Rando de léo…

Ce week-end c’était la rando de Léo et comme l’année passée nous avions passé une belle matinée nous avons récidivé en 2022.

rando de Léo.

Comme l’année passée les mêmes se sont perdus, c’est pourtant pas bien compliqué de suivre les flèches et le plan.

Nous étions la plupart du temps sous les arbres même si nous avons eu un passage en plein soleil mais ce n’était pas la canicule.

le départ sur le chemin carrossable.

les champs.

Il nous faut rejoindre la petite rangée d’arbres en empruntant le chemin forestier qui fait le tour du champs.

le chemin forestier.

encore des champs.

roue de tracteur.

On trouve parfois de drôles de choses dans le bois.

cabane de chasse.

à quoi sert cet abri ?

Petit quiz: à quoi sert le petit abri que vous voyez au fond ?

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La caspelle bourse-à-pasteur.

Très répandue et extrêmement commune la caspelle accompagne l’homme dans tous les lieux cultivés mais aussi sur les trottoirs, au pied des murs et partout où la terre a été remuée.

Diverses brassicacées ont le même port mais les fruits de la caspelle sont uniques. La caspelle s’est d’abord rapprochée de l’homme par l’intermédiaire de la culture céréales dans le bassin méditerranéen.

Tout de suite remarquée par la forme de ses fruits qui lui ont valu ce beau surnom de bourse-a-pasteur. A la ceinture des bergers autrefois pendait une bourse, vaguement triangulaire, qui par manque d’argent, était toujours plate, la ressemblance des fruits de la plante avec cette fameuse bourse l’a fait appeler bourse-à-pasteur.

caspelle bourse-à-pasteur.

bourse-à-pasteur.

La bourse-à-pasteur contient du potassium, des alcaloïdes, des flavonoïdes. Propriétés hémostatiques connues depuis le XIe siècle. On peut l’employer contre les blessures, les plaies ouvertes. Elle est donc précieuse comme pansement de première urgence et les hémophiles ont tout intérêt à connaître cette plante.

Sources: Plantes sauvages à l’usage des randonneurs, de Guy Lefrançois aux éditions Rando.

plantes sauvages à l’usage des randonneurs.

Sources: Guide des plantes des villes et des villages.

Le Salève.

Les plus attentifs auront remarqué que les deux précédents billets se situés dans les Alpes et c’est en Haute-Savoie que nous avons été faire une courte escapade mais bien remplie.

Du haut de ses 1379 mètres, le Salève attire chaque année de nombreux touristes, été comme hiver, qui viennent admirer le panorama depuis le sommet de ce qu’on appelle communément le « Balcon de Genève ».

Ce mont emblématique de la région de Genève attire également tous les curieux et photographes qui veulent immortaliser la beauté du paysage et à juste titre !

Quelques journées accompagnées par le soleil cela fait du bien après cette période derrière nos masques.

Le lac de Séchemailles

Une dernière petite promenade en Limousin avec le tour du lac de Séchemailles, situé sur les communes de Meymac et d’Ambrugeat qui se sont unies pour créer ici un complexe touristique de plus de 100 hectares. Le lac de Séchemailles, d’une superficie de 43 hectares et l’on trouve tout autour du plan d’eau des sculptures en bois, l’Ecole Forestière de Meymac ne doit pas y être étranger car elle propose des formations aux métiers de la forêt et du bois. Depuis 1957, elle forme les ouvriers et techniciens œuvrant à l’amélioration et la valorisation des massifs forestiers.

Voila notre petite escapade sur le plateau des Millevaches se termine et il reste sans aucun doute encore beaucoup de choses à découvrir mais une semaine de vacances ne dure que 7 jours.

Sentier du Puy des Pouges

Sentier du Puy des Pouges

Les «Pouges» sont des chemins de hauteur. Le mot est issu du latin podium : lieu élevé. Ce sont souvent en Limousin des chemins anciens, d’origine pré-romaine. Elles évitent les fonds humides et se situent souvent aux interfluves (hauteurs séparant les vallées).

Entre résineux, bruyères, gentianes, le parcours s’annonce agréable ! Une belle entrée en matière pour découvrir le plateau de Millevaches.

Petite randonnée tranquille sans grande difficulté, une bonne partie du parcours se trouve sur une piste assez large, traversé de résineux, passage devant le poste de radio amateur, au loin on découvre la chaîne des monts d’Auvergne, Puy de Dôme et Puy Mary se distinguent à l’horizon.

Retour du Puy des Pouges.

Une petite balade avec seulement 86m de dénivelé, tant mieux pour les genoux.

Les sources de la Vienne.

L’après midi direction le sentier d’interprétation des sources de la Vienne. Les sources de la Vienne prennent naissances sur les communes de Millevaches et Saint Setiers en Corrèze dans un site paysage remarquable classé Paysage sensible. Le sentier forme une boucle de 3,5 km et nous avons pu voir une bécasse sortir du sous-bois.

C’est au bout d’un petit sentier bordant une prairie, que vous trouverez cet endroit où apparaissent les premiers filets d’eau de la Vienne. À 900 mètres d’altitude, sur les hauteurs boisées et isolées du plateau, à 3 kilomètres de Millevaches. Le lieu est aujourd’hui très bien indiqué car de nombreuses personnes ont la curiosité de venir voir où cette immense rivière prend sa source.

Ce n’est d’ailleurs pas une, mais trois sources qui alimentent la Vienne. Trois sources cachées dans les tourbières, au milieu de champs de bruyères. Classé Natura 2000, le site ainsi que l’ensemble de la Haute-Vallée de la Vienne sont protégés pour la richesse de la faune et de la flore. Les parcelles appartiennent au Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) et ici, vous pourrez voir paître tranquillement les brebis du groupement pastoral de Mille Sonailles entre juin et septembre.

Un petit filet d’eau.

Après quelques centaines de mètres de descente, la première des trois sources de la Vienne se présente à nous. L’eau sort d’une petite cavité que l’homme a protégé, il y a longtemps, avec des pierres taillées qui forment un petit canal. Le filet d’eau ne mesure que dix centimètres de large et un léger clapotis se fait entendre.

« C’est la source de la Vienne la plus facile à voir, les deux autres sont presque cachées dans les tourbières. Les trois sources se rejoignent assez vite pour former un ruisseau bordé de tourbières et de bas marais ».

Sur la première photo vous pouvez voir le signal D’Audouze qui est le point culminant des Hautes Terres du Limousin, avec ses 954 m d’altitude. Durant notre randonnée nous avons eu la joie de voir une bécasse, un oiseau qu’on voit trop peu.

Les moulins de Razel.

Aujourd’hui, direction Les moulins de Razel qui est un circuit de randonnée situé sur la commune de Pérols-sur-Vézère en Corrèze (19). Ce parcours d’environ 8 kilomètres représente en moyenne 2h45 de marche.
« Millevaches, Pays des Mille Sources » comptait de nombreux moulins. Si le paysage actuel est marqué par les prairies et la forêt, les céréales étaient autrefois essentielles. La particularité de Razel est de compter trois moulins sur un même site : tandis que les habitants de Razel et Chaumeil construisirent le moulin collectif du centre, deux familles plus aisées bâtirent les deux autres.

Au début du XVIIIe siècle, les habitants de Razel et Chaumeil ont construit en matériaux locaux (bois et granit) le moulin central du site qui traverse le ruisseau dit « d’orluguet », un dispositif de maîtrise de l’eau permet d’alimenter successivement les trois moulins à partir d’un bief. Ces moulins à eau servaient à moudre le seigle, le sarrasin et l’avoine pour la consommation humaine et animale, le moulin central concassait encore du grain dans les années 1970 pour l’alimentation animale. La relative simplicité du mécanisme en bois permet encore de jours son entretien par des utilisateurs sans l’intervention d’artisan. Lors de la dernière guerre, malgré le plombage du mécanisme par l’occupant, les habitants astucieux ont continué à moudre la nuit.

Vous remarquerez cette particularité dans les cimetières du Limousin avec les monuments recouverts d’une serre.

Encore une jolie randonnée en sous-bois et nous avons quand même dû faire demi-tour à cause d’une signalisation effacée, mais cela nous a donné l’occasion de visiter le village de Razel.

L’étang des Oussines.

Voila une petite randonnée bien sympathique sur le plateau des Millevaches, une ballade avec un décor varié, les pins de Douglas, des pins originaires de l’Oregon plantés sur le plateau pour leur croissance rapide, donne au lac des petits airs des montagnes rocheuses.

La Vézère qui je jettera dans la Dordogne et qui prend sa source à quelques kilomètres de là.

La Sablière de Châlons sur Vesle.

A une dizaine de kilomètres de Reims se trouve la sablière de Châlons sur Vesle, et c’est un lieu assez fréquenté par les Rémois qui viennent trouver ici le calme et la nature.

On peut lire sur la page de Wikipédia

La situation de Châlons-sur-Vesle est unique avec sa sablière qui laisse apparaître une véritable coupe géologique des sables qui témoignent des fonds et du rivage de l’immersion du Bassin parisien à l’ère tertiaire. Sur une base de craie blanche et de marnes issues du Crétacé (étage Campanien) à la fin de l’ère secondaire (45 millions d’années avant notre ère) a été déposée à l’ère tertiaire (35 millions d’années) au Paléocène (étage Thanétien) une importante couche de sables marins. Ces couches s’empilent successivement sur un socle de tuffeau dit du Moulin Compensé, une importante couche de sables marins dans lesquels sont inclus des blocs de grès ferrugineux, des sables fluvioestuariens qui contiennent des blocs de grès blancs siliceux. Le grès ferrugineux est le résultat de la concrétion du sable par des oxydes de fer. Ces dalles présentent des dépressions circulaires qui sont les traces des pivots racinaires de la végétation de l’époque (probablement des palmiers). Ces sables contiennent une variété impressionnante de fossiles marins et aussi des esquilles de silex et des éléments de lignite témoins de l’influence fluviatile.

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La vallée de la Vesle est une voie naturelle qui mène vers l’Ouest et le Bassin Parisien, de Reims à Paris, de Durocorturum à Lutèce. Les traces d’occupations romaines sont nombreuses sur la commune, ont été retrouvés dans le village, outre des sépultures, un four à potier et du mobilier (vases, amphores, coupes…), monnaie romaine… Dans les années 1950 fut mis au jour les restes d’un petit temple gallo-romain datant du Ier – IIe siècle apr. J.-C..

Une petite promenade sous les pins et quelques chênes, il n’en faut pas plus pour occuper un après midi dans la Marne, merci à nos guides champenois.