
Départ de la rue Georges Clemenceau, direction l’historial de la Grande Guerre.

Ensuite nous traversons le parc du Cam qui est calme et reposant, on peut voir l’arrière des bâtiments de l’Historial de la Grande Guerre.
Ensuite passage devant les vestiges du Fort Caraby.
Devant le monument consacré au Marin Delpas nous faisons une petite pause.

Le monument du Marin DELPAS évoque le siège de 1870. Le 29 décembre 1870, un obus parti des hauteurs de la Maisonnette, éclate sur le rempart et tue le marin DELPAS, blessant quatre autres canonniers de la pièce de marine installée près du moulin DAMAY. Les marins inhumèrent pieusement leur camarade sur le rempart à côté de la pièce qu’il servait. Ce monument, à l’origine en bronze, a été remplacé par celui que l’on peut voir actuellement en pierre.

Le fameux moulin ou plutôt ce qui reste.
Nous voila parvenus sur le boulevard des Anglais, face au marais.
Située au confluent de la Somme et de la Cologne, la ville de Péronne est parsemée d’étangs naturels avec ses jardins maraîchers appelés « Hardines ». L’eau est omniprésente et a eu, pendant des siècles, un rôle majeur dans la défense de la ville.
Depuis l’époque mérovingienne, Péronne est considérée comme une place forte : elle fut plusieurs fois détruite, assiégée, occupée ou anéantie au fil des siècles.
Nous voila arrivé à l’autre bout de la ville, encore un monument « la Picardie maudissant la guerre ».

Inauguré en 1926, il est l’œuvre du sculpteur Paul Alban.
Il représente une femme à genoux, le bras tendu vers l’horizon, pleurant sur un soldat étendu mort. Cette femme, en colère, nous dévoile l’inutilité de la guerre où tant d’hommes sont morts.
Il est bordé de deux bas-reliefs en bronze.
Devant le Monument aux Morts, une stèle dédiée au Commandant Louis Daudré, victime lui de la Seconde Guerre Mondiale.
Construite au début du XVIIème siècle, la Porte de Bretagne comprend deux pavillons rectangulaires, indépendants l’un de l’autre et laissant entre eux un espace ouvert.
Sur le pavillon extérieur, on remarque les armoiries de Péronne sculptées dans la pierre: le « P » couronné, entouré des 3 fleurs de lys, confirmé par François Ier après le siège de 1536, et la devise « URBS NESCIA VINCI » signifiant « ville jamais vaincue ». Sur le pavillon extérieur, face à la ville, outre la date de construction, un petit réduit abritait autrefois une statut de la vierge.
Le pont-levis permettait en cas de siège d’isoler la ville complètement. Ce système pourrait encore aujourd’hui être facilement remis en service.
Passage devant l’Hôtel de ville de Péronne.

Voila quelques photographies de notre petite randonnée faite à Péronne, le soleil nous a accompagné durant cette petite escapade et c’est un plus.
Sources: http://www.hautesomme-tourisme.com/