C’est en voyant les clichés en noir et blanc d’un blogueur qui se reconnaîtra s’il passe dans le coin que j’ai ressorti des vieilles photographies que j’avais faites en 1988, à cette époque j’habitais un petit coin des Yvelines.
En 1988, je faisais parti d’un club photo, je développais mes bobines dans la salle de bain avant d’aller faire les tirages dans le labo.
A cette époque j’avais un vieux Pentax que j’ai toujours dans un coin, le numérique a depuis changer la façon de prendre des photographies et on ne compte plus le nombre de clichés sur la bobine, c’était si j’ai bonne mémoire souvent jusque 36, maintenant en multipliant les cartes SD on n’a plus de limite.
Presque 35 ans que j’ai pris ses clichés, cela ne va pas me rajeunir.
Aujourd’hui après avoir fait une peu de ménage dans la chambre de notre fille, ma dulcinée a retrouvé une trousse avec un tas de crayons de toutes sortes, après quelques tests certains ont pris le chemin du bac de recyclage mais il restait tous ces crayons en bois.
J’ai toujours dans un coin de ma tête le souvenir de mon père qui taillait mes crayons avec son petit couteau de poche, vous vous doutez bien que moi aussi je suis un grand adepte de cette technique.
Alors après avoir affûté mon vieil Opinel je me suis lancé dans récupération de ces crayons inutilisables en l’état.
Et puis c’est comme une forme d’art alors j’en ai fait une œuvre.
L’ Eglise St Martin qui date du XI e, XVI e, et XIX e siècles est édifiée suivant un plan constitué de deux rectangles accolés. Sur le mur du pignon ouest on trouve un personnage sculpté qui pourrait être une figuration de St Martin.
église d’argenvières.saint Martin ?
La cloche et le coq d’Argenvières, Un 25 août 1935 Jour mémorable pour « Yvonne Françoise » Ce fut la bénédiction de la nouvelle cloche et d’un superbe coq pour le clocher d’Argenvières, qui pendant près de trois ans en était dépourvu. Pour cette grande occasion, les paroisses environnantes étaient largement représentées pour cette cérémonie.
A 15 h retentit le « Magnificat » en faux-bourdon exécuté avec brio par la jeune maîtrise de Jussy. Mgr. Lelong, vicaire général de Bourges, protonotaire apostolique, délégué par Mgr Fillion archevêque, prononce un discours très simple et très pratique sur le rôle de la cloche chrétienne, puis la bénit, la lave et oint la nouvelle cloche et lui donne le nom de Yvonne Françoise. Il lui délie la langue en la faisant sonner trois fois en l’honneur de la sainte Trinité, et lui donne un parrain et une marraine.
Après la bénédiction reçue en un respectueux silence par la foule, des remerciements bien sincères sont prononcés en faveur du prélat consécrateur et des nombreux bienfaiteurs dont les noms, par famille sont inscrit sur le bronze ainsi que tous ceux qui ont aidé à faire l’achat de la cloche.
Un cantique populaire est chanté en l’honneur de la nouvelle née par toute l’assistance.
A peine terminée une pluie de dragées (plus de 1000) chacune bien enveloppée de papier rose.
Le monteur de la maison Paccard et ses aides s’emparent de la nouvelle baptisée et vers 18h15, enfin installée auprès de sa vieille sœur (1772) elle se mit immédiatement à chanter dans un moelleux et parfait accord. Le petit bourg tressaille de surprise et les gens accourent manifester leur joie d’avoir une belle sonnerie et un superbe coq.
« Yvonne Françoise » pèse exactement 255 kg et donne la note « DO ».
Elle a été coulée dans les ateliers des frères Paccard à Annecy. Elle eut pour parrain François-Guyot de Villeneuve (de St Léger) et pour marraine Madame la Comtesse Jean de Pazzis (Argenvières). Quand au coq, bien gaulois, il eut pour parrain Mr. Jean-Pierre D’Harcourt (St Léger) et pour marraine Mademoiselle Marie-Thérèse Coursier (Argenvières). Aujourd’hui, la cloche sonne toujours (mais électriquement) à l’occasion de diverses cérémonies.
Sources: Trait d’union d’Argenvières, n°2 mars 2002.
Au siècle dernier, j’avais fabriqué un petit CDrom sur deux communes que je parcourais beaucoup à cette époque, me reste encore aujourd’hui quelques clichés et quelques textes qui avaient enrichi la galette, depuis il s’est passé pas mal de chose. Sur la photo de l’église on peut remarquer le bolide qui me servait pour aller faire les clichés.
Quand je ne fais pas de recyclage, de bricolage ou même de la réparation, je trouve toujours à occuper mes petites mains, avec ce brouillard givrant les journées de bûcheronnage sont reportées (clin d’œil à J-M).
Durant cette période peu propice, qui voit éclater un peu partout des soulèvements, des conflits on pourrait penser que le chaos va frapper bientôt à notre porte.
Et puis y a toujours au fond de moi cette âme d’enfant et je me rappelle la période où j’étais petit avec la fabrication des lance-pierres, des arcs et des bâtons.
Alors durant ces jours maussades, je me fabrique ces objets du passé au cas ou 🙂
fabrication artisanale.le lot
Sur la gauche, vous avez le lance-pierre, branche de noisetier, chambre à air et morceau de cuir, le bâton de berger 1,40m pratique dans les lieux vallonnés qui peut s’utiliser à deux mains dans les pentes, le bâton de marche avec férule acier pour terrain plutôt plat, le couteau vous l’avez déjà vu sur le blog avec sa housse en cuir, et un petit arc en noisetier, les flèches ne sont pas encore en production.
Le bois utilisé est du noisetier car il est souvent assez droit et quand même assez souple.
Je ne me suis pas aventurer à fabriquer une fronde mais je me souviens étant gosse d’en avoir fait une, l’avantage de cette dernière c’est qu’on n’a pas besoin de caoutchouc, mais faut s’avoir s’en servir.
L’autre jour vous avez pu voir une photo de classe de l’année 1976/77, nous avions comme objectif de fabriquer un petit étau de A à Z, si le projet était fonctionnel nous avions des chances d’avoir le diplôme en fin d’année.
Pour tout vous dire, il y a une partie que nous avons laissé faire aux chaudronniers puisque nous ne faisions pas la soudure, les trois petites pattes de fixation ont été soudé par nos voisins bruyants.
Pour fabriquer cet étau, nous nous sommes servis de la fraiseuse pour les pièces rectangulaires, du tour pour toutes celles cylindriques, de l’établi pour les autres (rivets, limes,..)
Ce petit engin était remisé dans un coin depuis un moment mais mon fiston qui bricole lui aussi me demandait s’il ne pouvait pas le récupérer pour mettre dans son atelier, alors je me suis mis à sa recherche et j’ai mis la main dessus.
étau bep/cap
Lors que je l’ai retrouvé il lui manquait une patte de fixation, j’ai donc cherché dans mon stock un morceau qui pourrait la remplacer, quelques coups de scie, un petit coup de meuleuse pour adapter et une petite soudure au poste.
patte de fixation.
43 ans après ce petit engin va trouver un nouvel utilisateur.
Comme vous avez pu le lire j’étais ennuyé par une machine récalcitrante, un petit engin qui n’est pas sans me rappeler quelques bons souvenirs dans le bois avec Gaston. Alors après 25 ans de bons et loyaux services cela me faisait de la peine de m’en séparer.
Comme confinement oblige les promenades de plus d’une heure sont interdites, j’ai du temps libre pour faire de la mécanique, je me suis donc attelé à chercher la panne puisqu’elle ne voulait plus démarrer.
Après un petit nettoyage en profondeur et un démontage méticuleux de toutes les pièces suivi par un petit soufflage au compresseur.
Compresseur.
J’ai remonté la bête qui n’a pas voulu redémarrer, la tronçonneuse a hanté mes nuits et ce matin, j’ai eu comme une illumination (le jour c’était levé) puisqu’il y avait une toute petite pièce que je n’avais pas nettoyée dans le carburateur.
Panne.
C’est un tout petit filtre que j’ai nettoyé avec un pinceau à dessin avant de le passer à la soufflette de loin.
Le carburateur démonté en partie.
Après un petit remontage, les premiers essais m’ont donné un peu d’espoir, mais les mécaniciens le savent, ces petits moteurs sont capricieux et il faut faire les réglages pointus pour avoir un fonctionnement efficace.
Mais je suis assez content de moi, la machine a retrouvé toute sa vigueur et dans 25 ans je n’aurais sans doute plus force de m’amuser avec une tronçonneuse alors elle pourra aller au recyclage.
Le manque de précipitation commence à se faire sérieusement ressentir dans le Cher. En conséquence, la Préfecture place l’ensemble du département en vigilance et appelle chacun au civisme. C’est désormais malheureusement de tradition : le manque de précipitation et les températures élevées entraînent un assèchement des sols. La préfecture du Cher, qui surveille les débit des cours d’eau, place en situation d’alerte les communes du bassin de la Vauvise et de l’Yèvre à l’aval de Bourges et en situation d’alerte renforcée les bassins de l’Aubois, de l’Auron, des Rampennes, de la Grande Sauldre et du Fouzon. Le bassin de l’Yèvre amont de Bourges est même en situation de crise.
Sources: France-bleu-berry.
Ici nous sommes dans le bassin de la Vauvise, une petite rivière de 58 km qui se jette dans la Loire au environ de Saint Satur.
Petit souvenir de notre ami Pierre qui vient de nous quitter.
En temps normal c’est à peu près comme cela qu’on peut la voir, mais dans le courant de l’été 2020 c’est plutôt comme ici.
C’est d’une tristesse et on se demande où sont passés les poissons.
Durant la période de confinement j’ai fait un peu de rangement dans mon sous-sol, il y a encore du travail car je n’aime pas jeter et je préfère mettre de coté en attendant au cas où.
Alors j’avais déjà retrouvé une petite houe et je lui avais remis un manche et il y avait celle là qui attendait son tour, et puis l’autre jour je tombe sur un manche qui lui aussi ne savait pas quoi faire, comme le temps n’était pas engageant pour aller jardiner en plein air je me suis attaqué à remettre cela en état de fonctionnement.
Comme j’en avais parlé en 2015 tous ces outils ont une histoire plus ou moins longue et leur redonner vie c’est l’occasion de se souvenir des bons et des mauvais.
Houe.Adaptation du manche.En train de faire la sieste.
Vous l’aurez compris je n’ai que deux bras et je ne peux manier qu’un outil à la fois, mais donner une seconde chance à ces morceaux de métaux c’est un passe temps comme un autre.
Je ne sais pas si vous le savez mais j’étais un de ces petits fonctionnaires qui passent environ 6 jours par semaine déposer dans votre boite aux lettres, vos lettres d’Amour, de rupture, que sais-je encore, à « oui » peut-être aussi quelques factures sans oublier le courrier de votre percepteur, enfin cela n’est pas le principal sujet aujourd’hui.
Le sujet dont je vais vous parler cette fois concerne une pauvre petite vache et son propriétaire, pour des raison confidentielle, nous allons lui donner comme prénom « Marguerite la vache » et « le maître de domaine » pour le paysan.
Donc voici en quelques lignes la curieuse histoire qui m’est arrivée il y a quelques années, vous savez bien cette fameuse année de canicule, et qui chaque année nous enlève une journée de congé.
Donc me voici dans ma fameuse voiture de couleur jaune, roulant à toute allure et parcourant la campagne à la vitesse de la lumière pour aller porter la bonne nouvelle à ces pauvres gens coincés loin de la ville et attendant avec impatience le passage du facteur.
Voila donc que j’arrive dans la cour et quelle fût ma surprise de trouver « le maître de domaine » effondré à coté de « marguerite », le médecin des vaches venait de passer voir la malheureuse qui souffrait de déshydratation,
Elle était restée trop longtemps au soleil et avait attrapé une insolation. le vétérinaire avait prescrit à la malheureuse de se soigner en s’hydratant beaucoup et s’évitait l’exposition aux rayons du soleil.
C’est donc à partir de ce moment que l’histoire commence à devenir assez amusante, car figurez-vous que le paysan, m’a fait cette proposition suivante;
Alors comme cela fait longtemps qu’on se connaît il me tutoie (moi aussi).
Voila, tu sais, « la Marguerite » est bien malade, elle a pris un mauvais coup de soleil, et pour la soigner il faut l’abreuver souvent, lui mettre de la crème solaire, s’assurer qu’elle porte bien ses lunettes de soleil (vous avez déjà regarder les yeux d’une vache, c’est joli), alors comme tu passes tous les jours ou presque devant, tu pourrais veiller sur sa santé au moins durant la semaine et moi je viendrais le dimanche avant d’aller à la
messe (et oui).
Voila donc dans quelle embrouille, je me suis retrouvé, tous les matins vers 10h30 (les vaches savent lire l’heure) me voila donc devant » la Marguerite » en train de lui passer la crème solaire (elle adore cela) de l’hydrater à l’eau de source et m’assurer du bon port de la paire de lunettes (alors là, c’est plus délicat, car je pense que « la Marguerite » était un peu coquette) et ce n’était pas le plus facile dans l’affaire.
Et voila quelques années plus tard, je vous raconte cette fabuleuse histoire, et j’imagine qu’elle vous a plu, mais j’ai été obligé de ne plus assurer mon service d’aide au vache malade à cause d’un vérificateur qui trouvait que cela sortait du cadre officiel postal.
Vous aurez compris que j’ai un peu enjolivé l’histoire pour vous faire sourire et je vous laisse faire le tri entre le vrai et le faux.
La vache s’est rétablie pour clore l’histoire et j’ai eu quelques soucis avec mes supérieurs durant ma période active.