Bricolage de la semaine…

Samedi j’ai attaqué la révision de la tondeuse, j’avais un boulon récalcitrant qui ne voulait pas se laisser faire et qui m’empêchait de démonter la lame pour un affûtage, j’ai utilisé une grosse clé à griffes de plombier pour en venir à bout.

Mais cette semaine c’est un autre projet de bricolage qui m’a traversé la tête, un panier de récolte pour le potager, c’est un premier essai.

Toujours en utilisant du matériel de récupération, les lattes du sommier pour faire le fond, des planches de palette pour les côtés ainsi que la poignée et 4 morceaux de tasseau pour les pieds.

Voila l’engin en image, il a fallu deux heures pour réaliser cette caisse de récolte.

Pour le ramassage des haricots verts faudra que je pense à mettre un journal au fond.

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Le rhombe.

Sur le site Hominides.com qui parle de la préhistoire on définit le rhombe comme une pièce d’os ou de bois ovaloïde allongée qui présente un trou à l’une de ses extrémités. Cet orifice permet de passer un lien. Pour l’utiliser, on fait tournoyer l’objet comme une fronde au bout d’une corde. Il s’en dégage un sifflement (ou vrombissement) assez mélodieux.

Ici point d’os mais une chute de bois résultant d’un vieux sommier à lattes, comme dans la description un petit trou à une extrémité pour pouvoir y passer un lien, mon premier essai avec une corde de nylon ne donnait pas de bons résultats dans la durée, mais en la remplaçant par un vieux lacet en coton c’est plus efficace.

Voici donc la nouvelle version avec son lien en coton et un vrai nœud coulant pour éviter les accidents.

Vous l’aurez compris c’est donc bien un rhombe que j’ai fabriqué, bravo aux visiteurs qui ont fait travailler leur matière grise.

Fabrication d’un rhombe.

Projet musical, épisode 6… et fin.

Voila nous sommes arrivés à la fin de la construction de l’épinette des Vosges, il me reste à passer une petite couche de lasure pour protéger le bois, je n’ai plus de vernis alors je fais avec ce que j’ai sous la main. Ensuite il faudra installer les mécaniques pour savoir si l’instrument va résister à la traction des cordes.

Pour le moment j’ai juste installé un fil de nylon pour voir si les frettes faisaient leur travail et cela me parait être le cas.

Finalement je ne ferais pas d’autres billets pour ce projet, j’ai installé les cordes après avoir installé les mécaniques et fixé quatre demi patins sur les pieds.

Et puis une dernière photo de l’engin.

Projet musical, épisode 5…

Pour ce nouveau billet, j’ai fait quelques calculs pour connaître l’emplacement des frettes, j’ai utilisé LibreOffice et vérifié avec une calculette si les chiffres étaient sensiblement pareil.

Dans le rectangle rouge il suffit de mettre la mesure entre le chevalet et le sillet à l’aide des petites flèches à droite et le résultat s’affiche dans le rectangle bleu.

J’ai installé seulement dix frettes.

Avant ces calculs savants, j’ai collé le chevalet et le sillet, reste à mettre la petite barre de laiton sur ce dernier.

Pour fabriquer les frettes, je suis parti d’un morceau de câble électrique que j’ai dégainé, ensuite pliage pour en faire des agrafes que j’ai rabattues ensuite.

Le projet avance bien et je pense avoir terminé avant la fin du mois.

Projet musical, épisode 4…

Suite du projet avec collage du fond, perçage des trous pour la mécaniques avec un petit ajustement sur la crosse.

J’ai aussi collé deux pieds et préparé un chevalet qui est actuellement au collage.

Il me reste à poser les frettes mais je ne pourrais le faire que lorsque j’aurais terminé le chevalet et le sillet, je ferais sans doute un billet rien que pour ce travail.

Je vous laisse découvrir en images l’avancement de l’instrument.

Projet musical, épisode 3…

Suite du projet musical de fabrication d’Épinette des Vosges qui pour l’occasion sera plutôt Berrichonne.

Aujourd’hui fabrication du fond de caisse et de la table, ce devrait à terme faire une caisse de résonance.

J’ai fait deux ouïes en suivant les recommandations de ne pas dépasser le tiers de la largeur. J’ai préparé une modèle sur papier pour faire la répartition des trous qui viendront supporter les vis d’accrochage des cordes.

Vous l’aurez compris l’affaire n’est pas encore arrivée à son terme, il reste l’installation des mécaniques, le sillet et le chevalet à fabriquer.

Pour le moment tout fonctionne avec les moyens du bord sans souci.

Le fond et sa table avant collage.

Il me reste à installer les frettes sur la table et c’est là que LibreOffice va entrer en jeu, et bien oui c’est bien de bricoler mais en plus quand on utilise des logiciels libres c’est encore plus satisfaisant.

Les mécaniques et les cordes.

Projet musical, épisode 2…

Comme promis la suite du projet musical, installation de deux éclisses qui sont collées de chaque coté et qui formeront une partie de la caisse.

Pour renforcer la solidité de l’ensemble, j’ai fabriqué deux petites cales qui seront collées dans le corps de l’instrument.

Pour le moment ce n’est pas encore le cas, il me faut encore découper le fond et la table.

J’ai découpé ces morceaux dans un panneau qui servait comme fond d’un meuble qu’on m’avait demandé de désosser pour en faciliter le transport jusqu’à la déchetterie.

Le prochain billet devrait vous montrer l’assemblage de l’engin, je percerais les trous pour les mécaniques lorsque je les aurais reçues.

Avancement du projet musical…

Cette année 2023 j’ai comme projet de construire une épinette des Vosges, un instrument que j’ai découvert en image durant les fêtes de Noël, alors c’est en regardant les photographies et en faisant des recherches sur le net qu’est venue l’inspiration.

Vous avez en mémoire que mes projets partent souvent de matériaux de récupération, ici c’est un morceau de bois exotique qui date des années 1992, les restes d’un portail. Ensuite c’est avec le fond d’un vieux meuble que je suis allé démonter avant qu’il finisse à la déchetterie mais vous verrez cela dans un prochain billet.

Pour le moment, j’ai commencé à tailler le cordier et la crosse qui va recevoir les mécaniques, (la j’ai pas trop le choix), pour les cordes c’est pareil.

Pour le moment, cela ne ressemble à rien, le prochain billet devrait être plus parlant.

La forge d’anatole…

Vous le savez j’ai toujours des projets plein la tête et l’autre jour je suis tombé en panne avec le ventilateur de forge, je n’ai pas encore eu le temps de regarder de quoi il retourne mais cela reste dans les cartons.

Alors devant l’augmentation des tarifs d’EDF et puisque nos dirigeants nous préconisent de faire des économies je me suis mis en tête de fabriquer un soufflet de forge japonais car je n’avais pas l’envie de faire un soufflet classique avec du cuir et tout ce qui va avec.

Le principe est simple, une boite carré avec deux entrées et une sortie vers la tuyère, des clapets se chargent de faire le boulot dedans.

Un petit dessin pour éclaircir le chantier.

Ce n’est pas le modèle le plus commun qu’on peut trouver mais c’est pour moi le plus facile à construire.

Alors je suis parti d’une caisse de vin en bois de récupération, je n’ai pas les moyens de commander ce genre de produit et j’ai construit le socle sur lequel mon piston va reposer, dessous sera la chambre d’évacuation vers la tuyère avec sa sortie cylindrique.

La boite en question, ensuite j’ai fait deux ouvertures dans la chambre avec deux clapets taillés dans du contreplaqué plutôt fin mais que j’ai lesté quand même un peu.

Le clapet une fois lesté, j’ai taillé mon piston à la bonne dimension et je l’ai emmailloté dans un morceau de coton, une vieille chemise dans laquelle j’ai cousu les sacs pour le cornhole.

Ensuite j’ai ouvert un coté de la boite pour passer le manche du piston et procédé à quelques renforcements pour guider le tasseau coulissant.

J’ai installé la planche de sortie avec son petit renfort pour le tuyau qui partira vers la tuyère, puis j’ai fait deux trous pour l’entrée d’air en haut de la boite.

Toujours en installant un clapet à l’intérieur, sur le tasseau vous remarquerez un point de repère noir c’est pour limiter la course, il y en a deux.

Voila l’engin une fois terminé, pour améliorer l’étanchéité j’ai fait de la pâte à bois (mélange de sciure et colle à bois) et ainsi combler les petits trous.

La pluie étant sur le point d’arriver chez nous je ne sais pas quand je pourrais tester ses capacités mais ce sera sans doute l’occasion de faire un nouveau billet.