Projet musical, épisode 2…

Comme promis la suite du projet musical, installation de deux éclisses qui sont collées de chaque coté et qui formeront une partie de la caisse.

Pour renforcer la solidité de l’ensemble, j’ai fabriqué deux petites cales qui seront collées dans le corps de l’instrument.

Pour le moment ce n’est pas encore le cas, il me faut encore découper le fond et la table.

J’ai découpé ces morceaux dans un panneau qui servait comme fond d’un meuble qu’on m’avait demandé de désosser pour en faciliter le transport jusqu’à la déchetterie.

Le prochain billet devrait vous montrer l’assemblage de l’engin, je percerais les trous pour les mécaniques lorsque je les aurais reçues.

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Avancement du projet musical…

Cette année 2023 j’ai comme projet de construire une épinette des Vosges, un instrument que j’ai découvert en image durant les fêtes de Noël, alors c’est en regardant les photographies et en faisant des recherches sur le net qu’est venue l’inspiration.

Vous avez en mémoire que mes projets partent souvent de matériaux de récupération, ici c’est un morceau de bois exotique qui date des années 1992, les restes d’un portail. Ensuite c’est avec le fond d’un vieux meuble que je suis allé démonter avant qu’il finisse à la déchetterie mais vous verrez cela dans un prochain billet.

Pour le moment, j’ai commencé à tailler le cordier et la crosse qui va recevoir les mécaniques, (la j’ai pas trop le choix), pour les cordes c’est pareil.

Pour le moment, cela ne ressemble à rien, le prochain billet devrait être plus parlant.

Sapin de noël.

Cette année pas de sapin de Noël lumineux mais en bois de récupération.

C’est du bois de palette que j’ai recyclé après avoir retiré les pointes, le pied est un morceau de billot que j’ai récupéré l’année dernière dans le bois, c’est du chêne, le tronc c’est un bout de tasseau en sapin du Jura qui traînait dans un coin.

Maintenant que le sapin est fait, il me reste à faire ma lettre au Père Noël 🙂

La forge d’anatole…

Vous le savez j’ai toujours des projets plein la tête et l’autre jour je suis tombé en panne avec le ventilateur de forge, je n’ai pas encore eu le temps de regarder de quoi il retourne mais cela reste dans les cartons.

Alors devant l’augmentation des tarifs d’EDF et puisque nos dirigeants nous préconisent de faire des économies je me suis mis en tête de fabriquer un soufflet de forge japonais car je n’avais pas l’envie de faire un soufflet classique avec du cuir et tout ce qui va avec.

Le principe est simple, une boite carré avec deux entrées et une sortie vers la tuyère, des clapets se chargent de faire le boulot dedans.

Un petit dessin pour éclaircir le chantier.

Ce n’est pas le modèle le plus commun qu’on peut trouver mais c’est pour moi le plus facile à construire.

Alors je suis parti d’une caisse de vin en bois de récupération, je n’ai pas les moyens de commander ce genre de produit et j’ai construit le socle sur lequel mon piston va reposer, dessous sera la chambre d’évacuation vers la tuyère avec sa sortie cylindrique.

La boite en question, ensuite j’ai fait deux ouvertures dans la chambre avec deux clapets taillés dans du contreplaqué plutôt fin mais que j’ai lesté quand même un peu.

Le clapet une fois lesté, j’ai taillé mon piston à la bonne dimension et je l’ai emmailloté dans un morceau de coton, une vieille chemise dans laquelle j’ai cousu les sacs pour le cornhole.

Ensuite j’ai ouvert un coté de la boite pour passer le manche du piston et procédé à quelques renforcements pour guider le tasseau coulissant.

J’ai installé la planche de sortie avec son petit renfort pour le tuyau qui partira vers la tuyère, puis j’ai fait deux trous pour l’entrée d’air en haut de la boite.

Toujours en installant un clapet à l’intérieur, sur le tasseau vous remarquerez un point de repère noir c’est pour limiter la course, il y en a deux.

Voila l’engin une fois terminé, pour améliorer l’étanchéité j’ai fait de la pâte à bois (mélange de sciure et colle à bois) et ainsi combler les petits trous.

La pluie étant sur le point d’arriver chez nous je ne sais pas quand je pourrais tester ses capacités mais ce sera sans doute l’occasion de faire un nouveau billet.

Bricolage de la semaine…

Cette semaine pas de gros bricolage, un petit peu d’électricité mercredi avec la pose d’une prise dans une cave et puis ce vendredi réparation de deux roues de vélo qui étaient crevées.

J’ai voulu redonner vie à ces roues parce que j’ai le projet de fabriquer une desserte roulante un jour, l’occasion s’est présentée avec la récupération mais il a fallu désosser la bête.

Pour réparer je me suis juste servi de ces deux démontes pneus et de mon démonte obus.

démonte pneus

Chambres à air sorties.

La forge d’anatole…

Toujours dans le but d’améliorer ma petite forge, je bricole des petits trucs comme un tisonnier racloir, vous l’avez vu il y a peu j’ai remis en état un souffleur de forge mais comme il ne comporte pas de variateur je ne peux pas régler son débit, alors je me suis mis à la recherche d’un système simple qui pourrait gérer cela.

Tisonnier

Un forgeron a fait une petite boite en bois qui permet de faire le travail et qui s’installe entre la tuyère et le ventilateur. Une tige carrée permet d’ouvrir ou fermer, simple comme bonjour 🙂

boite à clapet.

En plus cette boite me permet de compenser la différence de taille entre la tuyère et la sortie du ventilateur.

Entrée avec le volet ouvert.

Pour construire la manette qui permet de basculer le volet, j’ai pris une petite barre d’acier de section carrée, plié à l’équerre et fait deux petits trous pour la fixation du volet.

Manette de commande.

Une fois le système installé à l’intérieur j’ai refermé le boitier avec deux petites plaques de contreplaqué collé et clouté.

Ici au séchage.

Finalement après séchage, je me suis rendu compte que ce n’était aussi facile que cela, j’ai donc démonté la boite, changer le clapet qui n’était pas ajusté et j’ai fixé le couvercle avec des vis pour un éventuel re-démontage, ça marche beaucoup mieux.

Ventilateur et sa boite à clapet.

Voila l’engin qui s’adaptera sur le tuyau de la tuyère, faudra peut-être raccourcir le levier pour des raison pratique.

Le bouton marche-arrêt va être installé dans une boite de dérivation en plastique lors de mes prochaines courses, cela fera plus propre et plus sécurisé.

Soufflerie de forge.

Rappelez-vous il y a peu de temps j’avais rapporté une drôle de chose, un ventilateur de forge artisanal, je suis content de vous dire que l’engin est entre de bonnes mains.

C’était avant.

J’ai passé un petit coup de peinture, j’ai fait du mastic maison avec une recette personnelle car je ne voulais pas investir d’argent dans ce projet. J’ai fabriqué un support pour le bouton interrupteur que j’ai récupéré sur une vieille alimentation d’ordinateur, ce qui m’a replongé presque 50 ans en arrière quand je préparais mon CAP d’ajusteur.

interrupteur.

J’ai installé un cordon d’alimentation et allongé le bec de soufflage pour qu’il se rapproche le plus près de la taille de la tuyère de ma forge.

ventilateur de forge.

Pour éviter la perte d’air au niveau du raccord entre le corps de l’engin et son bec, j’ai préparé un mastic maison qui m’a permis de boucher un partie des trous, il se rapproche plus de la pâte à modeler mais fera le boulot (si quelqu’un veut la recette c’est cadeau).

Le bec est fabriqué à partir d’une gouttière en zinc que j’ai riveté pour faire un petit tube donnant un effet venturi .

Mais qu’est-ce qu’il a encore trouvé…

La semaine passée nous étions invité à manger chez Indy et nous avons profité de faire du rangement dans l’atelier pour faire un peu de nettoyage par le vide.

Je suis revenu avec quelques bricoles qui allaient finir dans le bac de la déchetterie dont cette chose qui est sans doute de fabrication artisanale.

Je vous laisse un peu chercher.

La chose.

La chose vue de l’autre coté.

J’imagine que vous avez compris à quoi peut servir cet engin mais je vais vous mettre sur la piste en vous mettant la photo de trois outils qui accompagnent souvent cette chose.

Les pinces de forge.

Maintenant il me reste à améliorer l’engin, recentrer le moteur dont les pales frottent, j’ai déjà dégrippé le moteur qui ne voulait pas tourner, adapter la sortie pour ma petite forge.

Rappelez-vous c’était en 2017, j’utilisais un décapeur thermique.

Depuis je ne m’en suis pas servi car j’étais toujours à la recherche d’un ventilateur de forge, je vais peut-être pouvoir m’y remettre si j’arrive à finir ce projet de restauration.

Je pense que ce sera l’occasion de vous faire un autre billet.

Cornhole, la suite.

Aujourd’hui, j’ai trouvé du maïs pour poules en sac de 10 kg pour 7,90€, pour les quatre sacs de jeu que j’ai préparés il m’en faut un peu moins d’un kilogramme, je vous laisse faire les comptes.

Pour les remplir c’est une autre paire de manche qui s’annonce car mes petits sacs qui font 18 cm avant d’être retourné n’en font plus qu’une quinzaine et je dois mettre entre 420 et 430 grammes de maïs dedans. Les moyens du bord ont été mis à contribution, après avoir peser les grains j’ai découpé une bouteille qui m’a servi d’entonnoir et j’ai fermé la poche avec une aiguille et du fil, c’est comme cela que dans les morceaux de tissus que j’avais utilisé j’avais une boutonnière et je voyais les grains, donc petite reprise comme durant le service militaire.

les sacs remplis de grains.

Ici, j’avais fait la pesée fait finalement c’était impossible de finir à la machine alors j’ai procédé autrement en cousant mon dernier coté mais en laissant une petite ouverture pour passer le goulot de la bouteille.

Remplissage du sac.

Les quatre sac à jouer.

La prochaine étape sera la mise en peinture du Cornhole avant le test grandeur nature, mais ce sera l’occasion de faire un nouveau billet.