Premier projet de l’année…

C’est pas une idée de 2021 mais c’est le premier que je commence, le billot était là en attente, la semaine dernière j’avais rapporté de quoi faire les pieds et cet après midi j’avais quartier libre 🙂

Je n’étais pas encore fixé sur la manière fixer les pieds alors je me suis entraîné sur un morceau martyre, je voulais faire un montage en queue d’aronde mais comme ma bille de bois ne fait que 17 cm de largeur j’ai perdu en solidité, en enfonçant les pieds la queue d’aronde n’a pas résisté.

Sur le dessin, cela semble facile mais découper les queues d’aronde à la tronçonneuse c’est une autre paire de manche, alors j’ai abandonné l’idée et je ferais à la méthode Froissart lorsque j’aurais le matériel pour faire les trous.

Bon cela ne m’a pas empêché d’avancer quand même, j’ai découpé mon billot dans sa longueur à la tronçonneuse, pour faire du bon boulot il aurait fallu que je me lance dans la construction d’une gruminette mais pour une seule planche cela n’en valait pas vraiment la peine.

Le futur banc d’âne.
Les futurs pieds.
Après un petit coup de rabot.

J’ai commencé à passer un petit coup de rabot pour obtenir une surface à peu près plane et cela fait du copeau. Pour la suite j’ai donc les pieds à installer, j’ai taillé le levier qui bloque la pièce lorsqu’on pousse avec les pieds mais je ne suis pas vraiment content du résultat, j’en referais peut-être un autre.

Il faut encore une planche, et ouvrir deux trous pour le passage du levier et un axe traversant pour la rotation.

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Le bricolage d’Anatole.

Pour l’affûtage en forêt ou sur chantier. Il se plante sur une souche ou sur une grume grâce à un merlin ou une massette. Il permet de fixer la tronçonneuse par le guide afin de procéder facilement à l’affûtage.

Étau d’affûtage.
Étau d’Anatole.
En peinture.

Vous l’aurez compris c’est pas un truc dont vous pourrez vous servir si vous n’avez pas de tronçonneuse.

La machine qui hante mes nuits…

Comme vous avez pu le lire j’étais ennuyé par une machine récalcitrante, un petit engin qui n’est pas sans me rappeler quelques bons souvenirs dans le bois avec Gaston. Alors après 25 ans de bons et loyaux services cela me faisait de la peine de m’en séparer.

Comme confinement oblige les promenades de plus d’une heure sont interdites, j’ai du temps libre pour faire de la mécanique, je me suis donc attelé à chercher la panne puisqu’elle ne voulait plus démarrer.

Après un petit nettoyage en profondeur et un démontage méticuleux de toutes les pièces suivi par un petit soufflage au compresseur.

Compresseur.

J’ai remonté la bête qui n’a pas voulu redémarrer, la tronçonneuse a hanté mes nuits et ce matin, j’ai eu comme une illumination (le jour c’était levé) puisqu’il y avait une toute petite pièce que je n’avais pas nettoyée dans le carburateur.

Panne.

C’est un tout petit filtre que j’ai nettoyé avec un pinceau à dessin avant de le passer à la soufflette de loin.

Le carburateur démonté en partie.

Après un petit remontage, les premiers essais m’ont donné un peu d’espoir, mais les mécaniciens le savent, ces petits moteurs sont capricieux et il faut faire les réglages pointus pour avoir un fonctionnement efficace.

Mais je suis assez content de moi, la machine a retrouvé toute sa vigueur et dans 25 ans je n’aurais sans doute plus force de m’amuser avec une tronçonneuse alors elle pourra aller au recyclage.

Stihl 026.