L’année dernière j’avais construit ce nichoir plateforme parce que nous avions souvent des rouges-queues à front noir dans le jardin et mon gîte a été utilisé en 2020.
Cette année en parcourant le bois à la recherche des grumes abandonnés j’ai trouvé un morceau de chêne creux (sous le nichoir plateforme), en perçant un trou, en ajoutant un petit support d’envol et un petit toit c’est un abri qui pourrait bien plaire aux mésanges.
Ce matin j’ai vu un petit oiseau avec de la mousse dans le bec se diriger vers le nouveau dortoir, c’est bon signe.
Le chat ne va pas grimper à la gouttière, ni au mur même si la semaine dernière je l’ai vu descendre de l’arbre en marche arrière.
Le Rougequeue noir est un oiseau assez peu farouche. On le repère à ses cris et à son chant lorsqu’il est posé en évidence, ne cherchant pas à se cacher. Son chant contribue à l’ambiance sonore des villages ruraux au printemps. En milieu urbain, ce chant sonore arrive à percer le bruit de la ville. L’oiseau est le plus souvent vu perché sur un support dégagé (piquet, fil, buisson, branche basse d’un arbre) d’où il surveille le sol alentour pour repérer ses proies sur lesquels il fond d’un vol direct.
Cet hiver, j’avais construit une petite plateforme pour un couple d’oiseaux, le rougegorge ou le rougequeue sont parfois preneurs, aucun risque pour la nichée avec les chats puisque c’est sous l’avancé du toit, à moins d’être un lézard.
Et ce printemps nous avons pu voir qu’un couple de rougequeue avait décidé d’y faire son nid, en passant dessous il y a quelques jours j’ai entendu les petits qui réclamaient à manger.
Et puis ensuite c’est l’apprentissage et j’ai pu prendre quelques clichés du petit jeune, on ne sait pas combien ont survécu.
Le petit jeune Rougequeue.
Ici c’est la découverte du mini bassin et l’occasion de prendre un petit bain.