans la foulée mettre en avant celles qui risquent de devenir invasives.

Pour commencer il faut photographier les plantes dans leur environnement, la plante en entier, les feuilles et les fleurs ainsi que les fruits lorsqu’il y en a. Pour ce premier exercice je vais me contenter d’un périmètre de 300 m autours de la maison, ce qui va donner du travail (environ une trentaine de plantes).

Ensuite faire une reconnaissance des plantes en étant le plus précis possible tout en sachant que je ne suis pas botaniste.

Restera à mettre tout cela dans Scribus pour en sortir un livret pdf.

Un aperçu de la page de couverture.

herbier numérique.

Pour le moment c’est un projet qui ne demande qu’à s’épanouir, qui a déjà été fait dans certaines villes comme Bruxelles et en région Parisienne.

L’alliaire.

L’alliaire est de la famille des crucifères, comme la moutarde, les feuilles dégagent une odeur d’ail. En écrasant les graines on peut préparer une moutarde sauvage tout aussi efficace que celle du commerce.

Les différentes plantes de cette famille sont stimulantes, digestives, antiseptiques et expectorantes.

Avec les feuilles finement hachées on peut faire un beurre parfumé il vous faut du beurre ramolli, et un peu de sel fin.

Si j’y pense j’essayerais d’aller récolter les graines pour tester la moutarde.

Sources: Déguster des plantes sauvages de François Couplan.

Vesce cracca.

Alors je suis pratiquement certain que vous avez croisé cette plante un jour ou l’autre lors d’une promenade champêtre, mais lui donner un nom c’est une autre paire de manches.

Vesce craque, appelée également Vesce de Cracovie, Pois à crapauds ou Vesce à épis.
Les fleurs, toujours en nombre pair, poussent toutes du même côté de la tige qui les porte et elles s’ouvrent de façon séquentielle en commençant par la base de l’épi bleu, passant lorsqu’elles sont fermées du violacé pourpre au bleu brillant quand elles s’ouvrent qui s’affadit quand elles fanent, avant de laisser place aux cosses de 4 à 12 mm renfermant quelques graines sphériques qui développent une texture côtelée en séchant, typiques de plusieurs Faboideae.
Ses inflorescences produisent un nectar abondant apprécié des abeilles. La graine de Vesce craque peut être réduite en farine dont on fait des galettes nourrissantes, mal digérées par certains.

Vous l’aurez compris si vous n’avez plus rien dans votre sac à dos lors de votre bivouac d’une semaine vous pouvez toujours vous rabattre sur les graines de vesce qu’il vous faudra réduire en farine, je ne vous explique pas comment mais vous trouverez dans la nature un moyen comme un autre de réduire en farine votre récolte (une pierre plate et un galet).

Vesce cracca.

Les graines devraient être consommées avec prudence, jeunes et toujours cuites : elles contiennent un peu d’acide cyanhydrique à l’état cru. Elles ne sont d’ailleurs pas tolérées par certaines personnes.

Sources:

Quelle est donc cette fleur ? chez Nathan

Ici et là.

Salsifis des prés…

On peut reconnaître le salsifis des prés à ses fleurs jaune d’or, ressemblant à des fleurs de pissenlit sur une tige plus haute, jusqu’à 80cm.

Ses fleurs sont soulignées de petites feuilles vertes formant une élégante coupe. Ses feuilles étroites aux bords frisés poussent comme les feuilles des poireaux, c’est à dire en embrassant l’une l’autre. Les feuilles contiennent un latex qui suinte lorsqu’on les coupe.

Il est commun dans les prés et les prairies, le long des chemins ensoleillés, de mars à juin. On peut cueillir les feuilles, les racines et les boutons floraux.

Le salsifis des prés possède aussi d’autres noms communs comme le barbe de bouc, le barbouzet, le salsifis sauvage ou encore le salsifis bâtard.

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Quand la fleur est en graines comme ici il ne faut pas le consommer.

Ma petite récolte durant ma sortie autorisée liée à mon activité physique.

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On peut manger comme légumes sautés, laver et éplucher les légumes (carotte, navet,..), couper les en cubes, les oignons en lamelles. Faire revenir le tout à l’huile d’olive dans une sauteuse, couvrir et laisser fondre à feu très doux, lorsque les légumes sont presque cuits, ajouter les feuilles de salsifis coupées en morceaux, saler et poivrer, mélanger et laisser cuire encore 10 minutes.

 

La lampsane,…

Comme vous allez vous en rendre compte, je vais reprendre la vitesse de croisière des billets, c’est à dire un peu plus espacés.

La lampsane est une plante annuelle de 30 à 80 cm de hauteur, commune dans les terres cultivées, les friches et les décombres. Elle est native dans toute l’Europe et en Afrique du Nord. Les feuilles basales en rosette, sont profondément divisées en lobes arrondis dont le terminale est beaucoup plus grand, tronqué  ou en cœur à la base. La longue tige se divise en nombreux rameaux grêles décorés de mini-capitules de fleurs jaunes, toutes en languettes comme chez le pissenlit.

La plante est estimée pour ses propriétés émollientes et résolutives, recommandée contre l’insuffisance hépatique et contre la constipation, enfin la lampsane est antidiabétique, elle fait baisser le taux de sucre et calme les démangeaisons qui accompagnent souvent le diabète.

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Cette plante appartient la famille des Astéracées et font d’excellentes salades que l’on peut également cuire. François Couplan donne une recette de blinis sauvage, farine de blé et de sarrasin avec de l’eau pour obtenir une pâte liquide, couvrez d’un linge et placez dans un endroit tiède quelques jours.

Lorsque la pâte a fermenté, délayer-la avec un peu d’eau pour obtenir la consistance d’une pâte à crêpe, ajouter les lampsanes finement hachées, salez et mélanger bien.

Faites cuire de petites galettes dans une poêle huilée et dégustez avec un peu de beurre ou de la crème fraîche.

Sources:

 

Plantes médicinales du confiné,,,

Sainte Hildegarde, au XIIe siècle, fut la première à signaler la piloselle comme « tonique du cœur ». La médecine populaire l’utilisait comme astringent, à la fois contre les hémorragies (du nez et de l’utérus) et contre les diarrhées chroniques. La piloselle faisait partie de la pharmacopée empirique des paysans landais: ils avaient pressenti que la plante éliminait l’urée et l’utilisaient dans le traitement de urémies.

La piloselle est une plante vivace de 10 à 30 cm de hauteur, à rejets rampants et commune dans les lieux secs. On la rencontre dans les régions tempérées de l’hémisphère nord. Ses feuilles allongées, hérissées de soies blanches sur les deux faces, forment une rosette. leur forme à valu à la plante le surnom populaire « d’oreille de souris ». Le pédoncule ne porte pas de feuilles mais un capitule unique composé de fleur jaune pâle toutes en languette.

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En solution externe la médecine populaire utilisait la poudre de feuille sèches, en prises nasales pour arrêter les saignements de nez et en application de feuilles fraîches, broyées sur les blessures pour en hâter la cicatrisation (toujours pratiques en cas de guerre ou en stage de survie).

On l’appelle aussi « épervière » à cause d’une vieille croyance populaire selon laquelle les oiseaux de proie buvaient le suc de la piloselle pour fortifier leur vue.

Sources:

Prenez soin de vous et découvrez la nature et ce qui la compose.