La dernière chance…

J’ai récupéré un fût de 500 litres récupérateur d’eau, des malheureux ont arraché le robinet en cuivre qui était installé.

Ce n’est pas sans me rappeler une chanson et surtout le passage:

Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !

Pour l’occasion, ils sont venus jusque dans le jardin
arracher le robinet….

Ce fût était donc dans l’état en partance pour la déchetterie, alors j’ai proposé à ma voisine de tenter de lui redonner une dernière chance, au pire un coup de disqueuse et direction le coffre de la voiture pour le recyclage.

Vous le savez je suis partisan (c’est drôle me revient encore une chanson) de donner une seconde chance aux objets du quotidien, alors j’ai tenté avec les moyens du bord.

De la colle chaude, de la toile de verre résultant de l’installation d’une moustiquaire et une perceuse avec un foret métal.

Pour stopper les fissures, j’ai percé plusieurs trous à chaque bouts, c’est un truc que j’ai vu sur le Web.

L’ancien emplacement du robinet est comblé avec un morceau de toile de verre de chaque côté, si ma réparation tient le coup il sera toujours temps de percer à un autre endroit pour y mettre un robinet en plastique.

C’est pas bien joli mais récupérer 500 litres d’eau c’est toujours une bonne idée pour arroser son potager à moindre coût.

Fissure.

Maintenant, reste plus qu’à savoir s’il va tenir le choc une fois qu’il sera rempli d’eau.

Edit du jeudi 16 mars: après une bonne nuit de sommeil, j’ai procédé à un petit rafraîchissement de mon bricolage, petit coup de ponçage pour lui redonner une apparence présentable.

Voila donc quelques images supplémentaires pour vous donner des nouvelles du projet.

C’est l’endroit qui présentait le plus de risque de fuite.

Ici c’est en partie haute.

J’ai donc mis en eau, environ 80 litres pour être au dessus de réparation du bas, pour le moment rien ne fuit, c’est une bonne nouvelle mais rien n’est gagné.

Je vais surveiller durant quelques jours pour voir l’évolution, pour le moment la réparation est sous l’eau.

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Le saxo pas cher…

Vous le savez j’aime fabriquer des instruments en matériaux de récupération, aujourd’hui c’est un vieux tuyau d’aspirateur qui date du siècle dernier, une vieille cuillère qui se tord lorsqu’on se sert du miel et un ballon de baudruche.

Pour compléter il faudra faire quelques trous et utiliser du ruban adhésif, mais cela n’en fait pas un grand cahier des charges, pour les plus critiques avec un prix de revient de moins d’un euro on ne peut tenir la comparaison avec un saxophone qui coûte entre 500 et 5000 euros.

Voila donc la bête en image.

Dans tout son long.

Le bec avec sa cuillère et son ballon de baudruche.

En contre jour, on perçoit à peine les trous.

C’est donc la dedans qu’il faut souffler, après quelques ajustements on arrive à produire un son qui ressemble à celui du saxo … de loin.

La forge d’anatole…

Vous le savez j’ai toujours des projets plein la tête et l’autre jour je suis tombé en panne avec le ventilateur de forge, je n’ai pas encore eu le temps de regarder de quoi il retourne mais cela reste dans les cartons.

Alors devant l’augmentation des tarifs d’EDF et puisque nos dirigeants nous préconisent de faire des économies je me suis mis en tête de fabriquer un soufflet de forge japonais car je n’avais pas l’envie de faire un soufflet classique avec du cuir et tout ce qui va avec.

Le principe est simple, une boite carré avec deux entrées et une sortie vers la tuyère, des clapets se chargent de faire le boulot dedans.

Un petit dessin pour éclaircir le chantier.

Ce n’est pas le modèle le plus commun qu’on peut trouver mais c’est pour moi le plus facile à construire.

Alors je suis parti d’une caisse de vin en bois de récupération, je n’ai pas les moyens de commander ce genre de produit et j’ai construit le socle sur lequel mon piston va reposer, dessous sera la chambre d’évacuation vers la tuyère avec sa sortie cylindrique.

La boite en question, ensuite j’ai fait deux ouvertures dans la chambre avec deux clapets taillés dans du contreplaqué plutôt fin mais que j’ai lesté quand même un peu.

Le clapet une fois lesté, j’ai taillé mon piston à la bonne dimension et je l’ai emmailloté dans un morceau de coton, une vieille chemise dans laquelle j’ai cousu les sacs pour le cornhole.

Ensuite j’ai ouvert un coté de la boite pour passer le manche du piston et procédé à quelques renforcements pour guider le tasseau coulissant.

J’ai installé la planche de sortie avec son petit renfort pour le tuyau qui partira vers la tuyère, puis j’ai fait deux trous pour l’entrée d’air en haut de la boite.

Toujours en installant un clapet à l’intérieur, sur le tasseau vous remarquerez un point de repère noir c’est pour limiter la course, il y en a deux.

Voila l’engin une fois terminé, pour améliorer l’étanchéité j’ai fait de la pâte à bois (mélange de sciure et colle à bois) et ainsi combler les petits trous.

La pluie étant sur le point d’arriver chez nous je ne sais pas quand je pourrais tester ses capacités mais ce sera sans doute l’occasion de faire un nouveau billet.

Cornhole…

C’est le dernier projet en date, la construction d’un cornhole, sur la page de Wikipédia on peut lire:

Le cornhole aux États-Unis, jeu de poches ou babette au Québec est un jeu d’extérieur dans lequel les joueurs lancent tour à tour des sacs remplis de grains de maïs ou de granulés plastiques sur la plateforme inclinée opposée percée d’un trou. Cornhole est la contraction des mots maïs et trou.

Mon voisin avait une planche de contreplaquer assez fin dont il ne savait pas quoi en faire alors je l’ai récupérée, aujourd’hui je suis retourné à la déchetterie et j’ai pu récupérer quelques morceaux de palettes, ce qui était un bon départ pour commencer la fabrication de mon nouveau jeu d’extérieur.

C’est assez simple comme construction, un cadre en bois avec une planche avec un trou et deux pieds pour lui donner une inclinaison.

Pour les sacs, j’ai ressorti la machine à coudre et les restes d’une vieille chemise en coton et j’ai fabriqué quatre sacs que je remplirais de maïs, pour le moment mais le projet est bien avancé.

Cornhole

C’est à peu près comme cela que j’ai construit le jeu, je vais lui mettre un petit coup de peinture.

Cornhole

Cornhole de coté.

Pas de photo des sacs.

Je vous laisse regarder le prix d’achat sur le web, mais pour moi cela va se limiter à quelques euros pour un sac de maïs.

Le printemps arrive…

La rhubarbe est d’origine asiatique et n’est connue en Europe que depuis quelque deux cents ans.

Elle fait office de fruit lorsqu’on la cultive pour en faire de la confiture ou de délicieuses tartes à la rhubarbe mais c’est en réalité, au sens botanique, un légume.

Elle est cultivée partout en France, mais principalement au nord de la Loire.

Cette plante aux formes très avantageuses peut atteindre une hauteur de plus d’un mètre.

La rhubarbe peut créer, au fond de votre jardin, un massif très verdoyant et très agréable à la vue.

La rhubarbe est très connue pour son effet laxatif.

Riche en calcium, magnésium, potassium et en phosphore, la rhubarbe constitue un très bon complément alimentaire, notamment pour le transit.

De nombreuses recettes gourmandes vous permettront d’apprécier ce produit du potager et vos confitures feront assurément la joie de votre famille.

Rhubarbe.

La rhubarbe est une plante médicinale, la racine possède une activité antibactérienne et combat le staphylocoque dorè. On peut l’employer en application contre les furoncles et en bains de bouche contre les infections de la muqueuse buccale.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales et https://www.jardiner-malin.fr.

Bricolage informatique…

J’avais besoin d’un clavier et j’ai trouvé ce vieux matériel, il y avait à manger et une touffe de cheveux sous les touches.

On va tenter de lui donner une nouvelle vie.

Après un petit nettoyage avec un petit pinceau et un petit coup de soufflette voila qu’il devrait retrouver une seconde jeunesse.

Pour les touches un petit passage dans l’eau savonneuse et un petit brossage avant le séchage sur du papier absorbeur.

Et puis le moment le plus amusant, le puzzle pour remettre tout dans le bon ordre et c’est là qu’on s’aperçoit qu’il faut faire les photographies avant de démonter.

Voila l’engin remonté prêt pour une nouvelle vie.

tout neuf ou presque !!!

Encore un geste pour la planète.

Recyclage fauteuil en simili cuir…

J’ai dans l’idée de me fabriquer un tablier en cuir pour mon bricolage lorsque j’utilise le poste à souder, n’ayant pas encore mis la main sur une pièce de bonne taille je m’entraîne avec ce que j’ai sous la main.

J’avais dans mon sous-sol un fauteuil de bureau en simili cuir qui devait partir pour la déchetterie, mais mon coté conservateur lui avait laissé une petite place dans mon fourbi.

J’ai commencé le démontage pour récupérer toutes les vis, les morceaux de métaux et de bois qui composaient ce fauteuil, après avoir dé-houssé la bête, je me suis mis en tête de faire mes premières armes pour la fabrication d’un tablier.

Sur un vieux sac pour appareil photo, j’ai récupéré les pattes et les anneaux ainsi que la sangle. Pour les cordons de serrage ils sont récupérés sur un vieux tee shirt.

Voila donc en image le résultat et je suis toujours à la recherche d’une pièce de cuir d’environ 60 sur 90 cm, genre canapé, fauteuil, pouf.

Le cormé.

Lors de ma dernière expédition sur mon cheval fougueux, j’avais rapporté des cormes et je voulais tester le Cormé.

Pour cette première expérience j’avais rempli un petit seau de 2 kg en plastique alimentaire avec son couvercle, je l’ai rempli des cormes que j’avais laissé blettir dans le sous-sol.

j’ai recouvert d’eau et laissé mariner durant quelques jours, sans le couvercle car cela fermente un peu, ensuite j’ai fermé durant 10 autres jours (j’ai oublié de m’en occuper alors c’était plutôt 15).

Aujourd’hui, j’ai fait le soutirage, un passage dans une passoire fine et ensuite deuxième passage en ajoutant deux feuilles de papier essuie-tout.

Je suis arrivé à un jus d’une couleur assez sympa, au goût c’est un peu comme une poire un peu âpre, un peu comme un cidre sans bulle, j’ai ajouté deux sucres et je ferais un autre test dans quelques jours.

Cela ne demande pas un gros effort physique et ni un gros investissement alors je dis que cela valait le coup d’essayer.

Cormé.

Je ne sais pas si cela peut se bonifier en vieillissant, mais je vais mettre quand même l’année sur la bouteille.

Sapie et son manche.

Voila j’ai taillé un manche à la sapie, si j’ai bonne mémoire c’est du noisetier, je ne sais pas combien de temps il tiendra mais nous aviserons en temps et en heure.

Dans la foulée je me mis en tête de faire autrement pour cet engin, mais je dois dire qu’aucune des autres idées n’a été concluante alors je ne me suis pas entêté.

Voila donc en image ce pic billon ou sapie, si j’avais eu un tube de plus grand diamètre je pense que j’aurais fait autrement car je pense que c’est du coté du manche que l’aventure pourrait s’arrêter.

Un tube de 40 millimètres serait mieux, mais je n’avais que du 30 en stock.

Sapie.
Avec son manche d’environ 80 cm.