Un Obscur dans la nuit.

A travers une quinzaine de récits campagnards, l’auteur nous entraîne dans un monde qu’il a bien connu, celui « d’avant ». L’auteur recrée pour nous le bestiaire et le paysage affectif de son enfance.

Conteur berrichon, l’auteur se définit comme « ayant gardé ce goût paysan du silence ».

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Pascal Pauvrehomme est un auteur de notre petit coin de France, lors d’un après midi théâtre nous avions eu droit à la lecture d’un petit texte « le mouchoir à carreaux » et quand j’ai vu ce petit livre, je me suis empressé de l’emprunter.

Cela amusera les gens du terroir, et on pourra remarquer qu’il parle aussi du grand père qui se retrouve après avoir passé sa vie à la campagne dans un bâtiment carré en béton avec une fenêtre qui donne sur un parking où il voit les habitants partir et revenir du boulot à des heures précises.

 

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Tourte aux coings.

En ce moment c’est la période des coings, un généreux donateur m’en a donné quelques kilogrammes, mon cognassier fait des fruits mais ils n’arrivent jamais à terme.

J’ai fait quelques pots de gelées, et je vais faire la pâte de fruits avec la pulpe, habituellement je rajoute moins de sucre que prévu mais cette année ils sont moins sucrés.

J’ai mis 5 à 6 fruits de coté et deux petites pommes pour faire une petite compotée, ils sont découpés en petits cubes et mis à cuire avec un peu de sucre cassonade.

Une fois cuit, on laisse refroidir.

Pour la tourte, il faut une pâte brisée, 200 gr de farine, 100 gr de beurre, une cuillère à soupe de sucre, un jaune d’œuf et un peu d’eau. On mélange bien et on laisse au frais le temps que la compote refroidisse.

Vous prenez un moule allant au four et vous le graissez, vous étalez les 2/3 de la pâte brisée, vous piquez et vous garnissez de compote.

Ensuite vous couverez avec le reste de pâte et vous collez bien les deux ensemble, un petit trou dans le milieu pour laisser passer la vapeur et vous enfournez après avoir passé un petit coup de pinceau (eau-jaune d’œuf) sur le dessus, durant 45 minutes.

C’est un gâteau qui se mange tiède avec un peu de crème fraîche que vous glissez dans la cheminée.

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Qu’est-ce que je peux vous dire ?…

C’est bon,… pour les capitons comme dirait ma voisine et cela ne demande pas une grande force physique pour la faire.

C’est rustique et j’imagine que le cuisinier de l’Élysée ne doit pas en faire souvent à son locataire.

 

Les âmes obscures.

On peut lire en quatrième de couverture:
Dans le Causse noir, Céline, séduisante avocate parisienne, doit renouer avec ses racines pour retrouver son père disparu.
Un roman ténébreux et tendu, écrit à l’encre noire.

Une région mystérieuse, le Causse noir.
Une ville, Millau, celle des souvenirs pour Céline, avocate parisienne, contrainte de renouer avec ses racines pour retrouver son père Pierre, porté disparu. Des découvertes compromettantes et des retrouvailles, pour le moins tendues, avec sa famille.
Enfin, une histoire d’amour au goût d’inachevé entre Céline et David, l’ex, un flic venu de la capitale pour résoudre l’affaire et réveiller celles, classées, de trois autres disparues.
Entre tous ces personnages, dont les masques peu à peu tombent, une vérité aux multiples visages. Derrière les murs épais des bergeries, des secrets prêts à éclater.
Et, en filigrane, la question qui obsède Céline : qui est réellement Pierre ?

Un roman ténébreux et tendu, écrit à l’encre noire.

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Sympathique ce polar du terroir, pas révolutionnaire, mais agréable. Construction assez classique à plusieurs personnages, des rancœurs familiales, des haines, des jalousies, tous les ingrédients sont présents pour écrire un bon roman à suspense.
L’intrigue ne fait pas tomber par terre, mais elle est habilement menée pour tenir jusqu’au bout avec l’envie de connaître son dénouement.