Vous le savez, j’ai un cheval fougueux qui a eu les honneur du blog il y a quelques années et pour ma deuxième sortie de la saison je vais vous faire voyager en images dans la campagne berrichonne.
vélorando-veloancienne gare
sortie vélo 12/09/2021
Une petite balade de moins de 14km, avec des routes de campagne désertes et la traversée de la N151 (danger).
Comme vous pouvez le remarquer, quand on voit fleurir les colchiques, c’est la fin de l’été.
Petite promenade à pieds pour ce premier dimanche de printemps, direction le petit village d’à coté, petit coucou à l’église du village en passant et des petites ruelles.
Le village avant de retrouver celui d’à coté.
Comme vous pouvez remarquer les incivilités n’épargnent pas la campagne, je ne vous montre pas les masques qui traînent au sol.
Le moulin à vent.
Le but de la promenade c’est d’aller jusqu’à ce petit bosquet qui cache les ruines d’un moulin à vent, vous pouvez remarquer sur la photo du milieu le petit panneau indiquant un autre moulin à eau installé sur le bord de la rivière.
Le moulin extérieur et intérieur.
Au pied de ce moulin, on peut voir une ruche dont il reste encore les cadres, ce n’est certainement pas les abeilles ou les frelons asiatiques qui l’ont déplacée.
Une dernière photo du moulin de Saint Martin des champs faite sur le chemin du retour.
Pour terminer cette journée, visite du site archéologique des Cars, c’est l’un des plus remarquables sites antiques du Limousin. Entre landes et forêts, sur le Plateau de Millevaches, des blocs de granit nous murmurent une histoire vieille de presque 2000 ans. Elle nous emmène sur la trace de ces gallo-romains venus s’installer sur les terres de Haute-Corrèze au IIe siècle après J.-C. Mais qui étaient-ils ? Comment vivaient-ils ici ? Dans les pierres millénaires qui vous font face se cachent des indices : ici se dessine le plan d’une villa parcourue par l’eau, là de grands mausolées émergent du chaos… L’imagination s’emballe, votre âme d’archéologue s’éveille. Pour vous guider dans cette remontée du temps. Ce site a été redécouvert par Marius Vazeilles au début du XXe siècle. Les pièces archéologiques du site sont à découvrir au musée d’Archéologie & et du Patrimoine Marius Vazeilles à Meymac. Cet ensemble est constitué de deux mausolées entièrement construit en blocs de granit de grandes dimensions, maintenus les uns aux autres par des crampons en fer. Ce sont ces blocs de granit qui ont donné le nom du site : Cars, dérivé du latin quadratus: pierre de taille.
Chacun des deux mausolées abritait les cendres d’un des propriétaires de la villa. Car, du IIᵉ à la fin du IIIᵉ siècle après J.C, l’incinération est le seul rite funéraire pratiqué en Limousin. Le mausolée nord contient un coffre funéraire qui est à cette période, la sépulture la plus courante de la région.
A 300 mètres à l’Est des mausolées, se trouve l’habitation qui s’étend sur 250 mètres de long. On découvre un bâtiment qui s’est agrandi au fil des siècles, qui comprend 15 pièces disposées autour d’une cour dont 6 sur hypocauste (c’est-à-dire un système de chauffage par le sol). L’une des caractéristiques de la villa se trouve dans son irrigation. Des canaux de pierre évacuaient l’eau de pluie, l’eau usée passait par un égout, et une cuve monolithique impressionnante servait de réserve d’eau afin d’alimenter une piscine chauffée et un bassin avec jet d’eau. Haute d’un mètre soixante-quinze et pesant huit tonnes, cet immense bac de granit est l’élément le plus exceptionnel de la villa.
Le site sera abandonné à la fin du 3e siècle probablement à cause des bouleversements induits par les grandes invasions.
Ruines des Cars
On remarquera les rigoles creusés dans la pierre pour évacuer l’eau de pluie.