Amélioration du pressoir.

Je vous l’avais dit mon pressoir était un prototype et je devais améliorer quelques bricoles, pour commencer il fallait que je fignole l’étanchéité au niveau du passage de la tige filetée.

En ajoutant quelques joints et en glissant une rondelle de chambre à air découpée en son centre je suis arrivé à un résultat satisfaisant.

Joint en chambre à air.

Ensuite il y avait aussi quelques fuites au niveau de la goulotte de vidange, un peu de joint pour la salle de bain et l’affaire était conclue.

Joint de goulotte.

Ensuite les cales que j’avais fabriqué n’étaient pas assez épaisses et j’arrivais rapidement en buté sur le tube de PVC qui protège la tige filetée.

J’ai donc trouvé un morceau de chevron et je me suis découpé 4 nouvelles cales, ce qui devrait résoudre les soucis.

Cales en sapin.

Quand j’aurais l’occasion de trouver un nouveau seau alimentaire je remplacerais celui là.

Seau pressoir.

Peut-être que durant l’hiver je me lancerais dans un cage en bois comme les vrais pressoir, l’idée est là, il n’y a plus qu’à 🙂 et peut-être une version avec un cric.

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Le super concours d’Anatole, le résultat.

Comme promis voila le résultat du concours, pour gagner il fallait trouver à quoi pouvait servir le dernier projet de bricolage d’Anatole, c’est encore une idée écologique et une façon de trouver un peu d’autonomie s’il fallait un jour rejoindre les survivalistes, pour seulement ne pas mourir de faim et de soif.

Mon dernier projet se compose de deux systèmes qui une fois ensemble se transforment en un pressoir à pommes, le premier étant indispensable pour pouvoir utiliser le second.

La réponse était donc « un fouloir et son pressoir », on ne peut pas dire qu’il y a un vainqueur, mais félicitation à tous les participants.

Pour broyer les pommes j’ai utilisé une technique employée au Pays Basque en l’adaptant aux matériaux à disposition, une poubelle qui va me servir de bac pour le broyage et un morceau de chêne qui sert de pilon.

Aux pays Basque ils broient les pommes dans une auge en bois.

Pommes coupées en quatre, cela permet quand même d’enlever les indésirables.
Après quelques minutes, on arrive à une grossière purée.

C’est la condition pour utiliser un pressoir à vis de fabrication artisanale, avec une presse hydraulique de 10 tonnes c’est peut-être moins indispensable.

Un fois que la pulpe de pommes est prête, je l’ai mis dans le pressoir fait maison, j’ai du acheter une grosse tige filetée de diamètre 16 mm, avec boulons et rondelles (j’en ai eu pour 12,65€).

Le pressoir.

L’étanchéité est à revoir, j’ai perdu environ un quart de litre de jus au niveau du passage de la vis dans le plateau collecteur, faudra que je pense à mettre un joint et il faudrait que je trouve des cales un peu plus grosses sinon je viens buter rapidement sur tube de PVC gris qui protège la vis.

Les demi-lunes qui vont pressées les fruits.
Premier jus de pommes du jardin.
Un litre de jus.

Pour ce premier exercice, j’ai utilisé une petite cagette de fruit, une fois broyé j’ai pu remplir le pressoir au 2/3 et j’ai récupéré un bon litre de jus.

Durant la préparation des fruits jusqu’au pressage il a fallu un peu moins de deux heures, le jus est d’une couleur assez sombre et il est très sucré.

Voila donc un petit projet utile, qui permet de recycler les pommes autrement que dans mon séchoir solaire.