C’est fini l’abondance ?

L’autre jour, Indi est venu à la maison, il a encore rapporté quelques bricoles dans le coffre de sa voiture.

Étau entre 15 et 20 kg

Durant l’hiver je m’attaquerais à la restauration de cet étau qui doit peser entre 15 et 20 kg, rien n’est grippé c’est déjà un bon point.

Et puis cette faux qui date du siècle dernier, va y avoir du boulot pour la remettre en état.

Faux.

Alors encore du bricolage en abondance 🙂 et puis si nous n’avons plus de carburant je pourrais toujours faucher mon terrain.

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Manche de hache.

Mon fiston m’avait confiè cette hache dont vous avez pu voir que l’état n’était pas formidable, avant elle servait de cale sous un meuble et la mission c’était de lui redonner la vie, sans aucun doute pas comme aux premiers jours car vous le savez lorsqu’on greffe de nouveaux morceaux on y ajoute un peu plus de fragilité.

Après avoir remis un œil nouveau, je me suis attelé à la confection d’un nouveau manche, ici c’est un morceau de noisetier, ce qui n’est pas le plus commun pour faire un manche d’outil, mais comme les anciens je fais avec ce que j’ai sous la main.

Vous pouvez remarquer que je lui ai redonné un peu de coupant car faut dire que lorsque j’ai testé son utilisation elle avait tendance à rebondir.

Maintenant elle coupe plutôt facilement une feuille de papier.

Elle va retrouver une utilité pour fendre du petit bois pour l’allumage de la cheminée ou du barbecue et reprendre vie en pensant aux gens qui s’en sont servis au siècle dernier.

Entre temps je viens de tailler dans un reste de cuir une petite housse de protection pour la hache et surtout pour celui qui la transporte.

Un rectangle de cuir plié, deux rivets pop, un trou pour passer un lacet en cuir taillé dans une chute et l’affaire est rondement menée.

La hache de béber…

Vous le savez je suis toujours partant pour un défi et mon fiston m’a apporté cette hache qui a bien souffert.

Comme vous pouvez le voir sur les photographies, elle a bien souffert mais cela ne l’empêchait pas de servir de cale pour un meuble m’a t-il dit.

Ma mission consiste à lui greffer un nouvel œil pour commencer et lui tailler un nouveau manche.

Ce jour j’ai donc procédé à la première étape, faire l’ophtalmologiste de la hache, retirer les parties qui gênent et souder un nouveau morceau de métal.

Pour cela j’ai utilisé un morceau de ferrure de mon ancien portail en bois, j’ai cintré et découpé la ferraille pour qu’elle s’adapte le plus possible de la forme initiale sachant que j’en avais seulement la moitié.

Voila donc en image ce que donne la nouvelle version que j’ai dû un peu raboter pour l’esthétique.

La suite de la restauration consistera à lui fabriquer un manche.

Brouette de débardage.

Rappelez-vous au mois de Mars je vous parlais de mon projet fou.

J’avais abandonné l’idée mais une gentille donatrice m’a proposé d’emmener une brouette d’une cinquantaine d’années qui ne lui servait à rien.

Après un petit démontage, quelques petits points de soudure aux endroits stratégiques, j’ai pu lui refaire une beauté avec un pot de peinture que j’avais en stock.

C’est la première fois que je peins au pistolet pneumatique et je suis assez content du résultat même si ce n’est pas parfait.

La roue après l’avoir passée à la brosse métallique je l’ai peinte au pinceau car je ne voulais pas déborder sur le caoutchouc.

Pour le moment, elle va servir à débarder le bois car elle est assez légère à transporter mais j’ai l’intention de lui remettre un fond en bois et deux ridelles comme à l’origine.

Le bédane.

Un bédane est proche du ciseau à bois mais plus épais, ce qui lui donne plus de résistance.

La semaine passée j’avais mis la main sur un bédane en même temps que le petit fer de hache, j’ai procédé à une petite séance d’électrolyse et j’ai essayé de mettre le manche en état.

Malheureusement il y a plusieurs fissures sur le manche en bois et ma tentative de collage entre plusieurs serre-joints n’a pas fonctionné, je me suis donc attelé à son remplacement.

Un morceau de frêne fera l’affaire, après quelques coups de rabot, de plane et du papier abrasif je suis arrivé à ce résultat, j’ai percé le trou à la volée pour glisser la soie et j’ai perdu un peu en alignement.

Comme vous pouvez le constater j’ai pu faire une petite mortaise sans souci, j’avais perdu ma mailloche et j’en avais retaillée une rapidement (depuis j’ai remis la main dessus, faudra que je pense à faire un peu le ménage).

Les soldes…

Si vous n’êtes pas au courant la période des soldes vient de commencer, et il fait un temps à ne pas sortir un chien dehors alors encore moins ce pauvre Anatole 🙂

Je suis donc allé faire un tour chez le brocanteur du coin et je suis revenu avec deux bricoles, un bédane et un petit fer de hache.

Les deux sont signés, sur le bédane on peut voir un cygne et le nom de « Goldenberg« , le slogan de l’époque c’était « Goldenberg, l’outil qui dure« .

Sur le fer de hache je n’ai pas réussi à déchiffrer peut-être plus tard lorsque j’aurais nettoyé.

Voila donc les prochains projets de bricolages qui m’attendent.

Et puis j’ai rapporté un morceau de chêne pour tailler une nouvelle planche pour mon banc d’âne qui sera entièrement construit avec du bois régional. Pour découper cette planche je dois m’installer dehors alors pour le moment le projet est en pause.

Douzième jour,…

Cet après midi j’ai repris la fabrication du manche de hache, après avoir taillé la forme du futur manche, je me suis attaqué au morceau qui est le plus délicat, le morceau qui rentre dans l’œil du tranchant.

Je préfère commencer par ce coté car si je me loupe je n’aurais pas fait le reste pour rien.

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L’ajustage n’est pas le moment le plus facile car il faut que ce la rentre pile-poil comme on dit.

Faut faire des essais, regarder où cela coince et poncer jusqu’au résultat final. Il est 17 heures et l’endroit où je bricole n’est plus au soleil alors rangement du matériel jusqu’à la semaine prochaine, je suis pas loin d’avoir fini cette partie.

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Encore quelques coups de papier de verre et je pourrais faire le trait de scie pour la cale en bois que je taillerais ensuite.

Il me restera à affiner le manche et ce sera tout pour cette restauration.

Quatrième jour,…

Aujourd’hui, pas de bricolage de bois, ce matin petit désherbage car les mauvaises herbes ne restent pas confinées, affûtage d’une gouge à asperge qui sert pour retirer les racines profondes.

Préparation pour la peinture de la cuve du compresseur qui était oxydée, quelques morceaux de scotch pour protéger des débordements. Quelques coups de brosse métallique pour retirer la rouille. Démontage des roues pour leur faire prendre un bain et huiler les mécanismes.

L’après midi, après installation du matériel avec mise sur cale, je me suis mis à la peinture en commençant par tous les endroits les plus marqués.

J’ai eu la flemme de démonter le moteur car j’aurais été obligé de refaire tous les joints, j’ai un embout de pied à remplacer mais les commerces de bricolage sont fermés pour le moment.

Hier, je suis allé faire les courses, c’est triste et en plus d’être cons les gens sont infects avec le personnel qui travaille dans les magasins. En dehors de cela ils ont quand même réussis à vider les rayons.

Voila l’engin en cours de restauration, après une petite couche de peinture.

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J’ai voulu préserver le gros auto-collant  dont j’ai masqué les contours, de l’autre coté il y en avait un autre mais en mauvaise état alors avec le décapeur thermique et une spatule je lui ai fait sa fête.